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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

Église Vieille-Catholique de l’ Union d’ Utrecht

L’Église Vieille-Catholique,
dite aussi Union catholique internationale d’Utrecht

Elle regroupe depuis 1870 des fidèles qui s’affirment catholiques mais qui refusent le dogme de l’infaillibilité pontificale et surtout la juridiction universelle de l’évêque de Rome. Ces Églises autocéphales se sont rassemblées à partir de 1889 et forment une unité autour de l’IBK (Internationalen Altkatholischen Bischofskonferenz, en français Conférence internationale des évêques vieux-catholiques ou CIE) sur la base de la Déclaration d’Utrecht. Les membres de cette Église, particulièrement en Suisse, préfèrent la dénomination Église catholique-chrétienne. Il existe aussi d’autres groupes se proclamant « vieux catholiques », mais qui ne sont pas membres de l’Union d’Utrecht.

Historique

L’Église « vieille-épiscopale » d’Utrecht

L’Église catholique dans les Provinces-Unies (Hollande) avait été profondément désorganisée par la Réforme, au point que Rome avait dissous les évêchés. Mais il subsistait d’importantes communautés catholiques placées sous l’autorité du vicaire apostolique de la Mission de Hollande. Les offices étaient célébrés en secret et les laïcs avaient aussi un poids plus grand dans le gouvernement de l’Église.

En 1691, les Jésuites accusent le vicaire apostolique Petrus Codde de favoriser l’hérésie janséniste. Clément XI le suspend de ses fonctions de vicaire apostolique en 1701. Il refuse de se soumettre, jusqu’à sa démission en 1703. Ajoutons que les Jansénistes fuyant la persécution exercée par Louis XIV contre eux étaient relativement nombreux sur le territoire relevant de sa juridiction. Ils profitaient, comme beaucoup, du climat de relative tolérance religieuse existant aux Provinces-Unies. Cette présence s’accrut encore à partir de 1713 et de la proclamation de la Bulle Unigenitus par Clément XI.

Mgr Varlet

 

Mgr Dominique-Marie Varlet, évêque in partibus de Babylone, consécrateur des premiers archevêques vieux-catholiques d’Utrecht

 

 

En 1723, les Chanoines d’Utrecht, insatisfaits du vicaire apostolique nommé par Rome, décident d’élire Cornelius Steenoven comme archevêque d’Utrecht. Il est consacré évêque par Mgr Dominique Marie Varlet, un ancien évêque coadjuteur de Bossuet, qui avait été écarté de sa charge pour jansénisme et nommé évêque in partibus de Babylone. Le Pape répliqua par une excommunication du nouvel archevêque et de ses fidèles. La rupture avec le Saint-Siège est consommée. Cette rupture s’accentua encore quand un évêché catholique romain fut rétabli à Utrecht en 1851, puis le rejet par l’Église vieille-épiscopale d’Utrecht du Syllabus en 1864, ainsi que des dogmes de l’Immaculée conception et surtout de l’Infaillibilité pontificale.

Les conséquences de Vatican I

La proclamation du dogme de l’Infaillibilité pontificale en 1870 est rejetée par un certain nombre de fidèles et de prêtres, particulièrement dans les pays germaniques (Allemagne, Autriche, Suisse). Dans ces pays, des Églises se mettent en place à partir des réseaux de catholiques libéraux qui existaient auparavant. Dès le début, l’Archevêque “Vieil-épiscopal” d’Utrecht propose son assistance spirituelle et sacramentelle à ces groupes, notamment pour la Confirmation des enfants.

En septembre 1871, un congrès à Munich rassemble plus de 300 représentants de ces groupes, mais aussi des observateurs anglicans et protestants. Les grandes figures de ce congrès sont Hyacinthe Loyson et Ignaz von Döllinger, deux prêtres et théologiens catholiques opposés à l’Infaillibilité pontificale et qui viennent d’être excommuniés. Lors de ce congrès, l’archevêque « vieil-épiscopal » d’Utrecht, Mgr Loos, est reçu en triomphe. Plusieurs congrès vont alors se réunir pour organiser et structurer l’Église. En 1874, la discipline du célibat des prêtres est abandonnée dans certaines églises et, la même année, une faculté de théologie catholique-chrétienne est fondée au sein de l’Université de Berne. En 1877, les langues vernaculaires sont adoptées au sein de la liturgie.

L’organisation des « vieux-catholiques »

En 1889, une union de ces Églises est établie sous le nom d’Union d’Utrecht. Elle décide de lancer des missions vers l’Angleterre et l’Amérique du Nord. Elle confie cette tâche àMgr Arnold Harris Matthew et Joseph-René Vilatte, mais ces derniers abandonnent la communion avec Utrecht, laissant dans leur sillage de nombreux groupes et évêques errants se proclamant « vieux-catholiques ». Elle établit des liens d’intercommunion avec la Communion anglicane en 1931 par l’Accord de Bonn (Bonn Agreement), et se rapproche aussi avec d’autres groupes issus du catholicisme, mais en conflit avec le Saint-Siège, comme les Mariavites en 1909 ou Église indépendante des Philippines en 1965.

Aujourd’hui

L’Église vieille-catholique reste ancrée dans la tradition catholique. Elle connaît par exemple les mêmes sacrements que l’Église catholique romaine et tire d’ailleurs son origine apostolique de la même Église catholique romaine par Mgr Dominique Marie Varlet. Ses pratiques se sont cependant éloignées de celles de l’Église romaine sur plusieurs plans et cela à différents degrés selon les pays.

Ainsi, en Suisse, Pays-Bas, Autriche, Belgique, France et Allemagne, cette Église admet les prêtres mariés, l’ordination des femmes, les remariages après divorce, la contraception artificielle et même (localement) les bénédictions de couples homosexuels. Ce sont des choses que l’Église catholique romaine rejette (excepté l’ordination presbytérale d’hommes mariés pratiquée dans les Églises catholiques orientales, et pour les prêtres orthodoxes et anglicans ou les pasteurs protestants intégrant l’Église catholique).

La Mission vieille-catholique en France se trouve sous l’autorité de l’Archevêque d’Utrecht en tant que délégué de la Conférence internationale des évêques de l’Union d’Utrecht (de l’IBK).

L’Église vieille-catholique est en intercommunion avec les Églises de la communion anglicane. À ce titre, les ministres ont capacité à servir l’une ou l’autre communauté selon les circonstances. Elle est aussi membre fondateur du Conseil œcuménique des Églises.

L’Église vieille-catholique est active dans une vingtaine de pays et compte environ 500 000 fidèles1. Le primat d’honneur est l’archevêque d’Utrecht. Une conférence épiscopale internationale se tient tous les deux ans.

Elle est en communion avec l’Église d’Angleterre2.

