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Remontant au 4e siècle, l’Église orthodoxe Ethiopienne est une église non calcédoniènne. Elle est la première d’Éthiopie (40% de la population), qui compte aussi de larges minorités musulmane (35%) et protestante (20%). M. Abiy est lui-même de confession protestante.
« Tout en notant que cet événement pour la réconciliation marque un bond historique, le Premier ministre a souligné que c’était quelque chose qui aurait dû avoir lieu il y a longtemps ».
L’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo s’était scindée en deux en 1991 après la nomination d’un nouveau patriarche suite à l’arrivée au pouvoir du Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF) et à la fin du brutal régime militaro-marxiste du Derg.
Une Église dissidente avait alors été fondée aux États-Unis autour du patriarche, l’abuna Merkorios, nommé du temps du Derg et dont certains membres de l’Église considéraient que la coutume voulait qu’il occupât ce rôle à vie.
Les discussions entre les deux mouvements avaient commencé il y a des années, mais le réformiste Abiy Ahmed, nommé en avril, est crédité d’avoir accéléré le processus de réconciliation.
Retour de l’abuna Merkorios en Éthiopie
Pour sa première visite aux États-Unis, le Premier ministre a pris part jeudi à une cérémonie de réunification à Washington, au milieu de prêtres en soutanes noire et rouge.
« Après d’importants efforts de médiation, les deux synodes sont réunis en un Saint Synode après 27 ans de séparation »
Source: jeuneafrique.com