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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

La Communion des Eglises orthodoxes

 

2014 12 22 Eglise orthodoxe

L’« Église orthodoxe » ou « Communion des Eglises orthodoxes »
regroupe les nombreuses Églises territoriales qui se réclament de la théologie des sept premiers conciles du christianisme et des canons ou lois qu’ils ont édictés.
Les Églises orthodoxes représentent dans le monde la troisième plus grande confession chrétienne en nombre de fidèles après l’Église catholique et les dénominations protestantes.
On estime à 250 millions le nombre de chrétiens orthodoxes dans le monde.
La Bible et la Liturgie sont lues dans les langues nationales actuelles ou anciennes (araméenarménien classiquegrec des Évangilesvieux-slave).
L’instance suprême de cette communion est le concile œcuménique, seul habilité à décider des formulations dogmatiques. L’instance immédiatement inférieure est le synode des primats qui se réunit pour s’adresser aux autres communautés chrétiennes. Puis viennent les 14 Églises autocéphales dirigées chacune par un synode présidé par le primat.
Les églises orthodoxes considèrent ne former qu’un seul corps dont le chef n’est autre que le Christ lui-même, et c’est la communion de foi qui prévaut et qui rend inutile une administration commune.
Bien qu’autocéphales, elles ne sont pas indépendantes les unes des autres, même en l’absence voulue d’un chef terrestre absolu comme le Pape et d’une administration centralisée comme le Vatican.
Le patriarche, l’archevêque primat ou le métropolite comme primus inter pares, président les assemblées d’évêques, puis viennent les évêques, les prêtres, et enfin les diacres.
La hiérarchie compte aussi des sous-diacres, des lecteurs, des chantres ordonnés lecteurs ou sans sacrement spécifique et sans obligation particulière de discipline.
On n’ordonne pas les femmes et on n’admet pas les jeunes filles au service d’autel.
En revanche l’épouse du prêtre a une position particulière dans la communauté et un titre spécifique.
Liste des Églises orthodoxes canoniques autocéphales
Les Églises orthodoxes canoniques autocéphales réparties de façon territoriale, indépendantes sur le plan juridique et administratif, sont unies les unes aux autres par la confession d’une foi commune et une reconnaissance réciproque.
Quatorze d’entre elles se reconnaissent comme Églises autocéphales. Elles adoptent un classement selon un rang honorifique traditionnel.
    Anciens Patriarcats
-Le Patriarcat œcuménique de Constantinople a pour titulaire l’archevêque de Constantinople, qui porte le titre de « patriarche œcuménique de l’ensemble du monde connu ». Il siège en Turquie, à Istanbul, dans le quartier du Phanar et siège à la basilique patriarcale Saint-Georges du Phanar. Le premier concile de Constantinople, en 381, lui reconnait une « prééminence d’honneur après l’évêque de Rome, car Constantinople est la Nouvelle Rome ». Depuis la défection de Rome du concert des Églises orthodoxes, il occupe la première place.
-Le Patriarcat d’Alexandrie et de toute l’Afrique. Siège à Alexandrie et au Caire en Égypte.
-Le Patriarcat d’Antioche. Siège à Damas, en Syrie, car son siège honoraire se trouve à Antakya en Turquie.
-Le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem. Siège à Jérusalem-Est.
   Nouveaux Patriarcats
-Le Patriarcat de Moscou et de toute les Russies. Siège à Moscou.  L’expression « de toutes les Russies » (au pluriel) fait référence aux  principautés russes issues de la Rous’ de Kiev et réunies ultérieurement au  sein de l’Empire russe par la principauté de Moscou, mais dans le monde  moderne, elle est souvent comprise comme une référence aux États issus  de l’Union soviétique, sur lesquels le Patriarcat de Moscou a toujours  autorité ecclésiastique, même si tous ne sont pas des « Russies ».
-Le Patriarcat de Serbie. Siège à Belgrade, car son siège honoraire se trouve à Peć, au Kosovo.
-Le Patriarcat de Roumanie. Siège au Palais de la Patriarchie, près de la  basilique patriarcale, à Bucarest en Roumanie.
-Le Patriarcat de Bulgarie. Siège à Sofia en Bulgarie
-Le Catholicossat-Patriarcat de toute la Géorgie. Siège à Tbilissi
   Autres Églises autocéphales
-L’Église orthodoxe de Chypre. Siège à Nicosie.
-L’Église orthodoxe de Grèce. Siège à Athènes
-L’Église orthodoxe de Pologne. Siège à Varsovie.
-L’Église orthodoxe d’Albanie. Cette Église, déclarée illégale par le régime  communiste en 1967, est « ressuscitée » par les soins du patriarcat  œcuménique à partir de 1991.
-L’Église orthodoxe de Tchéquie et de Slovaquie est bicéphale, pour des  raisons qui tiennent à la division de la Tchécoslovaquie. Siège à Prague et  à Presov.

