Le fr. Michael Lapsley, missionnaire anglican, est lauréat 2022 du Prix Niwano pour la paix

Le 39e Prix Niwano[1] de la paix a été attribué à Michael Lapsley, prêtre missionnaire anglican et militant pour la justice sociale et anti-apartheid, pour ses  efforts de consolidation de la paix non violents et multiconfessionnels. « Ses activités de guérison basées sur une approche de justice réparatrice, le dialogue et la réconciliation continuent de contribuer à la guérison des Sud-Africains ainsi que de nombreux autres partout dans le monde », lit-on dans le texte présentant le lauréat.

Le fr. Lapsley a reçu le prix lors de la cérémonie de remise à Tokyo, au Japon, mardi 14 juin 2022.

 

Michael Lapsley est né le 2 juin 1949 en Nouvelle-Zélande. En 1971, il a rejoint l’ordre religieux de la Society of the Sacred Mission (SSM) en Australie. Il a été ordonné prêtre en 1973.
Il est allé en Afrique du Sud au plus fort de l’apartheid et a commencé son travail d’aumônier dans les campus noirs. Il a élevé la voix pour les étudiants noirs qui étaient abattus, détenus et torturés.
En raison de son implication dans des activités anti-apartheid, il a été expulsé d’Afrique du Sud, mais il en a profité pour parcourir le monde pour sensibiliser contre le racisme et mobiliser le soutien au mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud.

 

En 1990, il a subi de graves blessures : la perte des deux mains, la perte de la vue de l’œil droit et de graves brûlures causées par l’explosion d’une lettre piégée.
Michael Lapsley était l’aumônier du Trauma Center for Victims of Violence and Torture en 1993.

 

Il a fondé, au Cap, en Afrique du Sud, l’Institute for Healing of Memories (IHOM), et en est devenu le directeur en 1998. Depuis, il poursuit le travail de l’Institut en Afrique du Sud et à l’international en organisant des forums communautaires pour lutter contre la xénophobie et la violence contre les réfugiés, des ateliers pour les prisonniers, des séances de dialogue et d’autres activités de consolidation de la paix.

 

Son atelier de Guérison des mémoires offre un espace d’expression, d’écoute et de partage entre des personnes et/ou des groupes qui ont été touchés par des situations d’abus et de violences, judiciarisées ou non judiciarisées et qui veulent être entendus avec compassion.

 

Marina Droujinina

Retrouver l’intégralité de l’article sur Zenith.org

 


[1] Le prix Niwano porte le nom du fondateur et premier président de l’organisation bouddhiste laïque Rissho Kosei-kai, Nikkyo Niwano (1906-1999). 
La Fondation Niwano pour la paix (Niwano Peace Foundation) a été fondée en 1978. Elle promeut les recherches qui se fondent sur le sentiment religieux et servent la cause de la paix dans des domaines tels que l’éducation, les sciences, la religion et la philosophie.
Le prix Niwano encourage les personnes et les organisations qui ont contribué de manière significative à la collaboration interreligieuse et à la cause de la paix dans le monde.

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