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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

Pour une théologie oecuménique

Bernard Sesboüé sj
Pour une théologie oecuménique
Coll: Cogitatio Fidei
ed du Cerf, Paris 1990

2015 07 Pour une théo oecIl y a des livres qui sonnent comme des évidences. Ce fut le cas pour moi avec le livre du Pasteur Birmelé ” l’horizon de la grâce ” et il en est de même avec ce livre de Bernars Sesboüé s.j. Théologiens réputés l’un et l’autre dans leurs Eglises respectives on sent le même souffle, le même appel, la même certitude: ce chrétien d’une autre Eglise qui est mon frère, Dieu me donne d’abord à l’aimer, ensuite à le comprendre et enfin à chercher ce qui nous met en chemin, l’un avec l’autre, vers le Seigneur. Non pas tant pour chercher à établir une vérité qui nous est commune, mais pour recevoir notre vérité et notre unité de celui qui seul est la Voie, la Vérité, et la Vie.

Ce livre est le fruit d’un engagement de plus de trente ans au Groupe des Dombes et dans diverses commissions officielles de dialogue œcuménique en France et au plan international.

Le Père Sesboüé invite tout chrétien, qu’il soit catholique ou non, à avancer sur les voies de l’Unité: “Changer, c’est le terme même de la conversion dans le NT : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1,15), c’est-à-dire : changez votre cœur.
Oui, la dynamique œcuménique est une dynamique de conversion: elle nous
change et elle doit encore nous changer pour nous réconcilier complètement. Plus elle progressera, plus elle rendra possible la conversion des mentalités, des institutions ou des « structures », toutes cristallisations objectives de nos libertés.
C’est par là que passe le patient cheminement de la réconciliation du peuple de Dieu dans une conversion commune à l’Évangile.”

Ces divers écrits, d’époques différentes, abordent les points les plus fondamentaux de la recherche oecuméniques de ces dernières années. Il veut être une contribution catholique à la pleine communion entre les Églises.”

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L’Église copte orthodoxe

L’Église copte orthodoxe 

est une Église orthodoxe orientaleautocéphale. Elle fait partie de l’ensemble des Églises des trois conciles.

Pape Twardos IISon chef porte le titre de pape d’Alexandrie et patriarche de la Prédication de saint Marc et de toute l’Afrique, avec résidence au Caire (siège occupé depuis le 4 novembre 2012 par Tawadros II).

Le titre de patriarche d’Alexandrie est actuellement porté également par deux autres chefs d’Église. Cette Église professe le miaphysisme, qu’il ne faut pas confondre avec le monophysisme : elle ne reconnaît pas le concile de Chalcédoine pour des motifs dogmatiques, canoniques et politiques.

 

Histoire

20150711 st Marc

L’Église d’Alexandrie existe depuis les temps apostoliques. Elle s’est divisée en deux branches après le Concile de Chalcédoine, la majorité formant l’Église copte orthodoxe et la minorité l’Église grecque-orthodoxe d’Alexandrie (communion orthodoxe).

Selon différentes traditions largement remises en cause par la critique moderne, elle aurait été fondée par l’évangéliste Marc.

Organisation

 Siège patriarcal
Le chef de l’Église porte toujours le titre de patriarche d’Alexandrie, même si le siège patriarcal a été déplacé à plusieurs reprises :
  • d’abord dans différents monastères du désert, afin d’échapper à la répression byzantine
  • à Alexandrie, à partir de 626, après la conquête arabo-musulmane
  • dans différents monastères du delta du Nil, entre le début du ixesiècle et la fin du xie siècle
  • au Cairedepuis le patriarcat de Cyrille II (10781092)
Organisation territoriale
L‘Église copte orthodoxe compte dans le monde (fin 2006) 11 métropoles et 51 diocèses.
En Europe : 2 métropoles et 6 diocèses parmi lesquels la métropole copte orthodoxe de Toulon et de toute la FranceÉglise copte orthodoxe de France  dont le siège est à Toulon.

 

Relations avec les autres Églises
Dialogue avec l’Église catholique

 

L’Eglise Copte – Orthodoxe en France

Le 2 juin 1974, pour répondre aux besoins des coptes émigrés, Sa Sainteté Chenouda III, Pape et Patriarche d’Alexandrie envoya deux moines dumonastère Saint-Bishoy du Wadi Natroum, servir en Europe occidentale. Le moine Marcos fut ordonné évêque de Toulon-Marseille et le moine Athanasios chorévêque [1].