 

Les orthodoxes de France, un passé riche d’avenir !

 L’Eglise orthodoxe en France intègre aujourd’hui à la fois les immigrés des premières générations et leurs descendants (pleinement intégrés en France) mais aussi des français de souche ayant découvert l’Orthodoxie et sont entrés dans la communion de l’Eglise orthodoxe.
Une Eglise “Une” dans la foi, “plurielle” dans l’expression
 L’Eglise orthodoxe en France est composée de plusieurs diocèses et communautés formés à l’origine en provenance de traditions ecclésiales orthodoxes et culturelles différentes (russe, grecque, antiochienne, roumaine, serbe, géorgienne …) qui œuvrent et témoignent, ensemble et séparément, en France, avec leurs particularités respectives.
2014 12 22 Assemblée eveques orthodoxes de France
Du comité inter-épiscopal orthodoxe, à l’Assemblée des Evêques, une dynamique de convergence qui se poursuit.
La création en 1967 du Comité inter-épiscopal orthodoxe permanent réunissant les évêques orthodoxes de France sous la présidence du Métropolite Mélétios, exarque à l’époque du patriarche œcuménique, aujourd’hui décédé a été le début de cette dynamique de convergence qui a été confirmée, accentuée et étendue, en 1997, par la fondation de l’Assemblée des Evêques Orthodoxes de France.
Formé à l’origine pour permettre aux juridictions canoniques d’adopter des positions communes dans les relations œcuméniques, le Comité inter-épiscopal orthodoxe en France était devenu par la suite une instance réelle de concertation et de coordination de l’épiscopat orthodoxe canonique en France et de rapprochement entre les communautés et institutions orthodoxes de France.
Le fait le plus marquant et significatif pour l’avenir de l’Eglise orthodoxe en France a été la transformation en 1997 du Comité inter-épiscopal orthodoxe en une Assemblée épiscopale [1]. Ce changement traduisait une évolution vers un statut pleinement collégial, conforme à l’ecclésiologie orthodoxe et répondant aux axes tracés par le processus préconciliaire panorthodoxe
Sans abolir les liens avec les Eglises-Mères, ni la diversité linguistique et culturelle des différentes communautés, il s’agit bien en effet, de continuer à progresser dans la manifestation de l’Unité de la Foi et de la pastorale sur un même territoire, en faisant fructifier ensemble l’apport des différentes traditions.

[1] liste des évêchés et évêque

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Le Pape offre une relique de saint Pierre à Bartholomée

Le Pape François a offert un reliquaire contenant une relique de saint Pierre au Patriarche Bartholomée à l‘occasion de la fête des saints Pierre et Paul.
Le cardinal Kurt Koch  et la délégation du patriarcat de Constantinople, avec le reliquaire

Jean Charles Putzolu – Cité du Vatican 28/06/2019

La délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople présente à Rome pour participer à la messe du Pape François samedi 29 juin n’en revient toujours pas. C’est en descendant sous l’autel de la basilique vaticane, à la Confession de Pierre, à la fin de la messe samedi, que le Saint-Père annonce à l’oreille du chef de la délégation œcuménique qu’il souhaitait faire un don à son «frère» le Patriarche Bartholomée. Un cadeau dont le Pape ne précise pas la nature. Ce n’est qu’à la fin de la célébration que François emmène dans sa voiture Mgr Job. Celui-ci est accompagné jusqu’à la chapelle du Palais apostolique et c’est à cet instant que le Pape lui offre le reliquaire que son prédécesseur Paul VI avait fait déposer dans la petite chapelle.