Doctrine

La doctrine de l’Église vieille-catholique de l’Union d’Utrecht se veut « conforme à la foi catholique indivise ». Les accords de la commission mixte orthodoxe/vieille-catholique qui s’est réunie entre 1975 et 1987 ont montré que l’Église vieille-catholique partage les mêmes conceptions théologiques, sacramentelles et ecclésiologiques que les églises orthodoxes. Les accords de cette commission (soutenue par la conférence des évêques vieux-catholiques et le patriarcat œcuménique de Constantinophe) ont été publiés en trois langues (allemand, anglais et français) par le professeur Urs Von Arx, doyen de la faculté de théologie vieille-catholique de Berne sous le titre : Koinonia auf Altkirchlicher Basis : Deutsche Gesamtausgabe der gemeinsamen Texte des orthodox-altkatholischen Dialogs 1975-1987 mit französischer und englischer Übersetzung). Du côté orthodoxe, les représentants étaient le patriarche œcuménique de Constantinople, les évêques Jacovos et Irénée, alors métropolites d’Allemagne, et l’évêque Damaskinos, métropolite de Suisse.

Pour la doctrine, voir: Déclaration d’Utrecht.

Organisation

Union d’Utrecht des Églises vieilles-catholiques

Églises membres :

Églises dépendantes et paroisses sous la tutelle directe de l’IBK :

Églises non-membres de l’Union d’Utrecht

Ces Églises ne sont pas canoniques et appartiennent à la catégorie des Églises parallèles, telle que définies par Bernard Vignot dans son livre Le Phénomène des Églises parallèles, paru au Cerf (2010). Elles s’opposent donc aux Églises historiques (catholique romaine, anglicane, orthodoxes, vieilles-catholiques de l’Union d’Utrecht) et leur catholicité est douteuse aux yeux de ces confessions.

  • Église catholique libérale vient à l’existence suite à une réorganisation en 1915 / 1916 du mouvement vieux-catholique en Grande-Bretagne
  • Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet
  • Église vieille-catholique romaine

En France

vieille catho france
  La communauté Vieille-Catholique de France s’en tient à la foi de l’Eglise ancienne, telle qu’elle s’est exprimée dans les définitions des 7 conciles de l’Eglise indivise du premier millénaire. Elle est partagée par les catholiques romains, les orthodoxes, les vieux-catholiques et les anglicans.

Le pontifical en vigueur est celui de l’Eglise Catholique Romaine avant Vatican II.

La liturgie embrasse les offices catholiques traditionnels dont le centre est l’Eucharistie ou Sainte Messe célébrée selon le rite traditionnel occidental.

 La communauté Vieille-Catholique de France a une grande vénération envers la Vierge Marie : Mère de Dieu et Mère des Hommes. Le chapelet peut être récité ainsi que l’angélus trois fois par jour.

En revanche elle repousse les doctrines de l’Immaculée Conception (1848) et l’Assomption (1950) en tant que dogmes car non fondés sur la bible.

Sur le plan de la morale ou éthique la communauté Vieille-Catholique de France enseigne l’indissolubilité du mariage sans condamner pour autant les divorcés remariés. Il peut y avoir des remariages lorsque le précédent a été déclaré nul par les instances de l’Eglise. Le clergé peut se marier, il n’intervient pas dans la vie privée des fidèles à moins qu’un conseil lui soit demandé. Toute personne a droit à l’amour de Dieu et à la compassion sans jugement de la part de la communauté.

Sur le plan œcuménique la communauté Vieille-Catholique participe aux réunions pour l’unité des chrétiens, entretien un dialogue constructif avec l’Eglise catholique romaine, les orthodoxes, les anglicans traditionnels et une amitié avec nos frères protestants.

La communauté Vieille-Catholique de France fait sienne la devise de Saint Augustin : “Dans les choses nécessaires : l’unité, dans les choses douteuses : la liberté, en toutes choses : la charité”.

 En Normandie

Mgr Schon et le Père Vignot

Mgr Dick Schoon, évêque vieux-catholique de Haarlem, lors de sa visite en France en juin 2011 avec les séminaristes de Hollande célèbre la messe aux côtés du Père Bernard Vignot, prêtre vieux-catholique français

Le Père Bernard Vignot, prêtre Vieux-Catholique ancien recteur pour la France des vieux catholiques d’Utrecht et aujourd’hui chanoine de la cathédrale anglicane de Paris (avenue George V) et un des animateurs de la fraternité st Vincent de Lérins réside à ND de Bondeville (76)

Il est membre du conseil d’administration de l’association Oecuménique de Normandie

 

 

Notes et références
 Dictionnaire des religions sous la direction de Paul Poupard, PUF, 1984

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Ordinations et Engagements dans la Communauté

A l’abbaye Notre-Dame des Dombes (01) le 21 août prochain:
A la fin de la semaine communautaire

20150821 abbaye-notre-dame-des-dombes-communaute-du-chemin-neuf-fiche

ORDINATIONS SACERDOTALES
Six frères de la communauté seront ordonnés prêtres :
Christophe Brunet (français),
Luciano Couto (brésilien),
Thibaud Girard (français),
]ean-Claude Koffi (Ivoirien),
Hervé Loua (Guinéen)
et Pascal Sullivan (Mauricien).

ENGAGEMENTS A VIE AU CELIBAT ET DANS LA COMMUNAUTE
Au Tchad, le 31 mai se sont engagés à vie dans la Communauté
]ean Bernard Kizonzolo et Asia Pruszkowska. ]ean-Bernard s’est aussi engagé à vie au Célibat pour le Royaume, et Asia s’engagera le 21 août à l’abbaye N.D. des Dombes avec une vingtaine de frères et sœurs:
Laureline Bocken,
Marie Bourbonnais,
Grégoire Brugère,
Christophe Delas,
Nolwenn Guilbaud,
Blandine Lagrut,
Sandrine Laroche,
Bianca Maier,
Bernadett Nagy,
]ean-Baptiste Niamy,
Emmanuel Proix,
Delphine Seegoolam,
ElaTuason
et Loic Welchner.
Ils s’engageront aussi à vie dans la Communauté aux côtés des frères ordonnés prêtres :
et de deux couples:
Dominique et Pascale Jamois,
et ]acques et Marie-Agnès Lallement.

