La Bible un Jardin de Vie
Exposition “La Bible un Jardin de Vie”
Horaires : 11h – 19h en semaine et 12h 30 – 19h les dimanches.
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Exposition “La Bible un Jardin de Vie”
Horaires : 11h – 19h en semaine et 12h 30 – 19h les dimanches.
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Ordinations presbytérales et diaconales
Ordinations à la Semaine Communautaire à Sablonceaux Lire la suite »
Se sont engagés au célibat à vie pour le Royaume et
ont fait professions perpétuelles dans l’Institut du Chemin Neuf :
Stéphanie BARBAN, Annadeline BURGNARD, Maria Olga DIAZ ESTEBAN,
Toussaint DUMBI, Maher EL HAGE, Damien GENBRUGGE, Thomas GEZE,
Jacqueline KANYANGE, Rita KISPÁL, Marie Jeanne KOFFI, Hubert NAGEL,
Sarah NG TIM HUNG, Gisèle NOIRAN, Séverine PEROUSE DE MONTCLOS,
Ryan RABATHALY, Yvon-Amour SIMBARE, Áron SISAK, Christian SOLOFONIRINA
Maureen SOOKAHET, Goh Rodrigue YAPI.
Se sont engagés à vie dans la Communauté du Chemin Neuf :
Stéphanie BARBAN, Annadeline BURGNARD, Maria Olga DIAZ ESTEBAN,
Toussaint DUMBI, Maher EL HAGE, Damien GENBRUGGE, Mauro & Antonella GHIGNONE, Thomas GEZE, Jacqueline KANYANGE, Rita KISPÁL, Marie Jeanne KOFFI,
Hubert NAGEL, Séverine PEROUSE DE MONTCLOS, Raphaël & Marie SALMON,
Yvon-Amour SIMBARE, Áron SISAK, Goh Rodrigue YAPI.
Engagements à Vie 2018 Lire la suite »
Que devient le Monastère de Tibhirine
Faisons tout d’abord un petit rappel historique. Les trappistes (moines cisterciens de la stricte observance) se sont installés une première fois en Algérie au 19ème siècle entre 1843 et 1904 à Staoueli à 20 km d’Alger. Ils étaient plus de 100 moines.
En 1984 la communauté élit un nouveau prieur le père Christian de Chergé. Après avoir tous décidé de rester en 1993 malgré les menaces et les événements tragiques de la décennie noire, sept d’entre eux sont enlevés dans la nuit du 26 au 27 Mars 1996 et exécutés en Avril ou Mai 1996.
Avec la venue de 5 moines d’autres abbayes, les 2 « rescapés » frère Amédée et frère Jean-Pierre essaient de relancer la vie monastique. Les normes exigées de sécurité ne s’accordent pas au rythme cistercien de prière et de travail. Aussi, après avoir planté environ 1 600 arbres fruitiers, pommiers surtout, ils confient en Mai 2001 le domaine au diocèse d’Alger qui appelle le père Jean-Marie Lassausse prêtre de la Mission de France. Celui-ci a une formation agricole et avec deux ouvriers algériens Samir et Youssef ils exploitent les 8 ha de cultures principalement des arbres fruitiers.
En 2010 Xavier Beauvois réalise un film « Des hommes et des Dieux » sur les moines de Tibhirine qui retrace leur vie quotidienne et leurs angoisses face à la montée de la violence dans le pays durant les mois précédant leur enlèvement. Ce film a un succès considérable compte tenu du sujet (plus de 3 millions de spectateurs) et contribue à la notoriété du monastère en France et à l’international .
En Août 2016 le diocèse d’Alger en la personne du père Paul Desfarges appelle la Communauté du Chemin Neuf à prendre la suite. Le père Henri Teissier évêque d’Alger de 1988 à 2008 avait déjà demandé à de nombreuses communautés de venir.
Quel est le rôle de la Communauté du Chemin Neuf (CCN) aujourd’hui ? Il est de plusieurs ordres : maintenir une vie de prière et une tradition d’hospitalité en ce lieu dédié à la fraternité, entretenir les lieux et exploiter les terres agricoles, élargir sa vocation pour l’Unité des Chrétiens au dialogue entre les personnes de religions différentes.
