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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

Engagements à vie et ordinations

Source texte et photos : Communauté du Chemin Neuf

Il y a de la joie sur terre et au ciel
en ce vendredi 21 août2015

 

L’abbaye Notre Dame des Dombes (Ain) accueille plus de 2000 personnes pour célébrer l’engagement à vie au célibat de 19 communautaires, l’engagement à vie dans la communauté de 23 personnes dont 2 couples, et l’ordination sacerdotale de 6 frères.

Huit nationalités sont représentées parmi tous les engagés et ordonnés: française, mauricienne, brésilienne, ivoirienne, guinéenne, polonaise, hongroise, philippine.
Monseigneur Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris, préside la célébration en présence de Monseigneur Lafont, évêque de Cayenne, et  Monseigneur Raphaël Bala Guilavogui,du diocèse de N’zérékoré

 

 La veille, 18 jeunes se sont engagés pour la première fois au célibat pour 3 ans. Ils ont, pour la plupart, vécu une année à l’abbaye de Hautecombe, centre international de formation de la communauté. Un lieu et un temps propice pour apprendre à connaître le Christ, découvrir le mystère chrétien et discerner son appel.
Là encore, le caractère international des novices s’est révélé. Ils sont français, canadien, polonais, bulgare, congolaise, brésiliens, burundais, letton.

 

Suite à ce premier engagement, certains iront passer une année de formation au noviciat international de l’Abbaye de la Melleray (44), qui a été récemment confiée à la communauté par les Cisterciens.

 

© 2015 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

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L’abbaye de Melleray

 2015 08 Abbaye de Melleray

 Monseigneur Jean-Paul James, Evêque de Nantes, le Père Abbé Gérard Meneust, de l’Abbaye Cistercienne Notre Dame de Melleray et le Père Laurent Fabre, Responsable de la Communauté et Supérieur Général de l’Institut Religieux du Chemin Neuf, annoncent officiellement que, le 17 septembre 2015, quatorze frères et sœurs de la Communauté du Chemin Neuf viendront prendre le relais de la vie religieuse dans l’Abbaye Notre Dame de Melleray.

Le 31 juillet 2014, le Père Abbé de Notre Dame de Melleray écrivait au Père Laurent Fabre : « Cette lettre voudrait vous soumettre l’interrogation que porte notre petite communauté cistercienne du fait d’un manque de recrutement et d’un désir que ce lieu monastique puisse rester, si possible, un lieu d’Église, une sorte de pôle spirituel non seulement pour la région de l’Ouest mais aussi pour la communauté chrétienne toute proche.».

Pendant une année, plusieurs rencontres, dont certaines avec Mgr Jean-Paul James, avec le Père Abbé Olivier Quenardel de l’Abbaye Notre-Dame de Cîteaux, d’autres supérieurs cisterciens et cisterciennes et des représentants de la Communauté du Chemin Neuf permirent de préciser les modalités de ce relais. Il a été décidé que du 17 septembre 2015 à septembre 2016, un petit groupe de moines cisterciens restera sur placepour assurer la transition et partagera certains offices et services de l’Abbaye avec la Communauté du Chemin Neuf. Les membres de ce petit groupe veulent vivre ce temps dans la fidélité à leur vie monastique, tout en portant la question de la place de la vie contemplative dans l’Eglise d’aujourd’hui. Les autres moines ont choisi de rejoindre d’autres abbayes.


Le projet de la Communauté du Chemin Neuf (présente dans une trentaine de pays) est d’installer dans une partie des bâtiments de l’Abbaye un noviciat international
. Les frères et sœurs de la Communauté du Chemin Neuf poursuivront l’accueil des groupes et l’accompagnement des personnes. Cette belle Abbaye restera un lieu de silence et de prière au service de l’Eglise.

2015 08 conf de presse MellerayMonseigneur Jean-Paul James, Evêque de Nantes,
Frère Gérard Meneust, Abbé de Notre Dame de Melleray,
et Père Laurent Fabre, Supérieur Général de l’Institut du Chemin Neuf.

 

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Communauté Saint Anselm

20150900 St Anselm

Depuis un mois et demi un groupe de jeunes de 20 à 35 ans se sont engagés dans l’aventure de la Communauté Saint Anselm. A l’occasion d’une cérémonie, ils ont pris l’aube et reçu la croix, signe de leur engagement à la suite du Christ, au Palais de Lambeth à Londres. Fruit d’une intuition de l’Archevêque de Canterbury, à la tête de l’église anglicane, Justin Welby, cette communauté rassemble des jeunes chrétiens pour une année de prière, de réflexion théologique et de discernement, mais aussi de service auprès des plus pauvres. Ainsi, Saint Benoit, Saint Ignace et Saint François d’Assise sont les trois grandes figures qui guideront les pas de cette communauté tout au long des 10 mois de transformation intérieure. La naissance de cette Communauté s’appuie sur la conviction que Dieu se fait connaître bien souvent à travers ceux qui nous entourent : à travers nos frères et sœurs, d’où l’importance centrale de la vie communautaire. Il s’agira de trouver le Christ chez l’autre, par l’autre, le laisser se révéler dans la relation.