Des communautés d’origine égyptienne furent organisées d’abord en France à Paris et Marseille. Le siège de l’évêché fut érigé et construit à Toulon / Le Revest-les-Eaux avec une église dédiée à Marie Théotokos sous le vocable de l’« Apparition de la Mère de Dieu à Zeitoun ».

Devant la nécessité d’une pastorale adaptée pour les Occidentaux, le pape et patriarche décida le 18 juin 1994 de créer en France un diocèse ayant vocation à devenir l’Église locale du patriarcat d’Alexandrie.

Il signa un protocole d’institution et éleva son premier évêque à la dignité de métropolite et ordonna un évêque vicaire Abba Marcos qui est décédé le 11 mai 2008.
20160928-metropolite_athanasios Abba Athanasios est Chorévèque de l’Eglise Copte Orthodoxe d’Alexandrie, Evêque Métropolite de l’Eglise Copte Orthodoxe de France  depuis le 16 juin 2013. 

 

Le 28 février 2016 il a été nommé Evêque Métropolite copte orthodoxe de Marseille, Toulon, et de toute la France

 

 

L’ Eglise Copte – Orthodoxe en Normandie

La paroisse Copte – Orthodoxe Saint Michel – Saint Bischoï a été batie  (dans tous les Jacques et Marie Deschampssens du terme) et est desservie par le Père Jacques Deschamps aidé de son épouse Marie, iconographe, qui enseigne l’écriture de l’icone.

Paroisse St Michel-St Bischoï
Presbytère lieu-dit le Bourg
14350 Beaulieu

 

 

[1] Le chorévêque : Nom masculin, du latin chorepiscopus, lui-même issu du grec χώρα (khôra) signifiant « campagne » et ἐπίσκοπος (epískopos) signifiant « surveillant », chorévèque signifie donc littéralement « évêque de la campagne ».
Apparu dès les premiers siècles de l’ère chrétienne (IIe- IIIe siècles en Orient et IVe ‑ Ve siècles en Occident), le chorévèque exerce dans les zones rurales les fonctions de l’évêque dont il dépend et qui siège toujours en ville.
Alors qu’elle a disparu en Occident dès les XI-XII° siècles, la dignité de chorévèque est aujourd’hui encore conférée, le plus souvent à titre honorifique, dans les Églises chrétiennes orientales unies ou non à l’Église catholique romaine.

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Marie : une belle impatience qui saisit le bonheur par les ailes

LES MOTS DE FRANCE QUÉRÉ, 20 ANS APRÈS SA MORT

 

France Quéré a disparu il y a vingt ans. Ici nous reprenons les textes apparus dans Réforme en 2005, sur Marie.                             Une fenêtre vers la pensée de la théologienne protestante.

 

Marie : une belle impatience qui saisit le bonheur par les ailes :
Une jeune fille de Nazareth, Marie, est promise à Joseph, charpentier. Un ange entre chez elle et lui annonce qu’elle sera la mère du Messie dont il égrène les titres glorieux : « fils du Très-Haut », héritier du « trône de David », « roi pour l’éternité dans la maison de Jacob ».

C’est là une très grande nouvelle, mais toutes les filles d’Israël attendent avec leur nation le Messie et chacune caresse, en secret l’espoir d’être élue au cœur du peuple élu.

Quand l’ange s’adresse à Marie, il ne lui apprend donc rien qu’elle n’ait déjà beaucoup rêvé, et les mots magnifiques ne vont pas au-delà de ses songes quotidiens. La nouvelle, la seule, c’est que ce soit elle, Marie, qui ait été choisie « entre toutes les femmes » pour exaucer l’attente de tout le peuple. Voilà ce qui la comble de stupeur et de ravissement.

« Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ? » Un enfant saurait décomposer cette phrase en une proposition subordonnée : « Puisque je ne connais pas d’homme ». Cet enfant ferait bien de rappeler le peu de grammaire qu’il sait à nos vénérables savants. Car eux ont accordé le principal rôle à la subordonnée et ont négligé la principale. Ils ont démontré que tout le texte était une profession de virginité perpétuelle où Marie, très clairement, exprimait qu’elle ne se mariait que pour donner à son vœu ses plus fermes garanties ! Grattons, s’il vous plaît, l’écaille de la théologie et le vernis d’un moralisme qui invite toutes les femmes à imiter tant d’obéissance et d’effacement. Regardons Marie sans ce sourcil froncé du maître qui a déjà des intentions sur elle, et a décidé ce qu’elle serait. Regardons-la, autrement que ces vieillards autour de Suzanne, et surprenons seulement la vivacité d’une âme affolée par la joie.