Actuellement nous parons au plus pressé l’exploitation agricole, l’entretien de la maison et l’accueil des nombreux visiteurs qu’ils soient des membres des communautés chrétiennes d’Algérie dans une hôtellerie d’une dizaine de lits, des familles d’expatriés, de quelques groupes de touristes mais surtout des visiteurs algériens de plus en plus nombreux attirés par ce lieu de mémoire. Ces visiteurs se chiffrent par centaines chaque mois. Certains viennent par exemple par amitié car beaucoup d’entre eux ou de leur famille ont été soignés par le frère Luc (Frélou!) Mais si les sept moines sont martyrs c’est à dire témoins de leur foi et de leur amitié pour le peuple Algérien ; on peut dire aussi pour reprendre l’expression de l’écrivain Karima Berger que « c’est l’hospitalité Algérienne qui a été martyrisée à Tibhirine », nos visiteurs veulent en témoigner.
La présence de la CCN se limite aujourd’hui à trois frères, deux prêtres Eugène et Bruno, Yves et une sœur célibataire consacrée Félicité qui a pris la suite du père Jean-Marie Lassausse pour les travaux agricoles avec les fidèles Youssef et Samir. Ils reçoivent des aides bénévoles ponctuelles.
Pour l’entretien de la maison les besoins sont importants. Le monastère dont certains bâtiments ont plus de 100 ans et d’autres datent des années 1950 a été érigé pour héberger une vie commune de cinquante moines ! L’ancienne ferme coloniale du 19ème a un besoin urgent de refaire sa toiture (notre photo – un semi-remorque de tuiles). L’hôtellerie manque de confort. Le chauffage central n’a pas fonctionné depuis plusieurs décennies….
Que nous réserve l’avenir nous ne le savons pas mais Tibhirine est un pont entre les peuples Algériens et Français, entre l’Islam et le Christianisme.
Site internet du monastère de Tibhirine
Page Facebook du monastère de Tibhirine
Bibliographie sur les moines de Tibhirine géré par l’abbaye d’Aiguebelle
ccn
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En mai 1996, sept moines trappistes étaient sauvagement assassinés en Algérie. Depuis deux ans, une nouvelle communauté catholique s’est installée à Tibhérine. Alors que l’enquête n’a toujours pas déterminé les vrais responsables du massacre, nous avons rencontré ces quatre religieux décidés à vivre leur foi en terre d’islam, malgré les dangers qui demeurent.
Elle est toujours là, perchée sur le rocher Abd el-Kader qui surplombe le village. La Vierge de l’Atlas n’a jamais cessé de contempler Tibhérine, veillant sur les villageois et sur le monastère. Elle a tout vu: l’indépendance de l’Algérie, le repli de l’abbaye sur quelques hectares après la nationalisation de ses terres, et bien sûr le drame de 1996, au plus fort de la guerre civile: l’enlèvement et l’assassinat des sept moines catholiques, annoncé le 21 mai dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé (GIA). Un sacrifice qui a acquis une dimension planétaire avec le film Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois (2010), et qui a laissé ici des cicatrices aussi profondes que les vallées de la région.
Vingt-deux ans après, une nouvelle communauté religieuse s’est installée à Notre-Dame de l’Atlas. Depuis deux ans, dans une grande discrétion, père Eugène, sœur Félicité, frère Yves et frère Bruno de la Communauté du Chemin Neuf (1) ont décidé de faire revivre l’esprit des moines dans ces montagnes meurtries par ce que les Algériens appellent désormais «la décennie noire».
À la suite des moines cisterciens, ils se sont installés dans ce monastère perché à 1000 mètres d’altitude au-dessus des gorges de la Chiffa, une merveille naturelle connue pour le ruisseau des Singes où les Algérois aiment à se rendre en famille. Un havre de paix à une centaine de kilomètres au sud de la capitale où la terre est fertile et la nature généreuse, grâce à des sources d’eau abondantes qui permettent l’irrigation des cultures. «Tibhérine» signifie, en langue tamazight, «les jardins potagers».
À l’image de père Eugène, un ancien médecin passé par l’Afghanistan et la jungle congolaise, les nouveaux habitants de l’abbaye sont des baroudeurs de la foi ayant déjà servi l’Église dans les endroits les plus reculés. Eugène a accepté de s’installer à Tibhérine après un temps de réflexion. «C’est un beau cadeau d’être ici, nous prenons la suite des moines qui sont restés à Tibhérine par amour de Dieu et des Algériens. Avant de m’en aller pour le monastère, je suis parti faire une retraite et j’ai compris que la Vierge avait reçu notre projet ; je savais que nous serions guidés une fois sur place.» Eugène a été ordonné prêtre en 1986 puis a consacré sa vie à l’Eglise. «Le testament de Christian de Chergé (un des moines assassinés, qui avait accepté par écrit une mort violente au nom de sa foi, ndlr) nous montre le chemin. C’est un prophète car il voit loin, il sent bien qu’un rapprochement est possible. Il a une vision de Dieu qui ne nous sépare pas. Les moines font vœu de stabilité, ils sont enterrés là où ils sont morts.»