 

     La première « promotion » compte 36 membres qui l’ont déjà bien compris : 16 jeunes résidents à Lambeth, qui vivent à temps plein la proposition, et 20 non-résidents qui se joignent au groupe fixe chaque lundi soir (partage, groupe de prière, vie fraternelle) et pour différents temps forts. Ils viennent de tous les continents et de nombreuses églises. Ainsi, anglicans, catholiques, protestants, évangéliques… , de 8 nationalités différentes, prient, étudient, servent et vivent ensemble. Et forment ainsi une communauté « chrétienne », en apprenant quotidiennement à être davantage frères.
Concrètement, pour les résidents, le programme s’est installé progressivement: 8 heures de cours par semaine, une vie de prière communautaire (offices quotidiens, messe anglicane et groupe de prière charismatique hebdomadaire) et de prière personnelle quotidienne, des temps de service auprès des plus pauvres (personnes handicapées, alcooliques, malades…), et la vie communautaire.
     Et pourtant, dans ces 10 mois, toutes les semaines ne se ressemblent pas ! L’année est ponctuée de semaines spécifiques vécues à part, et de temps de retraites. Ainsi, début octobre, la Communauté Saint Anselm a vécu sa première semaine extra-ordinaire : résidents et non-résidents ont pris la route de Sclerder (Cornwall), Carmel aujourd’hui confié à la Communauté du Chemin neuf, pour vivre une semaine « Vie dans l’Esprit Saint ». Un grand saut ! Un saut œcuménique notamment, pour ce groupe multiconfessionnel, accueillis dans un lieu à l’histoire catholique forte. Un saut personnel également, comme un passage, certains ont par exemple expérimenté pour la première fois ce que peut être une soirée de réconciliation, et en ont été très touchés
Dans ces temps de prières, d’enseignement et cette vie fraternelle, « la grâce de Dieu est à l’œuvre, et les miracles ont déjà commencé », nous ont affirmé les responsables de cette Communauté naissante !

 

Pour les 8 mois qui restent à vivre, le défi demeure double : que chacun des jeunes trouve son chemin spirituel, son appel personnel, au service du Christ et de l’Eglise, c’est bien là leur soif ! Et pour le groupe : qu’il puisse continuer à vivre cette fraternité œcuménique, en gardant cette communion, et en voyant où et comment il est possible d’aller plus loin, pour être davantage unis, davantage proche du Christ. C’est bien là l’ambition de ceux qui conduisent cette Communauté. Avec en responsabilité un prêtre anglican, le Père Anders Litzell, et une sœur consacrée catholique, Soeur Sonia Béranger de la Communauté du Chemin neuf, l’unité est le gage de longévité de cette communauté inédite. A partir de début décembre, l’équipe accompagnatrice s’attellera au discernement des candidatures pour l’année prochaine, 2016-2017. L’an passé, alors que l’aventure n’avait pas encore commencé, plus de 500 demandes d’inscription sont arrivées, signe clair que les jeunes sont interpellés et rejoints par cette proposition de vivre une année au rythme de Dieu !

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L’ Atlas des religions

L’ Atlas des religions
Atlas des religions 001publié par La Vie et Le Monde est devenu un classique, traduit et diffusé jusqu’ en Amérique latine et réédité en librairie. Il reste, à ce jour, la seule publication offrant une vision approfondie du paysage religieux mondial, à la fois à travers l’histoire,donc sur le temps long, et dans ses composantes les plus contemporaines. Il propose en effet une approche synthétique de l’ensemble
des grandes religions, mais aussi une analyse détaillée, pays par pays, fruit de la collaboration des deux rédactions de La Vie et du Monde et de l’apport des plus éminents universitaires.
Les cartes et graphiques sont remarquables Cette publication non seulement nous ouvre sur les réalités des autres religions mais elle permet de les ,mettre en perspective dans notre pays, en Europe et dans le monde.
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Église Vieille-Catholique de l’ Union d’ Utrecht

L’Église Vieille-Catholique,
dite aussi Union catholique internationale d’Utrecht

Elle regroupe depuis 1870 des fidèles qui s’affirment catholiques mais qui refusent le dogme de l’infaillibilité pontificale et surtout la juridiction universelle de l’évêque de Rome. Ces Églises autocéphales se sont rassemblées à partir de 1889 et forment une unité autour de l’IBK (Internationalen Altkatholischen Bischofskonferenz, en français Conférence internationale des évêques vieux-catholiques ou CIE) sur la base de la Déclaration d’Utrecht. Les membres de cette Église, particulièrement en Suisse, préfèrent la dénomination Église catholique-chrétienne. Il existe aussi d’autres groupes se proclamant « vieux catholiques », mais qui ne sont pas membres de l’Union d’Utrecht.

Historique

L’Église « vieille-épiscopale » d’Utrecht

L’Église catholique dans les Provinces-Unies (Hollande) avait été profondément désorganisée par la Réforme, au point que Rome avait dissous les évêchés. Mais il subsistait d’importantes communautés catholiques placées sous l’autorité du vicaire apostolique de la Mission de Hollande. Les offices étaient célébrés en secret et les laïcs avaient aussi un poids plus grand dans le gouvernement de l’Église.

En 1691, les Jésuites accusent le vicaire apostolique Petrus Codde de favoriser l’hérésie janséniste. Clément XI le suspend de ses fonctions de vicaire apostolique en 1701. Il refuse de se soumettre, jusqu’à sa démission en 1703. Ajoutons que les Jansénistes fuyant la persécution exercée par Louis XIV contre eux étaient relativement nombreux sur le territoire relevant de sa juridiction. Ils profitaient, comme beaucoup, du climat de relative tolérance religieuse existant aux Provinces-Unies. Cette présence s’accrut encore à partir de 1713 et de la proclamation de la Bulle Unigenitus par Clément XI.