Supposez que vous ayez entendu cette annonce de l’ange : « Vous serez la mère du Messie. » Vous partageriez la joie de Marie et vous attendriez patiemment que les choses suivent leurs cours : « Tu concevras » a dit l’ange, ce qui est la très ordinaire suite d’un mariage. C’est l’attitude que Marie aurait dû avoir si elle avait été d’une nature aussi soumise qu’on le dit. Car outre que l’obéissance ne fait pas la curieuse et ne pose pas de questions, elle devrait aussi accepter que l’événement survienne en son temps. L’ange ne lui a parlé qu’au futur.
Patience, que diable !

Or, voici que cette petite rouée (sauf le respect que je lui dois), dans sa hâte que cela arrive tout de suite, et surtout pas demain, crée de toute pièce l’impossibilité qui n’existerait pas si elle restait tranquillement dans la temporalité lointaine de l’ange. Le plus beau de tous les rêves, l’ange le lui a dit. S’il est pour demain, cela ne change rien à la nature d’un rêve qui est toujours dans temps autre que celui où l’on vit, et c’est comme s’il n’avait rien dit, et il s’est dérangé pour rien, avec ses grandes ailes blanches.

Dans la fièvre, Marie tire le rêve vers la réalité, quoi qu’il en coûte à la vraisemblance ainsi malmenée. Voyez comme sa réponse glisse du futur au présent : comment se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ?

Elle lui force un peu la main, à son ange, lui faisant dire ou faire plus qu’il n’en suggérait, le forçant à des explications, l’obligent surtout à dénouer une objection que l’impatience humaine crée.

« Comment cela se fera-t-il ? » La voilà, la phrase importante, qui est immense consentement à l’annonce. Non seulement elle ne tremble pas, mais elle relance et réclame plus. Assez rêvé ! Il faut que cela soit ! Son impatience emporte tout, comme une vague puissante efface les pas sur le sable. Que son père se fâche, que le fiancé se chagrine, que les voisins lapident, que le village la désigne du doigt, que sa mère pleure, rien, pas une pensée pour ceux-là, pas un regret, pas un mot. Les patriarches et leur morale barbue, elle s’en moque. Beau modèle d’obéissance que cette fille à laquelle la tradition prête à peine quinze ans.

La foi de Marie, c’est la fièvre, la hardiesse, les saintes lois profanées, un ange presque bousculé, les temps précipités par une belle impatience sauvage qui a saisi le bonheur par ses ailes et l’a offert à la terre éblouie.

 

Source: “Réforme.net” cité par “paris.catholique.fr

 

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Mgr Dominique Lebrun, nommé archevêque de Rouen .

 

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Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne, a été nommé aujourd’hui archevêque de Rouen par le pape François.

En lien: le communiqué de Mgr Jean-Charles Descubes et une lettre de Mgr Dominique Lebrun aux catholiques du diocèse.

 

 

Dominique Lebrun, né le à Rouen (Seine-Maritime), est évêque de Saint-Étienne de 2006 à 2015. 
il est nommé archevêque de Rouen le .

