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23 juin 2022
Le Pape François a développé trois perspectives œcuméniques sur le chemin de la pleine communion, devant les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales [1].
Après une introduction de Mgr Kyrillos, évêque copte catholique d’Assiout (centre de l’Égypte), le Pape François a partagé trois réflexions avec les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales. Ces derniers sont sur le point de conclure une étude sur les sacrements, qui démontre «l’existence d’un large consensus», pouvant marquer un nouveau pas vers la pleine communion, selon François.
Étendre les accords pastoraux aux minorités et diasporas
Premièrement, l’œcuménisme est essentiellement baptismal.
«C’est dans le baptême que nous trouvons le fondement de la communion entre les chrétiens et l’aspiration à la pleine unité visible».
Deuxièmement, l’œcuménisme a toujours un caractère pastoral.
Parmi les Églises partageant la succession apostolique, le large consensus constaté par la Commission non seulement sur le baptême, mais aussi sur les autres sacrements, doit encourager à approfondir un œcuménisme pastoral. En ce sens, le Pape rappelle que même sans être en pleine communion, des accords pastoraux ont déjà été signés avec certaines Églises orthodoxes orientales, qui permettent aux fidèles de participer aux moyens de grâce. (Unitatis redintegratio, 8).
Deux exemples :
«Tout cela a été possible en regardant la réalité concrète des membres du Peuple de Dieu et leur bien, supérieur aux idées et aux différences historiques: l’importance que personne ne soit laissé sans les moyens de la Grâce».
Le Pape émet ainsi la possibilité d’étendre et de multiplier ce type d’accords pastoraux, notamment dans des contextes où les fidèles sont en situation de minorité ou de diaspora.
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