Mgr Varlet

 

Mgr Dominique-Marie Varlet, évêque in partibus de Babylone, consécrateur des premiers archevêques vieux-catholiques d’Utrecht

 

 

En 1723, les Chanoines d’Utrecht, insatisfaits du vicaire apostolique nommé par Rome, décident d’élire Cornelius Steenoven comme archevêque d’Utrecht. Il est consacré évêque par Mgr Dominique Marie Varlet, un ancien évêque coadjuteur de Bossuet, qui avait été écarté de sa charge pour jansénisme et nommé évêque in partibus de Babylone. Le Pape répliqua par une excommunication du nouvel archevêque et de ses fidèles. La rupture avec le Saint-Siège est consommée. Cette rupture s’accentua encore quand un évêché catholique romain fut rétabli à Utrecht en 1851, puis le rejet par l’Église vieille-épiscopale d’Utrecht du Syllabus en 1864, ainsi que des dogmes de l’Immaculée conception et surtout de l’Infaillibilité pontificale.

Les conséquences de Vatican I

La proclamation du dogme de l’Infaillibilité pontificale en 1870 est rejetée par un certain nombre de fidèles et de prêtres, particulièrement dans les pays germaniques (Allemagne, Autriche, Suisse). Dans ces pays, des Églises se mettent en place à partir des réseaux de catholiques libéraux qui existaient auparavant. Dès le début, l’Archevêque “Vieil-épiscopal” d’Utrecht propose son assistance spirituelle et sacramentelle à ces groupes, notamment pour la Confirmation des enfants.

En septembre 1871, un congrès à Munich rassemble plus de 300 représentants de ces groupes, mais aussi des observateurs anglicans et protestants. Les grandes figures de ce congrès sont Hyacinthe Loyson et Ignaz von Döllinger, deux prêtres et théologiens catholiques opposés à l’Infaillibilité pontificale et qui viennent d’être excommuniés. Lors de ce congrès, l’archevêque « vieil-épiscopal » d’Utrecht, Mgr Loos, est reçu en triomphe. Plusieurs congrès vont alors se réunir pour organiser et structurer l’Église. En 1874, la discipline du célibat des prêtres est abandonnée dans certaines églises et, la même année, une faculté de théologie catholique-chrétienne est fondée au sein de l’Université de Berne. En 1877, les langues vernaculaires sont adoptées au sein de la liturgie.

L’organisation des « vieux-catholiques »

En 1889, une union de ces Églises est établie sous le nom d’Union d’Utrecht. Elle décide de lancer des missions vers l’Angleterre et l’Amérique du Nord. Elle confie cette tâche àMgr Arnold Harris Matthew et Joseph-René Vilatte, mais ces derniers abandonnent la communion avec Utrecht, laissant dans leur sillage de nombreux groupes et évêques errants se proclamant « vieux-catholiques ». Elle établit des liens d’intercommunion avec la Communion anglicane en 1931 par l’Accord de Bonn (Bonn Agreement), et se rapproche aussi avec d’autres groupes issus du catholicisme, mais en conflit avec le Saint-Siège, comme les Mariavites en 1909 ou Église indépendante des Philippines en 1965.

Aujourd’hui

L’Église vieille-catholique reste ancrée dans la tradition catholique. Elle connaît par exemple les mêmes sacrements que l’Église catholique romaine et tire d’ailleurs son origine apostolique de la même Église catholique romaine par Mgr Dominique Marie Varlet. Ses pratiques se sont cependant éloignées de celles de l’Église romaine sur plusieurs plans et cela à différents degrés selon les pays.

Ainsi, en Suisse, Pays-Bas, Autriche, Belgique, France et Allemagne, cette Église admet les prêtres mariés, l’ordination des femmes, les remariages après divorce, la contraception artificielle et même (localement) les bénédictions de couples homosexuels. Ce sont des choses que l’Église catholique romaine rejette (excepté l’ordination presbytérale d’hommes mariés pratiquée dans les Églises catholiques orientales, et pour les prêtres orthodoxes et anglicans ou les pasteurs protestants intégrant l’Église catholique).

La Mission vieille-catholique en France se trouve sous l’autorité de l’Archevêque d’Utrecht en tant que délégué de la Conférence internationale des évêques de l’Union d’Utrecht (de l’IBK).

L’Église vieille-catholique est en intercommunion avec les Églises de la communion anglicane. À ce titre, les ministres ont capacité à servir l’une ou l’autre communauté selon les circonstances. Elle est aussi membre fondateur du Conseil œcuménique des Églises.

L’Église vieille-catholique est active dans une vingtaine de pays et compte environ 500 000 fidèles1. Le primat d’honneur est l’archevêque d’Utrecht. Une conférence épiscopale internationale se tient tous les deux ans.

Elle est en communion avec l’Église d’Angleterre2.