«Le café est prêt. Viens!» Au téléphone, Youssef appelle frère Yves, 75 ans, un autre religieux du monastère, fine barbe blanche et yeux bleus perçants, qui a consacré sa vie à la spiritualité de saint Ignace. Chaque matin, les frères se retrouvent avec Youssef et Samir, les deux ouvriers agricoles originaires du village qui, comme leurs pères avant eux, partagent la vie de ces hommes de religion. En apparence, la vie s’écoule paisiblement. Le monastère produit à nouveau du fromage, des confitures et du miel dont la vente permet de rémunérer les deux ouvriers agricoles et les dépenses courantes des frères. Depuis la fondation de l’abbaye en 1938, l’activité agricole a permis de créer des liens solides avec les habitants des villages voisins. Un temps, les paysans de la vallée venaient même y utiliser le pressoir pour fabriquer leur huile d’olive.
Mais le temps de la paix n’est pas encore revenu: aujourd’hui, les frères sont tenus de sortir dans le village accompagnés d’une escorte policière, et vivent le plus souvent reclus derrière les murs du monastère, surveillés jour et nuit par des gardiens communaux installés face à l’entrée.
La Communauté du Chemin Neuf tente tant bien que mal de faire perdurer l’esprit de Tibhérine en continuant le travail de dialogue interreligieux commencé par les moines assassinés. C’est le Ribat es-salam – le Lien de la paix -, fondé par le père Christian de Chergé en 1979, qui consiste en des rencontres avec les autorités religieuses musulmanes, notamment la communauté soufie et son représentant, le cheikh Bentounès. Ce lien, Père Eugène le résume ainsi: «Pour nous, Tibhérine doit être un espace de dialogue avec les Algériens. Une passerelle plutôt qu’un mur.»
Des visiteurs venus de tout le pays toquent chaque jour à la porte métallique noire du monastère, celle-là même par laquelle les habitants de la vallée sont entrés pendant près de cinquante ans afin de se faire soigner par le frère Luc, le médecin. Il s’agit «d’accueillir l’amitié de l’autre, comme Marthe et Marie accueillaient l’amitié de Jésus à Béthanie», résume Jean-Marie Lassausse, prêtre et agronome, qui a passé quinze ans à cultiver la terre du monastère et à découvrir l’héritage spirituel des frères, avant de passer la main. Ouvrir les portes aux visiteurs, quelles que soient leurs confessions, «c’est le chemin pour que les barrières de la langue, de la culture et des traditions s’estompent». C’est la statue de la Vierge qui remporte le plus franc succès auprès des visiteurs algériens qui enchaînent les selfies. Frère Bruno qui a appris l’arabe en Égypte puis étudié l’islamologie au Caire l’explique ainsi: «La Vierge Marie est un pont entre l’islam et le christianisme. Marie est souvent citée dans le Coran comme la mère de Jésus. Les musulmans lui vouent aussi une dévotion.» Les visites s’achèvent dans le cimetière du monastère, où les sept moines assassinés reposent côte à côte, comme ils l’étaient dans leur foi, dans leurs doutes, et peut-être dans leur peur, jusqu’à la mort. Les stèles de marbre blanc affichent leurs prénoms, Christian, le responsable de la confrérie ; Célestin, l’hôtelier ; Luc, le médecin ; Christophe, l’agriculteur ; Michel, le cuisinier, et les frères Bruno et Paul, qui étaient arrivés au monastère la veille de leur enlèvement, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996.En 2016, quatre religieux de la Communauté du Chemin Neuf se sont à nouveau installés à Tibhérine.
Ce matin, un groupe d’une dizaine de visiteurs suivent frère Yves. Parmi eux, Souleymane, originaire de la région se souvient de frère Luc, «Frélou» de son surnom, interprété par Michael Lonsdale dans Des hommes et des dieux. «Il m’a soigné pour une otite en 1966 à l’âge de 6 ans. Les moines étaient des personnes d’une grande humanité qui priaient Dieu chaque jour.» Youcef Sekini, un autre visiteur, en convient: «Ils étaient une source de bonheur, ils ont choisi de rester au côté du peuple algérien pendant la décennie noire. C’est une preuve d’amour que nous ne pouvons oublier.»
La vie des catholiques en Algérie n’est pas simple. L’Eglise nationale compte 5000 fidèles répartis sur quatre diocèses qui sont menacés depuis 2008 par l’application de plusieurs lois, notamment l’ordonnance 06-03 qui limite la pratique des religions non musulmanes. Le prosélytisme non musulman constitue une infraction criminelle passible d’une amende d’un million de dinars (7500 euros) et d’une peine de cinq ans de prison pour quiconque «incite ou contraint un musulman à se convertir à une autre religion». Les personnes qui fabriquent ou distribuent des documents dans l’intention «d’ébranler la foi» d’un musulman peuvent se voir infliger cette peine.
