Les églises et le vote du 7 mai
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Dans l’église de la Réconciliation, il lance un appel à s’engager pour ce “ministère de communion” entre chrétiens : “Si nous ne nous devions employer qu’une seule image, nous utiliserions celle de la guérison. Réconcilier revient avant tout à guérir les maux de l’histoire, les cicatrices du temps, les incompréhensions mutuelles, les conflits de mémoire, les haines fratricides. En ce sens, la division entre chrétiens à laquelle nous entendons répondre en priant pour l’unité des Églises est une blessure spirituelle, aux responsabilités partagées – acceptées ou non. De fait, à l’ère œcuménique et à l’heure de la recherche de l’unité, il ne peut y avoir de réconciliation sans pardon. D’ailleurs, pour saint Jean Chrysostome, la réconciliation ne souffre pas l’attente. Si nous voulons être de véritables acteurs de réconciliation, nous devons prendre nos responsabilités, et être prêts à faire le premier pas.”
Texte complet: http://www.taize.fr/fr_article21841.html #taizé #Bartholomée#Oecuménisme #Unité
Visite du patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée à Taizé Lire la suite »
Découvertes de la rencontre du 9 janvier
Il s’agissait lors de cette séance, de voir ce que les textes permettent de conclure sur les points que nos Eglises interprètent différemment, concernant la virginité de Marie, et l’éventualité que Jésus ait eu des frères et des sœurs.
Que déduire de la suite des relations entre Marie et Joseph ?
Deux groupes ont ensuite travaillé sur des thèmes différents :
De ces recherches, passionnantes, nous avons déduit que ce que nous avons trouvé par l’examen des mots, nous donne à propos de Jésus Christ, des richesses de sens beaucoup plus importantes pour notre foi, que de savoir si Jésus a eu des frères et des sœurs !
Car il est bien l’UNIQUE.
Lire le compte rendu complet sur: La Bible à Rouen
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lors d’une eucharistie présidée par Mgr Teissier, archevêque émérite d’Alger
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12 MARS 2017
La pasteure Marie-Odile Wilson se réjouit que les communautés chrétiennes aiguisent leur sensibilité écologique.
Un article du journal La Croix de la mi-février fait état du passage récent et enthousiaste à l’agriculture bio de l’abbaye de Notre-Dame de Maylis dans les Landes, dont les moines suivent ainsi l’exemple d’une grosse poignée d’autres abbayes en France, engagées sur ce chemin depuis plus ou moins longtemps, comme les bénédictins de la Pierre-qui-Vire dans le Morvan.
Ce qui paraît intéressant ici, c’est ce qui a provoqué le déclic de cette communauté il y a trois ans. Il a fallu une rencontre entre deux facteurs : une infestation d’un charançon résistant aux traitements chimiques, et la parution de l’encyclique Laudato si’ (2015).
La réalité de la vie confrontée à la puissance de la parole, voilà qui devrait donner courage et audace à tous les prédicateurs du monde ! Certes, l’exhortation ne suffit pas toujours, hélas, à faire changer le regard de ses auditeurs, mais il arrive parfois que, confrontée à la réalité, elle germe et produise alors, comme dans cet exemple-ci, une conversion dans la réflexion, suivie d’une transformation radicale de l’action.
Dans ce cas précis, la conversion est effectivement profonde, puisque les moines ont choisi de passer de l’agriculture intensive et chimique à la permaculture. Nous pourrions le lire comme une parabole de ce que nous sommes tous, à notre place, appelés à faire.
Spiritualité, culture et attention
En effet, quand le frère Joseph déclare : « Avant, nous cherchions à protéger la plante, maintenant, nous nous demandons comment nourrir le sol », nous pouvons y entendre une invitation à penser plus globalement notre action, non plus sur le court terme, la productivité, et ce quels que soient nos champs d’activité, que sur le long terme, la préservation, le respect, le soin. Et cela vaut aussi pour nos relations humaines.
Il n’est plus question de prise de pouvoir, de possession, mais de mise en relation, et ici tant au niveau des plantes que des humains. Car il est question de l’attention à ce qui peut permettre au sol d’être mieux nourri, grâce aux végétaux que l’on y fait pousser, d’attention à la plante elle-même que l’on veut produire, en lui adjoignant des aides, des plantes – compagnes qui lui feront du bien. Voilà qui pourrait aussi fort utilement s’appliquer à notre société, à notre environnement humain.
En outre, ce mode de culture appelle à une mise en réseau entre les différents acteurs, localement pour le bon fonctionnement des choses : animaux, plantes et humains agissant en synergie pour obtenir un résultat optimal. Mais aussi réseau plus large entre utilisateurs de bonnes pratiques, pour le partage des découvertes, des méthodes, des processus.
Écologie et interdépendance
Cela aussi est un beau modèle de société. C’est le frère Joseph qui déclare encore dans l’article : « C’est un nouveau regard sur le frère et sur Dieu. » Voilà donc une belle démonstration de ce lien indéfectible que l’on a trop voulu ignorer dans les dernières décennies, entre l’humain, la nature et la spiritualité. Il ne s’agit de rien d’autre que de viser à notre cohérence interne, à retisser notre unité intérieure, entre notre physiologie, notre action et notre foi.