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Libres opinions

2 Actualités 2

20 juillet 2015

 ”  Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu   ”   ( Ga 2, 20 b – Version liturgique )
Jean Ayrault  (Catholique / Caen)

 

Les notes de la  TOB  indiquent  ” Paul veut dire que la mort et la résurrection du Christ se sont réalisées en lui…En même temps qu’il  évoque son expérience personnelle,  il définit l’existence  chrétienne  qui est communion avec le Fils de Dieu. Cependant, elle est   encore  vie  dans la condition mortelle de l’homme pécheur – vie dans la chair – , mais elle est  déjà  vie du Christ glorieux dans le croyant

C’est ce que décrit Calvin avec sa sobriété habituelle :
”    Ainsi donc, connaissons l’unité que nous avons avec notre Seigneur Jésus-Christ. C’est à savoir qu’il veut avoir une vie commune avec nous et ce qu’Il a soit nôtre, et qu’Il veut habiter en nous, non par imagination, mais par effet ; non point d’une façon terrestre, mais spirituelle, et quoi qu’il en soit, qu’ Il besogne  tellement par la vertu de son Esprit que nous sommes unis à Lui plus que ne le sont les membres d’un seul corps. Et tout ainsi que la racine d’un arbre jette sa substance et vertu par toutes les branches, ainsi nous tirons substance et vie de notre Seigneur Jésus – Christ  ”  [1]

Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu ” Gal 2,20a
Cette pensée  qui se voudrait un vécu et qui n’est souvent qu’un désir, nous rejoint chaque jour au milieu de nos soucis,  nos peines,  nos joies.
” L’ homme est à l’image de Dieu, toute vie est une histoire sacrée ” décrit l’un de nos cantiques.
L’histoire d’Israël , aussi, est notre histoire : errances, infidélités,  ruptures, retrouvailles.  Cette situation a bien été décrite par Charles Gounod commentant Jérémie:
Jérusalem, Jérusalem,  convertere ad  Dominum  ” (Gallia)

Vie chrétienne :  “ …vie de Jésus manifestée dans notre corps ”  nous décrit Paul en 2 Co 4 ,10 .
” Aliénation  ! ” diront les sceptiques en souriant.
Certes,  il y a toujours un risque dans tout engagement,  qu’il soit philosophique,  politique,  religieux, voire amoureux !  ” Je suis malade d’amour ”  dira la Sulamite du Cantique des Cantiques. ” (Ct  2:5 )
Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards”  lui répondra  le Bien -Aimé . (  Ct  4 : 9 )
Aussi,  ma condition d’ homme, dans son immédiat quotidien, je veux l’apporter au Christ,  et ma prière devient  cri: ” Des profondeurs , je crie vers Toi, Seigneur, écoute mon appel ”   Ps 130  ( 129 ) ); ” Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient du Seigneur, l’auteur des cieux et de la terre ”   Ps 121  ( 120 )

Cette dimension est aussi vécue dans la communion fraternelle, car le  peuple chrétien, dont nous sommes, a besoin d’être rassuré, continuellement.
Cette communion fraternelle,  dans son amplitude et sa plénitude,  se retrouve dans nos  Assemblées du Dimanche. Après l’audition  de la Parole de Dieu,  vient le Mémorial du Christ.  Et  de la Communauté,  jaillit le chant de l’Anamnèse :” Nous proclamons Ta mort, Seigneur Jésus,  nous célébrons Ta résurrection,  nous attendons Ta venue dans la gloire  ”
Proclamation – Célébration – Attente – ” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi
Vient alors le moment de la Communion.

Dans la tradition catholique, les fidèles s’avancent pour recevoir le Corps du Christ.
Ces hommes et ces femmes qui se lèvent, je les observe: ce sont des hommes et des femmes ordinaires,  comme nous sommes  tous des hommes et des femmes ordinaires.
Piétaille du Christ,  Fantassins de la Foi.
Dans cette file qui s’avance pour la Communion,  je vois comme un  Fleuve  Profond : ” Deep River “;
Je vois cet  immense cortège de tous les Saints , si bien décrit dans la dynamique et l’exubérance des Gospels :  ” Oh when the  Saints go march away  …”
Alors, dans ce grand fleuve qui passe, je m’abandonne et je crois.
Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi

 

[1]  Jean Calvin  – Pages spirituelles  – 9 ème sermon sur la Passion,  O.C.,  XLVI,  953 )   Revue  Unité Chrétienne  1969


 

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Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu

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20 juillet 2015

 ”  Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu   ”   ( Ga 2, 20 b – Version liturgique )
Jean Ayrault  (Catholique / Caen)

Les notes de la  TOB  indiquent  ” Paul veut dire que la mort et la résurrection du Christ se sont réalisées en lui…En même temps qu’il  évoque son expérience personnelle,  il définit l’existence  chrétienne  qui est communion avec le Fils de Dieu. Cependant, elle est   encore  vie  dans la condition mortelle de l’homme pécheur – vie dans la chair – , mais elle est  déjà  vie du Christ glorieux dans le croyant

C’est ce que décrit Calvin avec sa sobriété habituelle :
”    Ainsi donc, connaissons l’unité que nous avons avec notre Seigneur Jésus-Christ. C’est à savoir qu’il veut avoir une vie commune avec nous et ce qu’Il a soit nôtre, et qu’Il veut habiter en nous, non par imagination, mais par effet ; non point d’une façon terrestre, mais spirituelle, et quoi qu’il en soit, qu’ Il besogne  tellement par la vertu de son Esprit que nous sommes unis à Lui plus que ne le sont les membres d’un seul corps. Et tout ainsi que la racine d’un arbre jette sa substance et vertu par toutes les branches, ainsi nous tirons substance et vie de notre Seigneur Jésus – Christ  ”  [1]

Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu ” Gal 2,20a
Cette pensée  qui se voudrait un vécu et qui n’est souvent qu’un désir, nous rejoint chaque jour au milieu de nos soucis,  nos peines,  nos joies.
” L’ homme est à l’image de Dieu, toute vie est une histoire sacrée ” décrit l’un de nos cantiques.
L’histoire d’Israël , aussi, est notre histoire : errances, infidélités,  ruptures, retrouvailles.  Cette situation a bien été décrite par Charles Gounod commentant Jérémie:
Jérusalem, Jérusalem,  convertere ad  Dominum  ” (Gallia)

Vie chrétienne :  “ …vie de Jésus manifestée dans notre corps ”  nous décrit Paul en 2 Co 4 ,10 .
” Aliénation  ! ” diront les sceptiques en souriant.
Certes,  il y a toujours un risque dans tout engagement,  qu’il soit philosophique,  politique,  religieux, voire amoureux !  ” Je suis malade d’amour ”  dira la Sulamite du Cantique des Cantiques. ” (Ct  2:5 )
Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards”  lui répondra  le Bien -Aimé . (  Ct  4 : 9 )
Aussi,  ma condition d’ homme, dans son immédiat quotidien, je veux l’apporter au Christ,  et ma prière devient  cri: ” Des profondeurs , je crie vers Toi, Seigneur, écoute mon appel ”   Ps 130  ( 129 ) ); ” Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient du Seigneur, l’auteur des cieux et de la terre ”   Ps 121  ( 120 )

Cette dimension est aussi vécue dans la communion fraternelle, car le  peuple chrétien, dont nous sommes, a besoin d’être rassuré, continuellement.
Cette communion fraternelle,  dans son amplitude et sa plénitude,  se retrouve dans nos  Assemblées du Dimanche. Après l’audition  de la Parole de Dieu,  vient le Mémorial du Christ.  Et  de la Communauté,  jaillit le chant de l’Anamnèse :” Nous proclamons Ta mort, Seigneur Jésus,  nous célébrons Ta résurrection,  nous attendons Ta venue dans la gloire  ”
Proclamation – Célébration – Attente – ” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi
Vient alors le moment de la Communion.