Une grande joie pour le Patriarche Bartholomée

L’archevêque de Telmissos informe le Patriarche aussi vite que possible; celui-ci accueille la nouvelle avec une joie immense, puis organise le voyage du reliquaire jusqu’à Istanbul, où il a été remis au Patriarche par Mgr Andrea Palmieri, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, qui a, lui aussi, fait le déplacement à Istanbul. Le Patriarche Bartholomée a annoncé le don du Pape François personnellement et publiquement dimanche matin à ses fidèles, au cours de la célébration de la fête des Apôtres, célébrée le lendemain de la solennité des saints Pierre et Paul dans l’Église orthodoxe.

Un événement inespéré

«C’est pour nous un évènement extraordinaire, inattendu et qu’on ne pouvait pas espérer» déclare Mgr Job, joint par téléphone. Historiquement, les reliques de saint Pierre ont toujours été à Rome et la Ville éternelle était de ce fait une destination de pèlerinage orthodoxe. Il y a bien eu des reliques qui précédemment ont fait le voyage jusqu’à Istanbul, mais il s’agissait de reliquaires qui avaient été emportés par les croisés, et qui effectuaient, suite aux bonnes relations établies avec la communauté orthodoxe après Vatican II, leur «retour» vers leur patrie d’origine. Il s’agit cette fois de reliques de saint Pierre, et d’un «aller-simple» pour Constantinople, «un pas gigantesque de plus vers l’unité concrète», conclut l’archevêque orthodoxe de Telmissos.

Source: Vatican news

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Ordinations et engagements à vie

Ordination presbytérale de Aron Sisak

Action de grâces de l’ensemble de la Communauté, dimanche 2 juin 2019 à Tigery (91), à l’occasion de l’ordination presbytérale de Aron Sisak par Monseigneur Michel Pansard, évêque d’Evry-Corbeil-Essonne.

Mais également action de grâces en Hongrie puisque Aron est le premier prêtre hongrois de la Communauté.

 

Ordinations et engagements à vie durant l’été 2019

Cet été, des ordinations et engagements à vie auront lieu dans trois pays différents. Nous pouvons porter chacun de nos frères et sœurs, ainsi que leur famille, dans nos prières. Nous pouvons rendre grâce pour la réponse de chacun à l’appel du Christ et pour ces beaux moments communautaires qui s’annoncent dans chacun de ces pays !

 

Samedi 29 juin 2019 – KINSHASA

Ordination
Toussaint DUMBI
Engagements à vie
Isidore BINDUNGWA
Thomas FONTANET
Anatole MAKANZU
Sylvie NGEMI
Serge NGOLO
Gisèle POTO-POTO
Thomas PREVOST

 

Vendredi 23 août 2019 – Abbaye Notre-Dame des Dombes

Engagements à vie

Antonio ACHILLE
Philippe & Audrey ARIAL
Pradhappe AROUL
Ľudmila & Ľubomír ČEKAN
Andrea EULITZ
Thomas FONTANET
Veronika FÜRSTOVÁ
Laure GRIMONET
Jacek & Synara KURKOWSKI
Clémence LALLEMENT
Sibylle WISSELMANN

 

Samedi 31 Août 2019 – BURKINA FASO

Ordination
Rodrigue YAPI
Engagements à vie
Dominique Solange ASSALE
Christine ASSI
Jean DOULKOM
Ezéchiel et Claudine HEBIE
Abraham MEHIZAN
Viviane TAPSOBA
Albert ZONGO

 

Source: Chemin-neuf.fr

 

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Le Pasteur Christian Blanc élu à la tête du CNEF

mardi 4 juin 2019

Nancy Lefevre de la Commission juridique du CNEF prie pour l’ancien et le nouveau président    © Alliance Presse

Après trois mandats de trois ans à la tête du Conseil national des évangéliques de France (CNEF), Etienne Lhermenault pasteur de la Fédération baptiste de France est remplacé par Christian Blanc pasteur des Assemblées de Dieu de France.