C’est sans doute cette unité-là qui nous aidera à éviter de tomber dans les tentations multiples de notre monde, individualisme, consumérisme à outrance, prise de pouvoir sur la nature et sur le frère.
Il est bon, utile et urgent de redécouvrir notre interdépendance, elle s’exprime sur de nombreux axes de notre vie.
Il est bon, utile et urgent d’en prendre grand soin, aussi bien pour nous, individuellement, que pour notre société, comme pour la Création.
Il est aussi réjouissant de voir que des communautés chrétiennes prennent leur part dans ce travail de fond-là, pour nourrir notre terreau commun, pour être le levain de la pâte, le sel de la terre, pour nous inviter, nous aussi à entrer dans ce cheminement-là.
Agriculture biologique : des monastères se convertissent Lire la suite »
En mémoire du Père François Lancelot (soc)
En 1997, j’étais étudiant à Rennes en troisième année d’audiovisuel. Cette dernière année était consacrée à la réalisation d’un projet de fin d’études. Fiction, reportage, documentaire???
En quête d’inspiration et d’idées, je fus attiré curieusement par le Mont Saint Michel, ce roc pyramidal, isolé sur l’une des plus vastes et plus étranges plages du Monde. Au détour de la Grand Rue, j’y fis la connaissance de François Lancelot, membre de la communauté Monastique dirigée à l’époque par André Fournier. Très vite le Père François s’imposa comme étant un personnage “à part” et à “part entière”. Mon idée de projet était née, et ce serait donc un documentaire sur sa vie.
Cet homme, à la fois plein d’humour, d’originalité, d’espièglerie, mais aussi parfois tête en l’air mais toujours de conviction devint malgré lui le sujet de mon projet de fin d’études. Passionné depuis toujours de photographie, François accepta de jouer modestement “la Star”, de s’ouvrir une fois de plus à l’autre via un média qu’il ne connaissait pas forcément bien.
L’ensemble de ma petite équipe, Cédric Fouré (Image), Séverin Favriau (SFv Fv) (son) et Manfred Noël (Lumière) fut admirablement accueillie par l’ensemble de la communauté. Très vite, micro, perche, caméra et lumière disparurent. François en avait fait une totale abstraction.
Chronologiquement, en s’appuyant sur ces propres photos, François se raconta on ne peut plus simplement, modestement, passionnément. Ses origines, son parcours, ses passions, son postulat, ses doutes et plus que tout sa vocation.
Casquette vissée sur la tête, barbe blanche, déambulant dans cet incroyable et majestueux monastère dont il faisait indéniablement “parti des murs”, le père François a toujours été pour tous les Montois un être attentionné.
Bien au-delà de tout cela, ce tournage fut aussi l’occasion de découvrir le Mont saint-Michel comme peu de monde. Quel privilège que ce mémorable 1er mai 1998: Tourner dans une abbaye fermée au public!
Aussi je n’oublierai jamais ma dernière question ouverte: – “François, si je te laisse trente secondes pour conclure…”
Quasiment 20 ans après, jour pour jour, à 97 ans François vient de vivre sa passionnante conclusion qu’il exprimait, plein d’entrain, de joie mais aussi d’impatience… “Alors… on continue!”
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De l’Islam au “Catho style” Lire la suite »
En librairie, le 1er mars 2017
Quels désaccords, quelles différences entre catholiques et protestants ?
Pour fêter le cinq centième anniversaire de la Réforme, événement fondateur du protestantisme, deux personnalités du monde chrétien engagées dans le dialogue œcuménique « s’affrontent » et mettent en lumière les fondements historiques et théologiques de leur propre Église.
Avec courtoisie mais sans concession et avec beaucoup de pédagogie, ils discutent de thèmes variés et fondamentaux qui renvoient aussi bien à la foi qu’au dogme et à l’actualité. Un débat passionnant, plein de fougue et d’intelligence.
Jean-François Clavairoly est pasteur, président de la Fédération protestante de France depuis 2013. Il a publié en Paroles d’alliance, Dialogue entre un pasteur et un rabbin sur la société française avec Haïm Korsia, grand rabbin de France (François Bourin, 2011).
Michel Kubler, est prêtre, théologien, ancien rédacteur en chef de La Croix. Il dirige à Bucarest, le Centre œcuménique Saint Pierre – Saint André. Il a publié chez Bayard en 2014, Petit parcours de foi.
Loup Besmond de Senneville est journaliste au service religion du quotidien La Croix. Il a publié chez Bayard en 2014 Chercher Dieu et veiller sur l’homme. Repères pour une éthique chrétienne, avec Xavier Lacroix.
Format : 14,5 x 19 cm, 270 pages, 16,90 euros.
@Bayard_Ed
Protestants et Catholiques: ce qui nous sépare encore Lire la suite »
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