Dans la tradition catholique, les fidèles s’avancent pour recevoir le Corps du Christ.
Ces hommes et ces femmes qui se lèvent, je les observe: ce sont des hommes et des femmes ordinaires,  comme nous sommes  tous des hommes et des femmes ordinaires.
Piétaille du Christ,  Fantassins de la Foi.
Dans cette file qui s’avance pour la Communion,  je vois comme un  Fleuve  Profond : ” Deep River “;
Je vois cet  immense cortège de tous les Saints , si bien décrit dans la dynamique et l’exubérance des Gospels :  ” Oh when the  Saints go march away  …”
Alors, dans ce grand fleuve qui passe, je m’abandonne et je crois.
Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi

[1]  Jean Calvin  – Pages spirituelles  – 9 ème sermon sur la Passion,  O.C.,  XLVI,  953 )   Revue  Unité Chrétienne  1969


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La Communion Anglicane

La Communion Anglicane

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Histoire

Fondation : le rôle de la monarchie britannique

 

À l’inverse de ce qui s’est produit en Europe continentale, la séparation entre l’Église henri_VIIId’Angleterre et la papauté ne vint pas de querelles théologiques, mais avant tout politiques. Le roi d’Angleterre, Henri VIII, jusque là soutien sans faille de la papauté, avait épousé en 1509 Catherine d’Aragon. Sans héritier mâle, et par ailleurs épris de sa maîtresse Anne Boleyn, il fait parvenir au pape en 1527 une demande d’annulation de son mariage. Ayant essuyé en 1530 un refus définitif de Clément VII, il se proclame l’année suivante alors « Chef Suprême de l’Église et du Clergé d’Angleterre » et rompt toute relation diplomatique avec Rome.
Le « divorce royal » peut alors être prononcé : dès que son union avec Catherine d’Aragon est invalidée par le nouvel archevêque de Cantorbéry, Thomas Cranmer, Henri VIII épouse sa favorite le 23 mai 1533.

Ce n’est cependant qu’en 1559, avec le Règlement élisabéthain, que la situation religieuse commence à se stabiliser en Angleterre et que l’anglicanisme prend véritablement forme, avec notamment l’introduction totale du Livre de la prière commune. Des églises sœurs sont fondées en Écosse et en Irlande dès cette époque

.

William Laud essaiera en vain d’uniformiser l’anglicanisme

De 1633 à 1640, l’archevêque de Cantorbéry William Laud va tenter de mettre en œuvre une politique d’uniformisation religieuse. Elle est rejetée par les non-conformistes, notamment par les puritains qui souhaitent parachever la Réforme en Angleterre.
C’est une des causes de la Première Révolution anglaise.
À partir de la restauration de la monarchie, deux groupes se font face dans l’anglicanisme : le mouvement Haute Église qui défend la reprise d’une politique d’uniformisation et le mouvement latitudinaire, dit Basse Église, qui souhaite une ouverture plus large, notamment en direction des non conformistes [1].

 

Du XVIIe siècle au XIXe siècle, les églises anglicanes déploient une activité missionnaire de plus en plus importante. Les communautés érigées dans les colonies prennent progressivement leur indépendance et s’érigent en églises autonomes. Le souverain britannique n’occupe de fonction officielle que dans l’Église d’Angleterre
Les deux mouvements (Haute Eglise et Basse Eglise) vont persister et se transformer progressivement au cours du XIXe siècle.
En effet la première moitié de ce siècle est une phase d’intense réveil religieux, qui voit l’émergence de l’évangélisme anglican.
Parallèlement, avec le mouvement d’Oxford une part des anglicans Haute Église se tourne vers une remise en valeur de la tradition apostolique et forme un nouveau mouvement, le tractarianisme qui devient ensuite l’anglo-catholicisme. Enfin, dans la lignée du protestantisme libéral naissant, émerge un mouvement qui se dénomme Broad Church’.

 

Les sacrements

Les églises anglicanes célèbrent deux sacrements : le baptême et l’Eucharistie, ainsi que cinq autres « petits sacrements » ou rites sacramentaux : la confirmation, le mariage, l’onction des malades, la confession et l’ordination sacerdotale.
Seuls les premiers sont en effet réputés avoir été établis par le Christ lui-même et témoigner de l’adhésion pleine à la religion.
Depuis le XIXe siècle, l’éventail des positions doctrinales en matière de sacrements s’est élargi. De nombreux anglo-catholiques considèrent notamment qu’il y a bien sept véritables sacrements.
À l’opposé, certaines parties de la Communion anglicane développent une théologie d’inspiration très proche du calvinisme, qui influe sur leur conception des sacrements et des ministères.
Pour ce qui concerne l’Eucharistie, une grande variété de positions doctrinales coexistent. Quelques Anglicans considèrent l’Eucharistie (qu’ils préfèrent qualifier de repas du Seigneur) comme un simple mémorial, mais la plupart adhèrent à une forme plus ou moins forte de présence réelle du Christ dans le pain et le vin.

 

La Communion anglicane

La Communion anglicane est l’ensemble des Églises anglicanes et épiscopales (on dit “provinces”) en communion avec l’Archevêque de Cantorbéry. C’est avec l’Église catholique romaine la seule église chrétienne mondiale, présente dans 164 pays.

À proprement parler, la Communion anglicane ne fait pas partie du protestantisme. Mais les liens sont nombreux, tant historiques que théologiques.
Par certains aspects (organisation, liturgie), les Églises de cette dénomination sont des Églises catholiques nationales, indépendantes de Rome. Par d’autres aspects, ce sont des Églises réformées, surtout en ce qui concerne la place accordée à la Bible et la place des laïcs dans la gouvernance de chaque province. Pourtant, l’anglicanisme n’a pas de théologien fondateur tel un Luther ou Calvin. On parle parfois d’ « Église pont » ou de « via media » entre les deux grandes confessions.

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La communion anglicane compte 38 provinces ecclésiastiques qui sont autant d’églises indépendantes.
On y trouve:

  • les églises historiques des îles britanniques (Angleterre, Galles, Écosse, et Irlande, cette dernière correspondant à toute l’île) ;
  • des églises coïncidant avec le territoire d’un État (comme au Canada, ou en Ouganda) ;
  • des églises couvrant le territoire de plusieurs nations (comme l’Église de la Province de l’océan Indien ou celle de la Province d’Afrique centrale).
  • Il s’y ajoute cinq petites églises qualifiées d’extra-provinciales, qui sont directement rattachées au siège métropolitain de Cantorbéry, et une dernière, l’Église épiscopale de Cuba qui a un gouvernement particulier.

Parmi toutes ces églises, seule l’Église d’Angleterre a encore un statut de religion d’état

Cette forme du christianisme est aujourd’hui présente principalement dans les pays de culture anglo-saxonne, mais compte aussi quatre millions de fidèles francophones. Le plus grand diocèse de la province dite américaine est par exemple en fait en Haïti.
En Europe, à part les diocèses de l’Église d’Angleterre et de l’Église épiscopale, il existe aussi une église de l’Espagne et une du Portugal.

