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Le pape François a reçu le catholicos indien Baselios Marthoma Mathews III, métropolite de l’Église malankare orthodoxe syrienne [1]
Le 11 septembre 2023, au Vatican, une rencontre a permis de célébrer le rapprochement entre l’Église catholique et cette Église autocéphale, qui a envoyé un délégué au Synode sur la synodalité qui à débuté avant-hier
Il s’agissait de la première visite au Vatican du métropolite de cette Église présente en majorité en Inde, à l’occasion du dixième anniversaire de la visite de son prédécesseur, Baselios Marthoma Paulose II –, et du quarantième anniversaire de la première visite à Rome d’un catholicos de l’Église malankare orthodoxe syrienne.
La Commission mixte internationale pour le dialogue entre les deux Églises, a conduit à un accord christologique en 1990 et à des accords sur l’usage commun des lieux de culte et des cimetières en 2010. Ces accords incluent aussi la possibilité pour les fidèles catholiques ou malankares orthodoxes syriens de recevoir l’onction des malades dans l’une ou l’autre Église, dans certaines circonstances.
[1] | Selon la tradition, l’Église Syro-Malankare a été fondée par l’apôtre saint Thomas au premier siècle et a reçu des influences syriennes à partir du quatrième siècle. L’Église malankare orthodoxe syrienne, explique son site internet officiel, est née à la suite de scissions de cette Église primitive aux XVIe et XVIIe siècles. Bien que de même tradition, elle se distingue des actuels catholiques Syro-Malankare – rattachés à l’Église latine – et de l’Église Syro-Malankare orthodoxe – rattachée au patriarcat d’Antioche. La structure du «Catholicat», qui compte une trentaine de diocèses, a été créée en 1912 en communion avec les Églises orthodoxes syriaque, alexandrine, arménienne, érythréenne et éthiopienne. L’Église malankare orthodoxe syrienne rassemble aujourd’hui environ 2,5 millions de membres dans le monde et son siège se trouve à Kottayam, dans l’État du Kerala, au sud-ouest de l’Inde. Sa liturgie est d’influence syrienne occidentale. |