Biographie

Jeunesse et formation
Fils d’Auguste Lebrun, magistrat, et de Geneviève Facque, dernier d’une famille de huit enfants, Dominique Lebrun a passé son enfance à Villemomble en région prisienne.
Il a d’abord obtenu une maîtrise de droit civil avant d’entrer en 1978 au séminaire français de Rome puis à l’Institut catholique de Paris.
Il a soutenu sa thèse de doctorat en science théologique, dirigée par le dominicain Pierre-Marie Gy, en 1990.
Sa biographie présente une particularité: l’évêque de Saint-Étienne est fils d’une religieuse. En effet sa mère est entrée en religion après son veuvage et la fin de l’éducation de ses enfants.
Elle a fait profession sous le nom de sœur Geneviève Marie.
Il est également, pendant 13 ans, arbitre officiel au sein de la Fédération française de football.
Principaux ministères
Il a été ordonné prêtre le pour le diocèse de Saint-Denis-en-France. Il fut vicaire à la paroisse Saint-Baudile deNeuilly-sur-Marne de 1985 à 1994, puis curé de la paroisse Saint-Germain de Pantin jusqu’en 1998.
Il devient ensuite directeur spirituel au Séminaire français de Rome jusqu’en 2001, pour revenir dans son diocèse de Saint-Denis à Saint-Denis. Il est responsable de la formation permanente des jeunes prêtres du diocèse et chargé de mission auprès du monde économique et professionnel de La Plaine-Saint-Denis ; il officie à l’église Sainte-Geneviève de la Plaine Saint-Denis. En sus, il est nommé en 2003 curé de la cathédrale-basilique de Saint-Denis et des autres paroisses du secteur de Saint-Denis, ainsi que membre du bureau du conseil presbytéral.
De 1994 à 1997, il a dirigé la La Maison-Dieu, revue savante de pastorale et de liturgie dépendant de l’Ordre Dominicain, et pour laquelle il a ponctuellement continué d’écrire jusqu’en 2002.
Le prêtre, toujours en sandales, est sollicité par le nonce en juin 2006. Officiellement nommé évêque de Saint-Étienne le , il reçoit la consécration épiscopale le 9 septembre suivant du cardinal Philippe Barbarin.
En 2010, il est le premier évêque français à participer à la Marche pour la Vie.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre du Conseil pour la communication. De 2008 à 2012, Président du Conseil d’orientation de RCF, Radios Chrétiennes Francophones. Aujourd’hui, membre du conseil famille et société de la Conférence des évêques de France plus particulièrement pour le monde de la justice.

Le , il est nommé par le pape François archevêque de Rouen.
Il sera installé en la cathédrale de Rouen le .

 

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Colloque œcuménique: les Eglises Orthodoxes: Actualité, diversité, unité

          COLLOQUE OECUMENIQUE
             les Eglises Orthodoxes:
            Actualité, diversité, unité
2014 03d 7eme-concile-oecumeniqueAprès le colloque sur la réception du concile Vatican II par les autres Eglises Chrétiennes en 2013 et la Journée de rencontre œcuménique du Bec-Hellouin en 2014 sur le thème: “Chrétiens, ferments d’unité ? » développé à partir d’un exemple de communion réalisée : la Communion d’Eglises protestantes en Europe (CEPE), nous vous invitons à un colloque sur l’Orthodoxie dans l’optique du Grand et Saint Concile Panorthodoxe de pentecôte 2016 et ses implications œcuméniques

 

 Je me permets d’insister sur la qualité des intervenants  qui nous honorent de leur présence :
Monsieur Michel STAVROU qui fera dimanche après-midi  une présentation générale des Eglises Orthodoxes.
    20150708 Michel Stavrou Monsieur Michel Stavrou a préparé un doctorat conjoint sur «Edition critique, traduction et commentaire des écrits théologiques et la doctrine trinitaire de Nicéphore Blemmydès (1197 – v.1269) à l’Institut Saint-Serge (dir. P. Boris Bobrinskoy),   à la Faculté de théologie de l’Institut Catholique de Paris (dir. P. Vincent Holzer)  et à l’Université Paris-IV Sorbonne (dir. Prof. Bernard Flusin).
     Le 8 décembre 2004, il a soutenu sa thèse en Sorbonne devant un jury de 8 membres présidé par le Prof. Olivier Munnich, recevant  conjointement:
  • le Doctorat en Théologie orthodoxe de l’Institut Saint-Serge (mention : Très honorable),
  • le Doctorat canonique en Théologie de l’Institut Catholique de Paris (mention : Summa cum Laude),
  • le Doctorat en Histoire des religions de l’Université Paris-IV Sorbonne (mention : Très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité).
     Depuis février 1997, il enseigne à l’Institut Saint-Serge la doctrine chrétienne : d’abord Maître-assistant du P. Boris Bobrinskoy, il est, depuis octobre 2007, professeur titulaire de la chaire de Théologie des dogmes.
Il est chercheur associé au Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance (Collège de France – CNRS, UMR 8167, Paris), il est aussi :
Assesseur orthodoxe de la direction de l’Institut Supérieur d’Etudes Œcuméniques (I.C.P.),
Enseignant en missiologie à l’Institut Supérieur d’Etudes Œcuméniques (I.C.P.),
Membre du Comité mixte de dialogue théologique catholique-orthodoxe en France,
Membre du Groupe de recherche catholique-orthodoxe en patrologie de la fondation Pro Oriente,
Secrétaire de rédaction de la revue trimestrielle Contacts. (Revue française de l’Orthodoxie.)