La cérémonie de passage de témoin a eu lieu le mardi 4 juin lors de l’assemblée plénière de l’organisation faîtière des évangéliques de France. Arnaud Schaumasse, chef du bureau central des cultes au Ministère de l’Intérieur était présent ainsi que de nombreux responsables d’unions d’Églises évangéliques en France, des représentants de l’Eglise catholique, de la Fédération protestante de France (FPF), de la Cause, de l’Institut Biblique de Nogent (IBN) dont Etienne Lhermenault est directeur, de l’Alliance Biblique française, de la Société biblique de Genève et des Parcours Alpha.

Le désormais ex-président a décrit trois défis auxquels le CNEF et les évangéliques doivent faire face dans les prochaines années : «une prédication fidèle à la Croix, qui demande de répondre au défi de la formation et de la vocation», une évangélisation avec compassion «qui évite le double écueil d’une grâce à bon marché et d’un légalisme mortifère» et le «défi d’une présence dans la cité qui privilégie une voix prophétique plutôt que l’illusion d’une société chrétienne».

Christian Blanc a exprimé sa reconnaissance pour « l’investissement de qualité » d’Etienne Lhermenault à la tête du CNEF et a salué le soutien précieux de Brigitte, l’épouse du pasteur baptiste, dans ces fonctions. Le nouveau président du CNEF a déclaré vouloir « maintenir le cap » de son prédécesseur, et entend mener le CNEF à la manière d’un « berger ariégeois qui se positionne pour avoir une vue d’ensemble du troupeau »

Il s’agit de la première passation de pouvoir pour le CNEF créé en 2010 et qui représente environ 70% des Eglises évangéliques en France.

Source Evangéliques.info

 

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Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale

Communiqué suite à l’assemblée pastorale de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale

Communiqué du bureau de l’administration diocésaine du 13 mai 2019 :

Le 11 mai 2019 s’est tenue dans les locaux de l’Institut de théologie Saint-Serge et avec l’aide de la paroisse Saint-Serge, l’assemblée pastorale que son Éminence l’archevêque Jean de Charioupolis avait convoquée dans sa lettre pastorale du 22 avril 2019.

Cette initiative fait suite au désarroi suscité par la décision en date du 27 novembre 2018 prise par le Saint-Synode du Patriarcat de Constantinople d’abroger l’exarchat et du débat spontané qui s’est développé quand à l’avenir de notre Archevêché.

Après la célébration de la divine liturgie présidée par Monseigneur Jean, l’assemblée des prêtres, diacres et membres du conseil de l’Archevêché a entendu successivement les rapports des RP Jean Gueit (pourparlers en cours avec le Patriarcat de Moscou) et Alexandre Fostiropoulos (visite effectuée au siège du Patriarcat de Constantinople). Le RP Vladimir Yagello a présenté ensuite la position des membres favorables à la proclamation d’une autonomie ; le RP Jivko Panev, qui enseigne le droit canonique à l’ITO Saint-Serge, a exposé les raisons pour lesquelles une telle proclamation ne paraissait pas envisageable.

Le débat de deux heures qui s’en est suivi, dense et irénique, a mis en évidence la souffrance profonde subie par le corps ecclésial que constitue l’Archevêché ébranlé dans son intégrité et son identité. Dans sa conclusion, son Éminence l’archevêque Jean a expliqué qu’il n’avait pour sa part d’autre choix que de proposer une nouvelle solution canonique et qu’il considérait que la décision devait être prise dans les meilleurs délais afin d’éviter un démantèlement de fait de l’Archevêché.