Doctrine

La doctrine de l’Église vieille-catholique de l’Union d’Utrecht se veut « conforme à la foi catholique indivise ». Les accords de la commission mixte orthodoxe/vieille-catholique qui s’est réunie entre 1975 et 1987 ont montré que l’Église vieille-catholique partage les mêmes conceptions théologiques, sacramentelles et ecclésiologiques que les églises orthodoxes. Les accords de cette commission (soutenue par la conférence des évêques vieux-catholiques et le patriarcat œcuménique de Constantinophe) ont été publiés en trois langues (allemand, anglais et français) par le professeur Urs Von Arx, doyen de la faculté de théologie vieille-catholique de Berne sous le titre : Koinonia auf Altkirchlicher Basis : Deutsche Gesamtausgabe der gemeinsamen Texte des orthodox-altkatholischen Dialogs 1975-1987 mit französischer und englischer Übersetzung). Du côté orthodoxe, les représentants étaient le patriarche œcuménique de Constantinople, les évêques Jacovos et Irénée, alors métropolites d’Allemagne, et l’évêque Damaskinos, métropolite de Suisse.

Pour la doctrine, voir: Déclaration d’Utrecht.

Organisation

Union d’Utrecht des Églises vieilles-catholiques

Églises membres :

Églises dépendantes et paroisses sous la tutelle directe de l’IBK :

Églises non-membres de l’Union d’Utrecht

Ces Églises ne sont pas canoniques et appartiennent à la catégorie des Églises parallèles, telle que définies par Bernard Vignot dans son livre Le Phénomène des Églises parallèles, paru au Cerf (2010). Elles s’opposent donc aux Églises historiques (catholique romaine, anglicane, orthodoxes, vieilles-catholiques de l’Union d’Utrecht) et leur catholicité est douteuse aux yeux de ces confessions.

  • Église catholique libérale vient à l’existence suite à une réorganisation en 1915 / 1916 du mouvement vieux-catholique en Grande-Bretagne
  • Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet
  • Église vieille-catholique romaine

En France

vieille catho france
  La communauté Vieille-Catholique de France s’en tient à la foi de l’Eglise ancienne, telle qu’elle s’est exprimée dans les définitions des 7 conciles de l’Eglise indivise du premier millénaire. Elle est partagée par les catholiques romains, les orthodoxes, les vieux-catholiques et les anglicans.

Le pontifical en vigueur est celui de l’Eglise Catholique Romaine avant Vatican II.

La liturgie embrasse les offices catholiques traditionnels dont le centre est l’Eucharistie ou Sainte Messe célébrée selon le rite traditionnel occidental.

 La communauté Vieille-Catholique de France a une grande vénération envers la Vierge Marie : Mère de Dieu et Mère des Hommes. Le chapelet peut être récité ainsi que l’angélus trois fois par jour.

En revanche elle repousse les doctrines de l’Immaculée Conception (1848) et l’Assomption (1950) en tant que dogmes car non fondés sur la bible.

Sur le plan de la morale ou éthique la communauté Vieille-Catholique de France enseigne l’indissolubilité du mariage sans condamner pour autant les divorcés remariés. Il peut y avoir des remariages lorsque le précédent a été déclaré nul par les instances de l’Eglise. Le clergé peut se marier, il n’intervient pas dans la vie privée des fidèles à moins qu’un conseil lui soit demandé. Toute personne a droit à l’amour de Dieu et à la compassion sans jugement de la part de la communauté.

Sur le plan œcuménique la communauté Vieille-Catholique participe aux réunions pour l’unité des chrétiens, entretien un dialogue constructif avec l’Eglise catholique romaine, les orthodoxes, les anglicans traditionnels et une amitié avec nos frères protestants.

La communauté Vieille-Catholique de France fait sienne la devise de Saint Augustin : “Dans les choses nécessaires : l’unité, dans les choses douteuses : la liberté, en toutes choses : la charité”.

 En Normandie

Mgr Schon et le Père Vignot

Mgr Dick Schoon, évêque vieux-catholique de Haarlem, lors de sa visite en France en juin 2011 avec les séminaristes de Hollande célèbre la messe aux côtés du Père Bernard Vignot, prêtre vieux-catholique français

Le Père Bernard Vignot, prêtre Vieux-Catholique ancien recteur pour la France des vieux catholiques d’Utrecht et aujourd’hui chanoine de la cathédrale anglicane de Paris (avenue George V) et un des animateurs de la fraternité st Vincent de Lérins réside à ND de Bondeville (76)

Il est membre du conseil d’administration de l’association Oecuménique de Normandie

 

 

Notes et références
 Dictionnaire des religions sous la direction de Paul Poupard, PUF, 1984

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Ordinations et Engagements dans la Communauté

A l’abbaye Notre-Dame des Dombes (01) le 21 août prochain:
A la fin de la semaine communautaire

20150821 abbaye-notre-dame-des-dombes-communaute-du-chemin-neuf-fiche

ORDINATIONS SACERDOTALES
Six frères de la communauté seront ordonnés prêtres :
Christophe Brunet (français),
Luciano Couto (brésilien),
Thibaud Girard (français),
]ean-Claude Koffi (Ivoirien),
Hervé Loua (Guinéen)
et Pascal Sullivan (Mauricien).