 

Un fonctionnement synodal

Les différentes églises qui constituent la communion anglicane portent le nom de provinces ecclésiastiques et ont chacune leurs règles de fonctionnement propres. Il y a cependant de nombreux traits communs.

Le-Dr-Justin-Welby-primat-de-la-Communion-anglicane-appelle-a-l-unite_article_mainL’unité de référence est le diocèse, dirigé par un évêque. Il comprend différentes paroisses organisées en doyennés. Chaque paroisse est prise en charge par un prêtre appelé vicaire ou recteur, sous la responsabilité de l’évêque.

A tous les niveaux à partir du doyenné, le gouvernement de l’église est confié à des synodes auxquels participent clercs et laïcs élus : synode de doyenné, synode diocésain, et enfin, le synode général qui concerne l’ensemble de la province.
Ce dernier est composé de trois “chambres”,  une chambre des évêques, une chambre des clercs et une chambre des laïcs.
Suivant la nature des questions traitées, différents types de majorité sont requis, voire l’accord de l’évêque dirigeant le diocèse.

 

 Les organes de la communion
La Communion anglicane ne possède pas de véritable gouvernement, puisque les églises qui la composent fonctionnent de façon autonome. Il existe cependant plusieurs instances qui permettent la réunion de représentants des églises membres de la communion. Elles assurent une forme de consultation et de collaboration, pour assurer le maintien d’une certaine unité en matière de doctrine et de discipline des sacrements.

 

L’archevêque de Cantorbéry

intronisation J WelbyL’archevêque de Cantorbéry est le chef symbolique de la Communion anglicane.
Pour des raisons historiques, l’archevêque de Cantorbéry possède une forme de primauté d’honneur sur les autres évêques anglicans. Il n’exerce pour autant aucun pouvoir sur les églises sœurs de la Communion anglicane. Il est considéré comme le chef spirituel de l’anglicanisme et le garant de l’unité de la Communion. Il joue notamment un rôle important dans l’œcuménisme et les relations avec les autres religions.

Il est nommé par le premier ministre britannique agissant au nom du souverain.
Depuis 2013, c’est Justin Welby qui occupe cette fonction.

Statut et rôle du clergé

Les Églises anglicanes ont une structure épiscopale : elles ont donc conservé une bonne partie de l’organisation hiérarchique catholique (sauf le cardinalat et la papauté). Une distinction importante de l’anglicanisme par rapport au catholicisme romain est le droit qu’ont les clercs séculiers (diacre, prêtres et évêques) de se marier et d’avoir des enfants, que ce soit avant ou après leur ordination. Il arrive cependant que certains clercs (notamment parmi ceux de tendance anglo-catholique) vivent leur ministère en s’engageant au célibat.
Dans la plupart des églises anglicanes, il est aussi possible pour des femmes d’être ordonnées prêtres et même évêques dans quinze Églises de confession anglicane – aux États-Unis, en Écosse, au Canada ou en Nouvelle-Zélande notamment.
Le Synode Général de York en juillet 2008 a décidé par vote d’étendre cette capacité à l’Angleterre. Cette mesure du synode a été ratifiée par le Parlement, signée par la Reine, et validée de nouveau par le synode général, réunit le 17 novembre 2014.

 

La conférence de Lambeth

FLambethconferenceLa conférence de Lambeth réunit tous les évêques de la Communion sous la présidence de l’archevêque de Cantorbéry, ce qui lui confère un poids symbolique important.
Elle se tient de façon décennale depuis 1867.
La conférence passe des résolutions, qui, sans avoir le caractère contraignant de décisions synodales, ont en général une forte influence sur l’évolution de la Communion et de l’anglicanisme. C’est ainsi que les conférences de 1978 et 1988 ont entériné la possibilité pour certaines églises de la communion d’ordonner des femmes comme prêtres puis évêques. En 1998 est affirmé que « la pratique homosexuelle est incompatible avec l’Écriture », tandis que la conférence de 2008 voit les églises de la communion très divisées, de nouveau sur la question de l’homosexualité.

 

Le conseil consultatif anglican

Ce conseil assure depuis 1968 des réunions à intervalles de deux ou trois ans entre représentants des évêques, du clergé et des laïcs de toute la Communion. Il tend à prendre un rôle de plus en plus important.

 

La conférence des primats anglicans

La conférence des primats se réunit tous les deux-trois ans environ depuis 1978.

 

Les accords d’intercommunion

La Communion anglicane est très engagée dans l’œcuménisme dont elle est un des acteurs importants depuis le début du XXe siècle. Ses positions doctrinales lui permettent en effet de prétendre au rôle de “pont” entre catholiques et protestants. Avec certaines églises, les accords sont allés jusqu’au stade de la pleine communion doctrinale et sacramentelle.
C’est le cas de l’Église d’Angleterre et l’Église vieille-catholique depuis les accords de Bonn de 1931, accords qui ont progressivement été étendus à toute la Communion anglicane. L’Église malankare Mar Thoma, de tradition syriaque, est elle aussi en pleine communion avec la Communion anglicane.
Plus récemment, en 1992, est formée la communion de Porvoo réunissant douze églises anglicanes et luthériennes d’Europe.
Malgré la profondeur du lien d’intercommunion, et la possibilité qui leur a été donnée d’assister et de voter lors des conférences de Lambeth, les églises concernées par ces accords restent des entités distinctes de la Communion anglicane.

 

[1] Les Non-conformistes,étaient ceux qui, en Angleterre, refusaient de suivre la doctrine de l’Église anglicane. Il s’agissait notamment des Puritains, des Presbytériens, des Anabaptistes ou des Calvinistes.

Sources Wikipédia

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Pour une théologie oecuménique

Bernard Sesboüé sj
Pour une théologie oecuménique
Coll: Cogitatio Fidei
ed du Cerf, Paris 1990

2015 07 Pour une théo oecIl y a des livres qui sonnent comme des évidences. Ce fut le cas pour moi avec le livre du Pasteur Birmelé ” l’horizon de la grâce ” et il en est de même avec ce livre de Bernars Sesboüé s.j. Théologiens réputés l’un et l’autre dans leurs Eglises respectives on sent le même souffle, le même appel, la même certitude: ce chrétien d’une autre Eglise qui est mon frère, Dieu me donne d’abord à l’aimer, ensuite à le comprendre et enfin à chercher ce qui nous met en chemin, l’un avec l’autre, vers le Seigneur. Non pas tant pour chercher à établir une vérité qui nous est commune, mais pour recevoir notre vérité et notre unité de celui qui seul est la Voie, la Vérité, et la Vie.

Ce livre est le fruit d’un engagement de plus de trente ans au Groupe des Dombes et dans diverses commissions officielles de dialogue œcuménique en France et au plan international.