Une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le 7 septembre 2019.

Source: http://exarchat.eu/spip.php?article2363

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Lettre d’un ami à un ami

Cher Georges,
J’ai lu la présentation  par La Croix de la semaine des abus sexuels.
Les réactions des Évêques sont apaisantes et toujours suivies de ” mais ”  .
Le comble est atteint avec les évêques africains  relativisant ces abus,  devant les conditions de misère et de famine .
Il faut pardonner localement et surtout ne pas porter plainte . Viols répétés et suivis d’avortements sous la contrainte.
Personne ne remet en cause le célibat des prêtres. Par condescendance ” une réduction à l’état laïc  ” serait accordée pour  un  mariage. Pourtant, pendant des siècles  le célibat ecclésiaste n’était pas la règle.
Les arguments sont fallacieux : même  les hommes mariés commettent des abus sexuels. !
A quand la grande réforme du droit canon. Faut-il  ” réformer ” cette église ?
En attendant  on peut arrêter de la subventionner .
Qu’en penses-tu ?

 

J…

 

 

 

 

Cher  J…

 
J’ai lu attentivement ton message.
D’abord un point de sémantique : ce n’est pas «  la semaine des abus sexuels » c’est un synode pour la prévention des abus sexuels dans l’Eglise Catholique Romaine.
Il me semble important de nommer les choses exactement pour éviter de transmettre un mauvais message.
 
Ensuite…
 
Tu soulèves plusieurs problèmes non nécessairement liés entre eux pour en arriver à une conclusion pour le moins surprenante.

 

la source d’information : La Croix est un excellent journal mais un article est toujours le reflet d’une position propre du journaliste avec un « chapeau » du rédac-chef qui doit « faire vendre ». La « source » d’une information c’est le lieu d’où elle émane. Je t’invite donc à lire les interview et compte rendu sur le sujet, du site Vatican News : https://www.vaticannews.va/fr.html pour te faire une idée juste  et personnelle de ce qui s’est passé et dit.

Pour les évêques d’Afrique, même problème : https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2019-02/protection-des-mineurs-selon-mgr-dogbo-il-faut-adapter-la-com.html

Le célibat des prêtres : sujet qui mérite débat…et n’est la solution ni a la raréfaction des vocations, ni à la pédocriminalité dans l’Eglise Catholique Romaine. l’Eglise Catholique Romaine à choisi depuis très longtemps d’appeler des hommes célibataires au sacerdoce. C’est un choix discutable, mais c’est le sien. La difficulté est de sélectionner des personne physiquement et psychologiquement apte à répondre à cet appel.  Pour avoir une vision détaillée de l’histoire du célibat sacerdotal dans l’Eglise Catholique Romaine voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Celibat_sacerdotal_dans_l’eglise_catholique

Le terme « réduction à l’état laïc » est obsolète depuis 1983 (nouveau code de droit canonique) mais apparemment pas dans la tête des catholiques. Depuis 1983, on utilise l’expression “perte de l’état clérical” qui peut se produire de diverses manières: par sanction pénale, ou, à l’inverse, par grâce reçue du Saint-Père. (Auparavant, “Réduction” n’exprimant nullement un mépris pour les laïcs mais signifiait “reconduit à l’état laïc” ce qui supposait une vision du Peuple de Dieu selon la théologie du concile de Trente, qu’a modifié et rectifiée Vatican II)

L’Eglise -et pas seulement l’Eglise Catholique Romaine- est « Ecclésia Reformata Semper Reformanda » : l’Eglise est réformée et est toujours à réformer. Et se réforme constamment.