ENGAGEMENTS A VIE AU CELIBAT ET DANS LA COMMUNAUTE
Au Tchad, le 31 mai se sont engagés à vie dans la Communauté
]ean Bernard Kizonzolo et Asia Pruszkowska. ]ean-Bernard s’est aussi engagé à vie au Célibat pour le Royaume, et Asia s’engagera le 21 août à l’abbaye N.D. des Dombes avec une vingtaine de frères et sœurs:
Laureline Bocken,
Marie Bourbonnais,
Grégoire Brugère,
Christophe Delas,
Nolwenn Guilbaud,
Blandine Lagrut,
Sandrine Laroche,
Bianca Maier,
Bernadett Nagy,
]ean-Baptiste Niamy,
Emmanuel Proix,
Delphine Seegoolam,
ElaTuason
et Loic Welchner.
Ils s’engageront aussi à vie dans la Communauté aux côtés des frères ordonnés prêtres :
et de deux couples:
Dominique et Pascale Jamois,
et ]acques et Marie-Agnès Lallement.

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Libres opinions

2 Actualités 2

20 juillet 2015

 ”  Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu   ”   ( Ga 2, 20 b – Version liturgique )
Jean Ayrault  (Catholique / Caen)

 

Les notes de la  TOB  indiquent  ” Paul veut dire que la mort et la résurrection du Christ se sont réalisées en lui…En même temps qu’il  évoque son expérience personnelle,  il définit l’existence  chrétienne  qui est communion avec le Fils de Dieu. Cependant, elle est   encore  vie  dans la condition mortelle de l’homme pécheur – vie dans la chair – , mais elle est  déjà  vie du Christ glorieux dans le croyant

C’est ce que décrit Calvin avec sa sobriété habituelle :
”    Ainsi donc, connaissons l’unité que nous avons avec notre Seigneur Jésus-Christ. C’est à savoir qu’il veut avoir une vie commune avec nous et ce qu’Il a soit nôtre, et qu’Il veut habiter en nous, non par imagination, mais par effet ; non point d’une façon terrestre, mais spirituelle, et quoi qu’il en soit, qu’ Il besogne  tellement par la vertu de son Esprit que nous sommes unis à Lui plus que ne le sont les membres d’un seul corps. Et tout ainsi que la racine d’un arbre jette sa substance et vertu par toutes les branches, ainsi nous tirons substance et vie de notre Seigneur Jésus – Christ  ”  [1]

Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu ” Gal 2,20a
Cette pensée  qui se voudrait un vécu et qui n’est souvent qu’un désir, nous rejoint chaque jour au milieu de nos soucis,  nos peines,  nos joies.
” L’ homme est à l’image de Dieu, toute vie est une histoire sacrée ” décrit l’un de nos cantiques.
L’histoire d’Israël , aussi, est notre histoire : errances, infidélités,  ruptures, retrouvailles.  Cette situation a bien été décrite par Charles Gounod commentant Jérémie:
Jérusalem, Jérusalem,  convertere ad  Dominum  ” (Gallia)

Vie chrétienne :  “ …vie de Jésus manifestée dans notre corps ”  nous décrit Paul en 2 Co 4 ,10 .
” Aliénation  ! ” diront les sceptiques en souriant.
Certes,  il y a toujours un risque dans tout engagement,  qu’il soit philosophique,  politique,  religieux, voire amoureux !  ” Je suis malade d’amour ”  dira la Sulamite du Cantique des Cantiques. ” (Ct  2:5 )
Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards”  lui répondra  le Bien -Aimé . (  Ct  4 : 9 )
Aussi,  ma condition d’ homme, dans son immédiat quotidien, je veux l’apporter au Christ,  et ma prière devient  cri: ” Des profondeurs , je crie vers Toi, Seigneur, écoute mon appel ”   Ps 130  ( 129 ) ); ” Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient du Seigneur, l’auteur des cieux et de la terre ”   Ps 121  ( 120 )

Cette dimension est aussi vécue dans la communion fraternelle, car le  peuple chrétien, dont nous sommes, a besoin d’être rassuré, continuellement.
Cette communion fraternelle,  dans son amplitude et sa plénitude,  se retrouve dans nos  Assemblées du Dimanche. Après l’audition  de la Parole de Dieu,  vient le Mémorial du Christ.  Et  de la Communauté,  jaillit le chant de l’Anamnèse :” Nous proclamons Ta mort, Seigneur Jésus,  nous célébrons Ta résurrection,  nous attendons Ta venue dans la gloire  ”
Proclamation – Célébration – Attente – ” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi
Vient alors le moment de la Communion.

Dans la tradition catholique, les fidèles s’avancent pour recevoir le Corps du Christ.
Ces hommes et ces femmes qui se lèvent, je les observe: ce sont des hommes et des femmes ordinaires,  comme nous sommes  tous des hommes et des femmes ordinaires.
Piétaille du Christ,  Fantassins de la Foi.
Dans cette file qui s’avance pour la Communion,  je vois comme un  Fleuve  Profond : ” Deep River “;
Je vois cet  immense cortège de tous les Saints , si bien décrit dans la dynamique et l’exubérance des Gospels :  ” Oh when the  Saints go march away  …”
Alors, dans ce grand fleuve qui passe, je m’abandonne et je crois.
Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi

 

[1]  Jean Calvin  – Pages spirituelles  – 9 ème sermon sur la Passion,  O.C.,  XLVI,  953 )   Revue  Unité Chrétienne  1969


 

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Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu

2 Actualités 2

20 juillet 2015

 ”  Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu   ”   ( Ga 2, 20 b – Version liturgique )
Jean Ayrault  (Catholique / Caen)