Mgr Desfarges en est convaincu, «la suspicion des musulmans et des autorités augmente à cause des Églises évangéliques. Contrairement à nous, elles sont dans une dynamique de conversion de natifs algériens et de rejet de l’islam». Pour l’évêque, «c’est leur activisme qui a provoqué la rédaction de cette ordonnance qui nous mettrait tous hors la loi si elle était vraiment appliquée».
La presse arabophone qui mène une campagne contre le prosélytisme évangélique organise cet amalgame en illustrant systématiquement ses articles par des photos de la basilique Notre-Dame d’Afrique, à Alger. Pourtant, l’évêque confie ne pas se sentir menacé en Algérie: «Parfois, des musulmans frappent à nos portes. Nous prenons le temps d’un long discernement afin de vérifier qu’il s’agisse d’une réelle expérience spirituelle. La difficulté de certains chrétiens algériens vient de leurs familles. Parfois, cela peut être très difficile, certains sont déshérités.»
Le décret en béatification des 19 ecclésiastiques tués pendant les années noires, signé en janvier dernier par le Vatican, fait la joie de la communauté catholique algérienne malgré certaines inquiétudes. Il concerne Mgr Pierre Claverie tué en août 1996 par une bombe déposée dans l’enceinte de l’évêché d’Oran, et 17 religieux tués entre 1993 et 1996, dont les moines de Tibhérine.
«Nous souhaitons construire une humanité avec ce que nous avons et avec ce que nous sommes», résume le père Christian Reille en visite au monastère. Les béatifications n’étaient pas une évidence pour celui qui a rejoint la communauté jésuite de Constantine en 1970: «A titre personnel, j’étais contre, par crainte de blesser les Algériens. 99 imams ont aussi été tués. Des centaines de milliers de victimes innocentes ont perdu la vie pendant le conflit. Ils étaient pour leur immense majorité des Algériens.» Ne pas donner le sentiment d’une autocélébration, c’est le dilemme auquel est confrontée la communauté. «Notre vocation ici, poursuit ce père jésuite, est d’être ouvert à ce pays qui est magnifique. Dieu fait partie de la vie des Algériens. Nous devons favoriser le dialogue entre les religions. Etre chrétien seul dans son coin est inutile, nous croyons que nous avons quelque chose à faire ensemble.»
(1) Fondée par le père jésuite Laurent Fabre, à Lyon, en 1973, à partir d’un groupe de prière charismatique, la Communauté du Chemin Neuf, à vocation œcuménique, compte aujourd’hui près de 2 000 membres permanents répartis dans 26 pays.
(2)Retour à Tibhirine, Cerf, 144 p., 15 €. Le même éditeur publiera aussi les autobiographies spirituelles des moines assassinés: Heureux ceux qui espèrent, 448 p., 22 €.
Crédits photo : Chris Huby / Le Pictorium
Article du Figaro Magazine paru dans FOI revue de la Communauté du Chemin Neuf: https://www.chemin-neuf.fr/fr/actualites/5b34f88d396588123da6e614/tibherine:-vingt-deux-ans-apres,-les-moines-sont-de-retour
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21 Juin 2018
Le discours du Pape au COE
Dans son homélie, le pape François a mis l’accent sur le fait que l’humain est appelé à se mettre en route, de sa naissance à sa mort. « Marcher. L’homme est un être en chemin… Le cœur nous invite à marcher, à atteindre un but. Mais marcher est une discipline, un effort; il faut de la patience quotidienne et un entraînement constant. Il faut renoncer à beaucoup de chemins pour choisir celui qui conduit au but et vivifier la mémoire pour ne pas la perdre… Dieu nous appelle à cela, depuis les débuts… Jésus nous en a donné l’exemple. Pour nous, il est sorti de sa condition divine et il descendu parmi nous pour marcher, lui qui est le Chemin.»
Homélie du pape dans la chapelle du COE, 21 juin 2018. © Magnus Aronson
Fondé en 1948, le Conseil œcuménique des Eglises (COE) rassemble les Eglises orthodoxes, anglicanes, méthodistes, baptistes, luthériennes et réformées du monde entier, mais pas l’Eglise catholique, avec laquelle il a entretenu des relations complexes. La visite du pape s’inscrit dans son programme «Marcher, prier et travailler ensemble». Elle est le résultat de cinq années d’efforts de la part des responsables du COE pour le persuader de venir à Genève après sa nomination en 2013. Une cinquantaine d’observateurs du Vatican participent aux travaux des comités du COE traitant de questions telles que la promotion de la paix, la doctrine religieuse et l’éducation.