Encore faut-il que les laïcs que nous sommes cessent de se comporter comme si l’ Eglise c’était « les autres », ceux qui ont le pouvoir, les clercs.
Je t’invite -si ce n’est déjà fait- à lire la « lettre au Peuple de Dieu » du pape François dans le texte . On y trouve entre autre ceci qui répond à beaucoup de tes questionnements : «  Il est impossible d’imaginer une conversion de l’agir ecclésial sans la participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu. Plus encore, chaque fois que nous avons tenté de supplanter, de faire taire, d’ignorer, de réduire le peuple de Dieu à de petites élites, nous avons construit des communautés, des projets, des choix théologiques, des spiritualités et des structures sans racine, sans mémoire, sans visage, sans corps et, en définitive, sans vie. Cela se manifeste clairement dans une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Eglise – si commune dans nombre de communautés dans lesquelles se sont vérifiés des abus sexuels, des abus de pouvoir et de conscience – comme l’est le cléricalisme, cette attitude qui « annule non seulement la personnalité des chrétiens, mais tend également à diminuer et à sous-évaluer la grâce baptismale que l’Esprit Saint a placée dans le cœur de notre peuple ». Le cléricalisme, favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des maux que nous dénonçons aujourd’hui. Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toute forme de cléricalisme. »

 

«En attendant  on peut arrêter de la subventionner »
Qui parle de quoi ? Qui est ce « on » ? Qui est ce « la » ? 
C’est tout le problème de notre manière de penser l’Eglise.
Ou bien comme tu l’écris tu te place à l’extérieur d’un machin qui t’intéresse et que tu soutiens -même activement et financièrement- et à ce moment-là, désolé, tu n’es pas chrétien.
Ou bien tu es à l’intérieur de l’Eglise, membre du Peuple de Dieu, et de cette église particulière, terriblement humaine, mais tendue vers le Christ, pécheresse mais justifiée dans et par l’amour de Dieu.
Tu peux arrêter de la « subventionner » c’est-à-dire de lui refuser les moyens de subsister. Mais c’est comme si tu arrêtait de t’alimenter sous prétexte que ta main est malade et que cela te déplaît.
Parce que, sauf à quitter l’Eglise Catholique pour une autre confession, tu es dedans ! Participant à ta place, mais en elle, à son péché comme à son salut.
C’est-à-dire à sa vie.

 

                Bien fraternellement
                       Georges
 

 

 

 

 

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Eglise grecque-orthodoxe de tradition russe en France

Communiqué de l’Archevêché
suite à l’Assemblée générale du 23 février

Communiqué de l’Archevêché – 23 février 2019

L’Assemblée générale extraordinaire (AGE) de l’Archevêché, constituée de tous les membres du clergé et des laïcs délégués des paroisses, s’est réunie à Paris, le 23 février 2019, pour délibérer sur la décision du Patriarcat œcuménique de “réorganiser le statut de l’exarchat”, publiée dans le Communiqué du 29 novembre 2018 du Saint-Synode. Le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique ayant décidé d’abolir le statut d’exarchat patriarcal, l’Archevêché devait décider selon l’article 34 des Statuts de l’union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale si, oui ou non, il souhaitait mettre un terme à son existence propre et que, par voie de conséquence, ses quelques 120 paroisses se subordonnent aux Métropoles grecques d’Europe occidentale.

Sous la présidence de Son Éminence Jean de Charioupolis, Archevêque dirigeant, les membres de l’AGE ont décidé statutairement, à une majorité de près de 93% des voix (191 sur 206), de ne pas dissoudre l’Archevêché, mais de le conserver comme entité ecclésiale unie selon sa forme primitive (Association fondée le 26 février 1924, J. O., 28.2.1924, №58, p. 2080). Le Conseil de l’Archevêché a pris acte de cette décision de l’AGE et va communiquer rapidement la décision à Sa Toute-Sainteté le Patriarche œcuménique de Constantinople ainsi qu’à son Saint Synode et enverra une délégation au Phanar pour remettre la lettre en mains propres.

Pour l’instant, la vie de l’Archevêché se poursuit comme à la veille de l’AGE. Notamment, dans les célébrations, l’Archevêque commémore le Patriarche œcuménique et le clergé paroissial commémore l’Archevêque selon la règle canonique.

Une nouvelle AGE sera convoquée ultérieurement, probablement en juin.

Source : http://exarchat.eu/spip.php?article2333

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