Les notes de la  TOB  indiquent  ” Paul veut dire que la mort et la résurrection du Christ se sont réalisées en lui…En même temps qu’il  évoque son expérience personnelle,  il définit l’existence  chrétienne  qui est communion avec le Fils de Dieu. Cependant, elle est   encore  vie  dans la condition mortelle de l’homme pécheur – vie dans la chair – , mais elle est  déjà  vie du Christ glorieux dans le croyant

C’est ce que décrit Calvin avec sa sobriété habituelle :
”    Ainsi donc, connaissons l’unité que nous avons avec notre Seigneur Jésus-Christ. C’est à savoir qu’il veut avoir une vie commune avec nous et ce qu’Il a soit nôtre, et qu’Il veut habiter en nous, non par imagination, mais par effet ; non point d’une façon terrestre, mais spirituelle, et quoi qu’il en soit, qu’ Il besogne  tellement par la vertu de son Esprit que nous sommes unis à Lui plus que ne le sont les membres d’un seul corps. Et tout ainsi que la racine d’un arbre jette sa substance et vertu par toutes les branches, ainsi nous tirons substance et vie de notre Seigneur Jésus – Christ  ”  [1]

Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu ” Gal 2,20a
Cette pensée  qui se voudrait un vécu et qui n’est souvent qu’un désir, nous rejoint chaque jour au milieu de nos soucis,  nos peines,  nos joies.
” L’ homme est à l’image de Dieu, toute vie est une histoire sacrée ” décrit l’un de nos cantiques.
L’histoire d’Israël , aussi, est notre histoire : errances, infidélités,  ruptures, retrouvailles.  Cette situation a bien été décrite par Charles Gounod commentant Jérémie:
Jérusalem, Jérusalem,  convertere ad  Dominum  ” (Gallia)

Vie chrétienne :  “ …vie de Jésus manifestée dans notre corps ”  nous décrit Paul en 2 Co 4 ,10 .
” Aliénation  ! ” diront les sceptiques en souriant.
Certes,  il y a toujours un risque dans tout engagement,  qu’il soit philosophique,  politique,  religieux, voire amoureux !  ” Je suis malade d’amour ”  dira la Sulamite du Cantique des Cantiques. ” (Ct  2:5 )
Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards”  lui répondra  le Bien -Aimé . (  Ct  4 : 9 )
Aussi,  ma condition d’ homme, dans son immédiat quotidien, je veux l’apporter au Christ,  et ma prière devient  cri: ” Des profondeurs , je crie vers Toi, Seigneur, écoute mon appel ”   Ps 130  ( 129 ) ); ” Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient du Seigneur, l’auteur des cieux et de la terre ”   Ps 121  ( 120 )

Cette dimension est aussi vécue dans la communion fraternelle, car le  peuple chrétien, dont nous sommes, a besoin d’être rassuré, continuellement.
Cette communion fraternelle,  dans son amplitude et sa plénitude,  se retrouve dans nos  Assemblées du Dimanche. Après l’audition  de la Parole de Dieu,  vient le Mémorial du Christ.  Et  de la Communauté,  jaillit le chant de l’Anamnèse :” Nous proclamons Ta mort, Seigneur Jésus,  nous célébrons Ta résurrection,  nous attendons Ta venue dans la gloire  ”
Proclamation – Célébration – Attente – ” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi
Vient alors le moment de la Communion.

Dans la tradition catholique, les fidèles s’avancent pour recevoir le Corps du Christ.
Ces hommes et ces femmes qui se lèvent, je les observe: ce sont des hommes et des femmes ordinaires,  comme nous sommes  tous des hommes et des femmes ordinaires.
Piétaille du Christ,  Fantassins de la Foi.
Dans cette file qui s’avance pour la Communion,  je vois comme un  Fleuve  Profond : ” Deep River “;
Je vois cet  immense cortège de tous les Saints , si bien décrit dans la dynamique et l’exubérance des Gospels :  ” Oh when the  Saints go march away  …”
Alors, dans ce grand fleuve qui passe, je m’abandonne et je crois.
Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi

[1]  Jean Calvin  – Pages spirituelles  – 9 ème sermon sur la Passion,  O.C.,  XLVI,  953 )   Revue  Unité Chrétienne  1969


Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu Lire la suite »

La Communion Anglicane

La Communion Anglicane

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Histoire

Fondation : le rôle de la monarchie britannique

 

À l’inverse de ce qui s’est produit en Europe continentale, la séparation entre l’Église henri_VIIId’Angleterre et la papauté ne vint pas de querelles théologiques, mais avant tout politiques. Le roi d’Angleterre, Henri VIII, jusque là soutien sans faille de la papauté, avait épousé en 1509 Catherine d’Aragon. Sans héritier mâle, et par ailleurs épris de sa maîtresse Anne Boleyn, il fait parvenir au pape en 1527 une demande d’annulation de son mariage. Ayant essuyé en 1530 un refus définitif de Clément VII, il se proclame l’année suivante alors « Chef Suprême de l’Église et du Clergé d’Angleterre » et rompt toute relation diplomatique avec Rome.
Le « divorce royal » peut alors être prononcé : dès que son union avec Catherine d’Aragon est invalidée par le nouvel archevêque de Cantorbéry, Thomas Cranmer, Henri VIII épouse sa favorite le 23 mai 1533.