Cette visite au Conseil œcuménique des Églises et à l’institut oecuménique de formation de Bossey est un choix personnel du pape, qui voulait clairement éviter que d’autres sujets viennent éclipser la dimension œcuménique de sa journée à Genève.
Le discours du Pape François a été salué par le représentant du Patriarcat de Constantinople: l’archevêque Job de Telmessos qui partage ses impressions : « Le Pape François exhorte à un «nouvel élan évangélisateur» permettant à l’unité de «grandir». Et c’est depuis la tribune du COE qu’il est venu interpeller les chrétiens les appelant à marcher ensemble selon l’Esprit. Devant les membres de ce centre qui célèbre son 70e anniversaire, le Saint-Père a invité à une «charité démesurée» capable de «pardonner sans limite et d’être ensemble comme des frères et des sœurs réconciliés». Suite sur: https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2018-06/pape-francois-geneve-wcc-entretien-representant-orthodoxe.html
Visite du Pape François pour les 70 ans du COE à Genève Lire la suite »
Du 9 au 13 juillet 2018 à Sees,
les Avents – Amitié entre chrétiens organiseront leur session annuelle sous le thème :
« Envoyés en mission ».
Avec l’intervention d’Eric Boone, Eric Brauns, Agathe Brosset et Marianne Seckel.
En savoir +
Renseignements :
Email : f.e.wild@orange.fr
www.avents-unite-des-chretiens.org
Semaine œcuménique
Semaine œcuménique des Avents – Amitié entre chrétiens Lire la suite »
Notre soirée débute à 18 h 15 par l’assemblée générale de notre association suivie de notre rencontre sur le Sacrifice, à 20 h 15.
La mort de Jésus, un sacrifice ? et la messe ? Lire la suite »
*le titre est du webmestre
Souvent la question est posée, et en elle même elle renferme la complexité des églises vieilles- catholiques.
Une minorité de fidèles, de religieuses, de prêtres suivent l’archevêque Kowalski et ses innovations et forment l’Eglise Mariavite dite de « Felicianow « : le titre de l’Eglise est « Eglise Catholique Mariavite », leur nombre va décroitre, et actuellement ne restent que quelques sœurs-prêtres… Il est à noter que ce groupe n’appartient pas au conseil œcuménique des Eglises et qu’il est uniquement en Pologne et parfois il y a confusion avec les Vieux-Catholiques Mariavites.
Il faudra attendre 1972 pour que l’intercommunion entre l’Eglise Vieille-Catholique Mariavite et le Siège d’Utrecht (et non l’Union) soit rétablie.
A ce jour cela n’est pas encore fait .
Nous touchons là les limites d’une diversité dans l’unité .
Notons que les choses avancent avec une volonté ferme des deux côtés :
Il faudra certainement encore du temps pour que les choses soient clarifiées. Mais comme nous l’avons vu les liens spirituels et de communion existent. [2]
Fr M.Elie-Joseph
Les Eglises Vieilles-Catholiques vers l’unité sans l’uniformité* Lire la suite »
Au début, il s’agissait d’un mouvement intérieur visant à une réforme du clergé polonais, mais après un conflit avec des évêques polonais elle est devenue une Église séparée et indépendante qui compte actuellement suivant ses chiffres plus de 35 000 fidèles dont environ 5 000 familles en France
Le nom de « mariavite » vient des mots latins : Mariae vitam (imitans) – ([celui qui imite] la vie de Marie).
Ces deux textes ( le projet de relatio de 1964 et celui de 1987 ) se répondent et marquent le fait que la commission en 2012 voulait marquer déjà les acquis d’un dialogue commun .
Une autre source à consulter: le décret ” Dominus Jésus” chap. 17, qui fait la distinction entre Eglises et communautés ecclésiales sur la base de la validité du sacrement de l’ordre et de l’eucharistie.
On peut donc penser a bon droit que -dans la mesure ou l’ Eglise Mariavite est reconnue comme église Vieille-Catholique- cela s’applique à elle.
La paroisse ste Marie à Paris est fondée en 1972
Mgr M. André LE BEC, évêque, a été consacré le 21 Octobre 1979
La province et diocèse de France est érigé en 1989 et suite à l’effondrement du bloc communiste, la consécration épiscopale de Mgr M. André LE BEC est reconnue en 1993 dans l’église de Varsovie par l’évêque-primat.
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