Le Père Sesboüé invite tout chrétien, qu’il soit catholique ou non, à avancer sur les voies de l’Unité: “Changer, c’est le terme même de la conversion dans le NT : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1,15), c’est-à-dire : changez votre cœur.
Oui, la dynamique œcuménique est une dynamique de conversion: elle nous
change et elle doit encore nous changer pour nous réconcilier complètement. Plus elle progressera, plus elle rendra possible la conversion des mentalités, des institutions ou des « structures », toutes cristallisations objectives de nos libertés.
C’est par là que passe le patient cheminement de la réconciliation du peuple de Dieu dans une conversion commune à l’Évangile.”

Ces divers écrits, d’époques différentes, abordent les points les plus fondamentaux de la recherche oecuméniques de ces dernières années. Il veut être une contribution catholique à la pleine communion entre les Églises.”

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L’Église copte orthodoxe

L’Église copte orthodoxe 

est une Église orthodoxe orientaleautocéphale. Elle fait partie de l’ensemble des Églises des trois conciles.

Pape Twardos IISon chef porte le titre de pape d’Alexandrie et patriarche de la Prédication de saint Marc et de toute l’Afrique, avec résidence au Caire (siège occupé depuis le 4 novembre 2012 par Tawadros II).

Le titre de patriarche d’Alexandrie est actuellement porté également par deux autres chefs d’Église. Cette Église professe le miaphysisme, qu’il ne faut pas confondre avec le monophysisme : elle ne reconnaît pas le concile de Chalcédoine pour des motifs dogmatiques, canoniques et politiques.

 

Histoire

20150711 st Marc

L’Église d’Alexandrie existe depuis les temps apostoliques. Elle s’est divisée en deux branches après le Concile de Chalcédoine, la majorité formant l’Église copte orthodoxe et la minorité l’Église grecque-orthodoxe d’Alexandrie (communion orthodoxe).

Selon différentes traditions largement remises en cause par la critique moderne, elle aurait été fondée par l’évangéliste Marc.

Organisation

 Siège patriarcal
Le chef de l’Église porte toujours le titre de patriarche d’Alexandrie, même si le siège patriarcal a été déplacé à plusieurs reprises :
  • d’abord dans différents monastères du désert, afin d’échapper à la répression byzantine
  • à Alexandrie, à partir de 626, après la conquête arabo-musulmane
  • dans différents monastères du delta du Nil, entre le début du ixesiècle et la fin du xie siècle
  • au Cairedepuis le patriarcat de Cyrille II (10781092)
Organisation territoriale
L‘Église copte orthodoxe compte dans le monde (fin 2006) 11 métropoles et 51 diocèses.
En Europe : 2 métropoles et 6 diocèses parmi lesquels la métropole copte orthodoxe de Toulon et de toute la FranceÉglise copte orthodoxe de France  dont le siège est à Toulon.

 

Relations avec les autres Églises
Dialogue avec l’Église catholique

 

L’Eglise Copte – Orthodoxe en France

Le 2 juin 1974, pour répondre aux besoins des coptes émigrés, Sa Sainteté Chenouda III, Pape et Patriarche d’Alexandrie envoya deux moines dumonastère Saint-Bishoy du Wadi Natroum, servir en Europe occidentale. Le moine Marcos fut ordonné évêque de Toulon-Marseille et le moine Athanasios chorévêque [1].

Des communautés d’origine égyptienne furent organisées d’abord en France à Paris et Marseille. Le siège de l’évêché fut érigé et construit à Toulon / Le Revest-les-Eaux avec une église dédiée à Marie Théotokos sous le vocable de l’« Apparition de la Mère de Dieu à Zeitoun ».

Devant la nécessité d’une pastorale adaptée pour les Occidentaux, le pape et patriarche décida le 18 juin 1994 de créer en France un diocèse ayant vocation à devenir l’Église locale du patriarcat d’Alexandrie.

Il signa un protocole d’institution et éleva son premier évêque à la dignité de métropolite et ordonna un évêque vicaire Abba Marcos qui est décédé le 11 mai 2008.
20160928-metropolite_athanasios Abba Athanasios est Chorévèque de l’Eglise Copte Orthodoxe d’Alexandrie, Evêque Métropolite de l’Eglise Copte Orthodoxe de France  depuis le 16 juin 2013. 

 

Le 28 février 2016 il a été nommé Evêque Métropolite copte orthodoxe de Marseille, Toulon, et de toute la France

 

 

L’ Eglise Copte – Orthodoxe en Normandie

La paroisse Copte – Orthodoxe Saint Michel – Saint Bischoï a été batie  (dans tous les Jacques et Marie Deschampssens du terme) et est desservie par le Père Jacques Deschamps aidé de son épouse Marie, iconographe, qui enseigne l’écriture de l’icone.

Paroisse St Michel-St Bischoï
Presbytère lieu-dit le Bourg
14350 Beaulieu

 

 

[1] Le chorévêque : Nom masculin, du latin chorepiscopus, lui-même issu du grec χώρα (khôra) signifiant « campagne » et ἐπίσκοπος (epískopos) signifiant « surveillant », chorévèque signifie donc littéralement « évêque de la campagne ».
Apparu dès les premiers siècles de l’ère chrétienne (IIe- IIIe siècles en Orient et IVe ‑ Ve siècles en Occident), le chorévèque exerce dans les zones rurales les fonctions de l’évêque dont il dépend et qui siège toujours en ville.
Alors qu’elle a disparu en Occident dès les XI-XII° siècles, la dignité de chorévèque est aujourd’hui encore conférée, le plus souvent à titre honorifique, dans les Églises chrétiennes orientales unies ou non à l’Église catholique romaine.

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Marie : une belle impatience qui saisit le bonheur par les ailes

LES MOTS DE FRANCE QUÉRÉ, 20 ANS APRÈS SA MORT

 

France Quéré a disparu il y a vingt ans. Ici nous reprenons les textes apparus dans Réforme en 2005, sur Marie.                             Une fenêtre vers la pensée de la théologienne protestante.

 

Marie : une belle impatience qui saisit le bonheur par les ailes :
Une jeune fille de Nazareth, Marie, est promise à Joseph, charpentier. Un ange entre chez elle et lui annonce qu’elle sera la mère du Messie dont il égrène les titres glorieux : « fils du Très-Haut », héritier du « trône de David », « roi pour l’éternité dans la maison de Jacob ».

C’est là une très grande nouvelle, mais toutes les filles d’Israël attendent avec leur nation le Messie et chacune caresse, en secret l’espoir d’être élue au cœur du peuple élu.

Quand l’ange s’adresse à Marie, il ne lui apprend donc rien qu’elle n’ait déjà beaucoup rêvé, et les mots magnifiques ne vont pas au-delà de ses songes quotidiens. La nouvelle, la seule, c’est que ce soit elle, Marie, qui ait été choisie « entre toutes les femmes » pour exaucer l’attente de tout le peuple. Voilà ce qui la comble de stupeur et de ravissement.

« Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ? » Un enfant saurait décomposer cette phrase en une proposition subordonnée : « Puisque je ne connais pas d’homme ». Cet enfant ferait bien de rappeler le peu de grammaire qu’il sait à nos vénérables savants. Car eux ont accordé le principal rôle à la subordonnée et ont négligé la principale. Ils ont démontré que tout le texte était une profession de virginité perpétuelle où Marie, très clairement, exprimait qu’elle ne se mariait que pour donner à son vœu ses plus fermes garanties ! Grattons, s’il vous plaît, l’écaille de la théologie et le vernis d’un moralisme qui invite toutes les femmes à imiter tant d’obéissance et d’effacement. Regardons Marie sans ce sourcil froncé du maître qui a déjà des intentions sur elle, et a décidé ce qu’elle serait. Regardons-la, autrement que ces vieillards autour de Suzanne, et surprenons seulement la vivacité d’une âme affolée par la joie.

Supposez que vous ayez entendu cette annonce de l’ange : « Vous serez la mère du Messie. » Vous partageriez la joie de Marie et vous attendriez patiemment que les choses suivent leurs cours : « Tu concevras » a dit l’ange, ce qui est la très ordinaire suite d’un mariage. C’est l’attitude que Marie aurait dû avoir si elle avait été d’une nature aussi soumise qu’on le dit. Car outre que l’obéissance ne fait pas la curieuse et ne pose pas de questions, elle devrait aussi accepter que l’événement survienne en son temps. L’ange ne lui a parlé qu’au futur.
Patience, que diable !

Or, voici que cette petite rouée (sauf le respect que je lui dois), dans sa hâte que cela arrive tout de suite, et surtout pas demain, crée de toute pièce l’impossibilité qui n’existerait pas si elle restait tranquillement dans la temporalité lointaine de l’ange. Le plus beau de tous les rêves, l’ange le lui a dit. S’il est pour demain, cela ne change rien à la nature d’un rêve qui est toujours dans temps autre que celui où l’on vit, et c’est comme s’il n’avait rien dit, et il s’est dérangé pour rien, avec ses grandes ailes blanches.

Dans la fièvre, Marie tire le rêve vers la réalité, quoi qu’il en coûte à la vraisemblance ainsi malmenée. Voyez comme sa réponse glisse du futur au présent : comment se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ?

Elle lui force un peu la main, à son ange, lui faisant dire ou faire plus qu’il n’en suggérait, le forçant à des explications, l’obligent surtout à dénouer une objection que l’impatience humaine crée.

« Comment cela se fera-t-il ? » La voilà, la phrase importante, qui est immense consentement à l’annonce. Non seulement elle ne tremble pas, mais elle relance et réclame plus. Assez rêvé ! Il faut que cela soit ! Son impatience emporte tout, comme une vague puissante efface les pas sur le sable. Que son père se fâche, que le fiancé se chagrine, que les voisins lapident, que le village la désigne du doigt, que sa mère pleure, rien, pas une pensée pour ceux-là, pas un regret, pas un mot. Les patriarches et leur morale barbue, elle s’en moque. Beau modèle d’obéissance que cette fille à laquelle la tradition prête à peine quinze ans.

La foi de Marie, c’est la fièvre, la hardiesse, les saintes lois profanées, un ange presque bousculé, les temps précipités par une belle impatience sauvage qui a saisi le bonheur par ses ailes et l’a offert à la terre éblouie.

 

Source: “Réforme.net” cité par “paris.catholique.fr

 

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Mgr Dominique Lebrun, nommé archevêque de Rouen .

 

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Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne, a été nommé aujourd’hui archevêque de Rouen par le pape François.

En lien: le communiqué de Mgr Jean-Charles Descubes et une lettre de Mgr Dominique Lebrun aux catholiques du diocèse.

 

 

Dominique Lebrun, né le à Rouen (Seine-Maritime), est évêque de Saint-Étienne de 2006 à 2015. 
il est nommé archevêque de Rouen le .

Biographie

Jeunesse et formation
Fils d’Auguste Lebrun, magistrat, et de Geneviève Facque, dernier d’une famille de huit enfants, Dominique Lebrun a passé son enfance à Villemomble en région prisienne.
Il a d’abord obtenu une maîtrise de droit civil avant d’entrer en 1978 au séminaire français de Rome puis à l’Institut catholique de Paris.
Il a soutenu sa thèse de doctorat en science théologique, dirigée par le dominicain Pierre-Marie Gy, en 1990.
Sa biographie présente une particularité: l’évêque de Saint-Étienne est fils d’une religieuse. En effet sa mère est entrée en religion après son veuvage et la fin de l’éducation de ses enfants.
Elle a fait profession sous le nom de sœur Geneviève Marie.
Il est également, pendant 13 ans, arbitre officiel au sein de la Fédération française de football.
Principaux ministères
Il a été ordonné prêtre le pour le diocèse de Saint-Denis-en-France. Il fut vicaire à la paroisse Saint-Baudile deNeuilly-sur-Marne de 1985 à 1994, puis curé de la paroisse Saint-Germain de Pantin jusqu’en 1998.
Il devient ensuite directeur spirituel au Séminaire français de Rome jusqu’en 2001, pour revenir dans son diocèse de Saint-Denis à Saint-Denis. Il est responsable de la formation permanente des jeunes prêtres du diocèse et chargé de mission auprès du monde économique et professionnel de La Plaine-Saint-Denis ; il officie à l’église Sainte-Geneviève de la Plaine Saint-Denis. En sus, il est nommé en 2003 curé de la cathédrale-basilique de Saint-Denis et des autres paroisses du secteur de Saint-Denis, ainsi que membre du bureau du conseil presbytéral.
De 1994 à 1997, il a dirigé la La Maison-Dieu, revue savante de pastorale et de liturgie dépendant de l’Ordre Dominicain, et pour laquelle il a ponctuellement continué d’écrire jusqu’en 2002.
Le prêtre, toujours en sandales, est sollicité par le nonce en juin 2006. Officiellement nommé évêque de Saint-Étienne le , il reçoit la consécration épiscopale le 9 septembre suivant du cardinal Philippe Barbarin.
En 2010, il est le premier évêque français à participer à la Marche pour la Vie.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre du Conseil pour la communication. De 2008 à 2012, Président du Conseil d’orientation de RCF, Radios Chrétiennes Francophones. Aujourd’hui, membre du conseil famille et société de la Conférence des évêques de France plus particulièrement pour le monde de la justice.

Le , il est nommé par le pape François archevêque de Rouen.
Il sera installé en la cathédrale de Rouen le .