Ce n’est cependant qu’en 1559, avec le Règlement élisabéthain, que la situation religieuse commence à se stabiliser en Angleterre et que l’anglicanisme prend véritablement forme, avec notamment l’introduction totale du Livre de la prière commune. Des églises sœurs sont fondées en Écosse et en Irlande dès cette époque

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William Laud essaiera en vain d’uniformiser l’anglicanisme

De 1633 à 1640, l’archevêque de Cantorbéry William Laud va tenter de mettre en œuvre une politique d’uniformisation religieuse. Elle est rejetée par les non-conformistes, notamment par les puritains qui souhaitent parachever la Réforme en Angleterre.
C’est une des causes de la Première Révolution anglaise.
À partir de la restauration de la monarchie, deux groupes se font face dans l’anglicanisme : le mouvement Haute Église qui défend la reprise d’une politique d’uniformisation et le mouvement latitudinaire, dit Basse Église, qui souhaite une ouverture plus large, notamment en direction des non conformistes [1].

 

Du XVIIe siècle au XIXe siècle, les églises anglicanes déploient une activité missionnaire de plus en plus importante. Les communautés érigées dans les colonies prennent progressivement leur indépendance et s’érigent en églises autonomes. Le souverain britannique n’occupe de fonction officielle que dans l’Église d’Angleterre
Les deux mouvements (Haute Eglise et Basse Eglise) vont persister et se transformer progressivement au cours du XIXe siècle.
En effet la première moitié de ce siècle est une phase d’intense réveil religieux, qui voit l’émergence de l’évangélisme anglican.
Parallèlement, avec le mouvement d’Oxford une part des anglicans Haute Église se tourne vers une remise en valeur de la tradition apostolique et forme un nouveau mouvement, le tractarianisme qui devient ensuite l’anglo-catholicisme. Enfin, dans la lignée du protestantisme libéral naissant, émerge un mouvement qui se dénomme Broad Church’.

 

Les sacrements

Les églises anglicanes célèbrent deux sacrements : le baptême et l’Eucharistie, ainsi que cinq autres « petits sacrements » ou rites sacramentaux : la confirmation, le mariage, l’onction des malades, la confession et l’ordination sacerdotale.
Seuls les premiers sont en effet réputés avoir été établis par le Christ lui-même et témoigner de l’adhésion pleine à la religion.
Depuis le XIXe siècle, l’éventail des positions doctrinales en matière de sacrements s’est élargi. De nombreux anglo-catholiques considèrent notamment qu’il y a bien sept véritables sacrements.
À l’opposé, certaines parties de la Communion anglicane développent une théologie d’inspiration très proche du calvinisme, qui influe sur leur conception des sacrements et des ministères.
Pour ce qui concerne l’Eucharistie, une grande variété de positions doctrinales coexistent. Quelques Anglicans considèrent l’Eucharistie (qu’ils préfèrent qualifier de repas du Seigneur) comme un simple mémorial, mais la plupart adhèrent à une forme plus ou moins forte de présence réelle du Christ dans le pain et le vin.

 

La Communion anglicane

La Communion anglicane est l’ensemble des Églises anglicanes et épiscopales (on dit “provinces”) en communion avec l’Archevêque de Cantorbéry. C’est avec l’Église catholique romaine la seule église chrétienne mondiale, présente dans 164 pays.

À proprement parler, la Communion anglicane ne fait pas partie du protestantisme. Mais les liens sont nombreux, tant historiques que théologiques.
Par certains aspects (organisation, liturgie), les Églises de cette dénomination sont des Églises catholiques nationales, indépendantes de Rome. Par d’autres aspects, ce sont des Églises réformées, surtout en ce qui concerne la place accordée à la Bible et la place des laïcs dans la gouvernance de chaque province. Pourtant, l’anglicanisme n’a pas de théologien fondateur tel un Luther ou Calvin. On parle parfois d’ « Église pont » ou de « via media » entre les deux grandes confessions.

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La communion anglicane compte 38 provinces ecclésiastiques qui sont autant d’églises indépendantes.
On y trouve:

  • les églises historiques des îles britanniques (Angleterre, Galles, Écosse, et Irlande, cette dernière correspondant à toute l’île) ;
  • des églises coïncidant avec le territoire d’un État (comme au Canada, ou en Ouganda) ;
  • des églises couvrant le territoire de plusieurs nations (comme l’Église de la Province de l’océan Indien ou celle de la Province d’Afrique centrale).
  • Il s’y ajoute cinq petites églises qualifiées d’extra-provinciales, qui sont directement rattachées au siège métropolitain de Cantorbéry, et une dernière, l’Église épiscopale de Cuba qui a un gouvernement particulier.

Parmi toutes ces églises, seule l’Église d’Angleterre a encore un statut de religion d’état

Cette forme du christianisme est aujourd’hui présente principalement dans les pays de culture anglo-saxonne, mais compte aussi quatre millions de fidèles francophones. Le plus grand diocèse de la province dite américaine est par exemple en fait en Haïti.
En Europe, à part les diocèses de l’Église d’Angleterre et de l’Église épiscopale, il existe aussi une église de l’Espagne et une du Portugal.

 

Un fonctionnement synodal

Les différentes églises qui constituent la communion anglicane portent le nom de provinces ecclésiastiques et ont chacune leurs règles de fonctionnement propres. Il y a cependant de nombreux traits communs.