 

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Colloque œcuménique: les Eglises Orthodoxes: Actualité, diversité, unité

          COLLOQUE OECUMENIQUE
             les Eglises Orthodoxes:
            Actualité, diversité, unité
2014 03d 7eme-concile-oecumeniqueAprès le colloque sur la réception du concile Vatican II par les autres Eglises Chrétiennes en 2013 et la Journée de rencontre œcuménique du Bec-Hellouin en 2014 sur le thème: “Chrétiens, ferments d’unité ? » développé à partir d’un exemple de communion réalisée : la Communion d’Eglises protestantes en Europe (CEPE), nous vous invitons à un colloque sur l’Orthodoxie dans l’optique du Grand et Saint Concile Panorthodoxe de pentecôte 2016 et ses implications œcuméniques

 

 Je me permets d’insister sur la qualité des intervenants  qui nous honorent de leur présence :
Monsieur Michel STAVROU qui fera dimanche après-midi  une présentation générale des Eglises Orthodoxes.
    20150708 Michel Stavrou Monsieur Michel Stavrou a préparé un doctorat conjoint sur «Edition critique, traduction et commentaire des écrits théologiques et la doctrine trinitaire de Nicéphore Blemmydès (1197 – v.1269) à l’Institut Saint-Serge (dir. P. Boris Bobrinskoy),   à la Faculté de théologie de l’Institut Catholique de Paris (dir. P. Vincent Holzer)  et à l’Université Paris-IV Sorbonne (dir. Prof. Bernard Flusin).
     Le 8 décembre 2004, il a soutenu sa thèse en Sorbonne devant un jury de 8 membres présidé par le Prof. Olivier Munnich, recevant  conjointement:
  • le Doctorat en Théologie orthodoxe de l’Institut Saint-Serge (mention : Très honorable),
  • le Doctorat canonique en Théologie de l’Institut Catholique de Paris (mention : Summa cum Laude),
  • le Doctorat en Histoire des religions de l’Université Paris-IV Sorbonne (mention : Très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité).
     Depuis février 1997, il enseigne à l’Institut Saint-Serge la doctrine chrétienne : d’abord Maître-assistant du P. Boris Bobrinskoy, il est, depuis octobre 2007, professeur titulaire de la chaire de Théologie des dogmes.
Il est chercheur associé au Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance (Collège de France – CNRS, UMR 8167, Paris), il est aussi :
Assesseur orthodoxe de la direction de l’Institut Supérieur d’Etudes Œcuméniques (I.C.P.),
Enseignant en missiologie à l’Institut Supérieur d’Etudes Œcuméniques (I.C.P.),
Membre du Comité mixte de dialogue théologique catholique-orthodoxe en France,
Membre du Groupe de recherche catholique-orthodoxe en patrologie de la fondation Pro Oriente,
Secrétaire de rédaction de la revue trimestrielle Contacts. (Revue française de l’Orthodoxie.)

 

Mgr Job de Telmessos, interviendra sur les enjeux concile panorthodoxe.
     Mgr Job Getcha a soutenu une thèse de doctorat conjoint à l’Institut Saint-Serge et 20150708 Mgr Jobl’Institut Catholique de Paris, portant sur La réforme liturgique du métropolite Cyprien de Kiev et l’introduction du typikon sabaïte dans l’office divin. En décembre 2012, il a soutenu sa thèse d’habilitation à diriger des recherches (HDR) dans le cadre du Département de théologie de l’Université de Lorraine, à Metz.
     Entre 2001 et 2008, Mgr Job a enseigné l’histoire de l’Église, la théologie liturgique et les rubriques à l’Institut Saint-Serge, dont il a également été le doyen, de décembre 2005 à décembre 2008.
   Elevé au rang d’archimandrite par l’archevêque Gabriel de Comane en 2004, De 2004 à 2008, le père Job siège au comité mixte de dialogue catholique-orthodoxe en France et, depuis 2003, dans le groupe de travail catholique-orthodoxe Saint-Irénée, dont il est un des membres fondateurs et dont il deviendra le co-président en novembre 2013.
     Mis à la disposition du patriarche œcuménique Bartholomée Ier de 2009 à 2011, il l’accompagne et représente le Patriarcat dans différentes rencontres internationales inter-orthodoxes et inter-religieuses, tout au long de cette période.
    Membre du Comité central du Conseil œcuménique des Églises (COE) de 2006 à 2013, du groupe de dialogue international catholique-orthodoxe Saint-Irénée et du comité mixte de dialogue catholique-orthodoxe en France, il collabore en outre régulièrement aux revues œcuméniques Irénikon et Istina.    
 
     Son ordination épiscopale a eu lieu le 30 novembre, lors de la liturgie célébrée en la cathédrale patriarcale Saint-Georges du Phanar, à Istanbul, sous la présidence du patriarche œcuménique Bartholomée Ier, entouré des membres du saint-synode.
     L’archevêque Job est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles de théologie liturgique et de spiritualité orthodoxe, dont notamment Le typikon décrypté : Manuel de liturgie byzantine (Cerf, 2009) et La réforme liturgique du métropolite Cyprien de Kiev (Cerf, 2010).

 

L’ Archiprêtre Nicolas KAZARIAN parlera sur la démarche œcuménique des Eglises orthodoxes
     Assesseur du directeur de l’Institut Supérieur d’Etudes œcuméniques à l’Institut20150708-nicolas-kazarian2 Catholique de Paris,
chargé de cours en histoire de l’Eglise en Occident à l’Institut Saint Serge, il est notamment l’auteur de notes et d’articles sur les relations entre politique et religion dans les différents contextes nationaux de l’Eglise Orthodoxe.   
   C’est à ce titre qu’il dirige l’Observatoire Géopolitique du Religieux dans le cadre de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques en tant que chercheur associé.
     Le père Nicolas Kazarian a fait ses études à l’Institut Saint Serge. Son mémoire de Maîtrise porte sur les relations entre Orthodoxes et Luthériens au 16e siècle. Il approfondira ce sujet de recherche à l’occasion d’un Master préparé à l’Institut d’Etudes Supérieures en Théologie Orthodoxe, auprès du Centre du Patriarcat œcuménique à Chambésy (Suisse)
     Il est docteur de l’Université Paris. Sa thèse est intitulé : “Chypre : Géopolitique et Minorités”.

 

Le frère Michel Mallèvre o.p. apportera le regard d’un œcuméniste convaincu sur nos débats
     Le frère Michel Mallèvre, dominicain, est Directeur de l’Institut Supérieur d’Etudes 20150708 fr MallevreŒcuméniques (ISEO) de l’Institut Catholique de Paris
Il a été responsable du Service national pour l’unité des chrétiens à la Conférence des évêques de France de 2003 à 2009, et directeur de la revue ISTINA jusqu’en 2014,
Il est membre du Groupe des Dombes.

  Avant l’intervention du fr Mallèvre, une table ronde sur le thème: “la foi des chrétiens Orthodoxes et les autres confessions” réunira pour un regards croisés: le Père Maurice Morand, professeur de théologie fondamentale et dogmatique au CETh CAEN, le Pasteur Yves Noyer Président de l’ACONor, délégué du Conseil régional Nord-Normandie pour le développement de l’Église par l’animation théologique, le Père Robert Varty, Prêtre de la Communion Anglicane 

     Nous sommes heureux de vous offrir cette possibilité, à la veille du grand et saint concile panorthodoxe, de pouvoir rencontrer et mieux comprendre cette grande Eglise.

 

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Aussi nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant auprès du Père Yves Colin à l’aide du feuillet que vous pouvez télécharger ici
Nous vous attendons avec joie

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