Le-Dr-Justin-Welby-primat-de-la-Communion-anglicane-appelle-a-l-unite_article_mainL’unité de référence est le diocèse, dirigé par un évêque. Il comprend différentes paroisses organisées en doyennés. Chaque paroisse est prise en charge par un prêtre appelé vicaire ou recteur, sous la responsabilité de l’évêque.

A tous les niveaux à partir du doyenné, le gouvernement de l’église est confié à des synodes auxquels participent clercs et laïcs élus : synode de doyenné, synode diocésain, et enfin, le synode général qui concerne l’ensemble de la province.
Ce dernier est composé de trois “chambres”,  une chambre des évêques, une chambre des clercs et une chambre des laïcs.
Suivant la nature des questions traitées, différents types de majorité sont requis, voire l’accord de l’évêque dirigeant le diocèse.

 

 Les organes de la communion
La Communion anglicane ne possède pas de véritable gouvernement, puisque les églises qui la composent fonctionnent de façon autonome. Il existe cependant plusieurs instances qui permettent la réunion de représentants des églises membres de la communion. Elles assurent une forme de consultation et de collaboration, pour assurer le maintien d’une certaine unité en matière de doctrine et de discipline des sacrements.

 

L’archevêque de Cantorbéry

intronisation J WelbyL’archevêque de Cantorbéry est le chef symbolique de la Communion anglicane.
Pour des raisons historiques, l’archevêque de Cantorbéry possède une forme de primauté d’honneur sur les autres évêques anglicans. Il n’exerce pour autant aucun pouvoir sur les églises sœurs de la Communion anglicane. Il est considéré comme le chef spirituel de l’anglicanisme et le garant de l’unité de la Communion. Il joue notamment un rôle important dans l’œcuménisme et les relations avec les autres religions.

Il est nommé par le premier ministre britannique agissant au nom du souverain.
Depuis 2013, c’est Justin Welby qui occupe cette fonction.

Statut et rôle du clergé

Les Églises anglicanes ont une structure épiscopale : elles ont donc conservé une bonne partie de l’organisation hiérarchique catholique (sauf le cardinalat et la papauté). Une distinction importante de l’anglicanisme par rapport au catholicisme romain est le droit qu’ont les clercs séculiers (diacre, prêtres et évêques) de se marier et d’avoir des enfants, que ce soit avant ou après leur ordination. Il arrive cependant que certains clercs (notamment parmi ceux de tendance anglo-catholique) vivent leur ministère en s’engageant au célibat.
Dans la plupart des églises anglicanes, il est aussi possible pour des femmes d’être ordonnées prêtres et même évêques dans quinze Églises de confession anglicane – aux États-Unis, en Écosse, au Canada ou en Nouvelle-Zélande notamment.
Le Synode Général de York en juillet 2008 a décidé par vote d’étendre cette capacité à l’Angleterre. Cette mesure du synode a été ratifiée par le Parlement, signée par la Reine, et validée de nouveau par le synode général, réunit le 17 novembre 2014.

 

La conférence de Lambeth

FLambethconferenceLa conférence de Lambeth réunit tous les évêques de la Communion sous la présidence de l’archevêque de Cantorbéry, ce qui lui confère un poids symbolique important.
Elle se tient de façon décennale depuis 1867.
La conférence passe des résolutions, qui, sans avoir le caractère contraignant de décisions synodales, ont en général une forte influence sur l’évolution de la Communion et de l’anglicanisme. C’est ainsi que les conférences de 1978 et 1988 ont entériné la possibilité pour certaines églises de la communion d’ordonner des femmes comme prêtres puis évêques. En 1998 est affirmé que « la pratique homosexuelle est incompatible avec l’Écriture », tandis que la conférence de 2008 voit les églises de la communion très divisées, de nouveau sur la question de l’homosexualité.

 

Le conseil consultatif anglican

Ce conseil assure depuis 1968 des réunions à intervalles de deux ou trois ans entre représentants des évêques, du clergé et des laïcs de toute la Communion. Il tend à prendre un rôle de plus en plus important.

 

La conférence des primats anglicans

La conférence des primats se réunit tous les deux-trois ans environ depuis 1978.

 

Les accords d’intercommunion

La Communion anglicane est très engagée dans l’œcuménisme dont elle est un des acteurs importants depuis le début du XXe siècle. Ses positions doctrinales lui permettent en effet de prétendre au rôle de “pont” entre catholiques et protestants. Avec certaines églises, les accords sont allés jusqu’au stade de la pleine communion doctrinale et sacramentelle.
C’est le cas de l’Église d’Angleterre et l’Église vieille-catholique depuis les accords de Bonn de 1931, accords qui ont progressivement été étendus à toute la Communion anglicane. L’Église malankare Mar Thoma, de tradition syriaque, est elle aussi en pleine communion avec la Communion anglicane.
Plus récemment, en 1992, est formée la communion de Porvoo réunissant douze églises anglicanes et luthériennes d’Europe.
Malgré la profondeur du lien d’intercommunion, et la possibilité qui leur a été donnée d’assister et de voter lors des conférences de Lambeth, les églises concernées par ces accords restent des entités distinctes de la Communion anglicane.

 

[1] Les Non-conformistes,étaient ceux qui, en Angleterre, refusaient de suivre la doctrine de l’Église anglicane. Il s’agissait notamment des Puritains, des Presbytériens, des Anabaptistes ou des Calvinistes.

Sources Wikipédia

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