 

Mgr Job de Telmessos, interviendra sur les enjeux concile panorthodoxe.
     Mgr Job Getcha a soutenu une thèse de doctorat conjoint à l’Institut Saint-Serge et 20150708 Mgr Jobl’Institut Catholique de Paris, portant sur La réforme liturgique du métropolite Cyprien de Kiev et l’introduction du typikon sabaïte dans l’office divin. En décembre 2012, il a soutenu sa thèse d’habilitation à diriger des recherches (HDR) dans le cadre du Département de théologie de l’Université de Lorraine, à Metz.
     Entre 2001 et 2008, Mgr Job a enseigné l’histoire de l’Église, la théologie liturgique et les rubriques à l’Institut Saint-Serge, dont il a également été le doyen, de décembre 2005 à décembre 2008.
   Elevé au rang d’archimandrite par l’archevêque Gabriel de Comane en 2004, De 2004 à 2008, le père Job siège au comité mixte de dialogue catholique-orthodoxe en France et, depuis 2003, dans le groupe de travail catholique-orthodoxe Saint-Irénée, dont il est un des membres fondateurs et dont il deviendra le co-président en novembre 2013.
     Mis à la disposition du patriarche œcuménique Bartholomée Ier de 2009 à 2011, il l’accompagne et représente le Patriarcat dans différentes rencontres internationales inter-orthodoxes et inter-religieuses, tout au long de cette période.
    Membre du Comité central du Conseil œcuménique des Églises (COE) de 2006 à 2013, du groupe de dialogue international catholique-orthodoxe Saint-Irénée et du comité mixte de dialogue catholique-orthodoxe en France, il collabore en outre régulièrement aux revues œcuméniques Irénikon et Istina.    
 
     Son ordination épiscopale a eu lieu le 30 novembre, lors de la liturgie célébrée en la cathédrale patriarcale Saint-Georges du Phanar, à Istanbul, sous la présidence du patriarche œcuménique Bartholomée Ier, entouré des membres du saint-synode.
     L’archevêque Job est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles de théologie liturgique et de spiritualité orthodoxe, dont notamment Le typikon décrypté : Manuel de liturgie byzantine (Cerf, 2009) et La réforme liturgique du métropolite Cyprien de Kiev (Cerf, 2010).

 

L’ Archiprêtre Nicolas KAZARIAN parlera sur la démarche œcuménique des Eglises orthodoxes
     Assesseur du directeur de l’Institut Supérieur d’Etudes œcuméniques à l’Institut20150708-nicolas-kazarian2 Catholique de Paris,
chargé de cours en histoire de l’Eglise en Occident à l’Institut Saint Serge, il est notamment l’auteur de notes et d’articles sur les relations entre politique et religion dans les différents contextes nationaux de l’Eglise Orthodoxe.   
   C’est à ce titre qu’il dirige l’Observatoire Géopolitique du Religieux dans le cadre de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques en tant que chercheur associé.
     Le père Nicolas Kazarian a fait ses études à l’Institut Saint Serge. Son mémoire de Maîtrise porte sur les relations entre Orthodoxes et Luthériens au 16e siècle. Il approfondira ce sujet de recherche à l’occasion d’un Master préparé à l’Institut d’Etudes Supérieures en Théologie Orthodoxe, auprès du Centre du Patriarcat œcuménique à Chambésy (Suisse)
     Il est docteur de l’Université Paris. Sa thèse est intitulé : “Chypre : Géopolitique et Minorités”.

 

Le frère Michel Mallèvre o.p. apportera le regard d’un œcuméniste convaincu sur nos débats
     Le frère Michel Mallèvre, dominicain, est Directeur de l’Institut Supérieur d’Etudes 20150708 fr MallevreŒcuméniques (ISEO) de l’Institut Catholique de Paris
Il a été responsable du Service national pour l’unité des chrétiens à la Conférence des évêques de France de 2003 à 2009, et directeur de la revue ISTINA jusqu’en 2014,
Il est membre du Groupe des Dombes.

  Avant l’intervention du fr Mallèvre, une table ronde sur le thème: “la foi des chrétiens Orthodoxes et les autres confessions” réunira pour un regards croisés: le Père Maurice Morand, professeur de théologie fondamentale et dogmatique au CETh CAEN, le Pasteur Yves Noyer Président de l’ACONor, délégué du Conseil régional Nord-Normandie pour le développement de l’Église par l’animation théologique, le Père Robert Varty, Prêtre de la Communion Anglicane 

     Nous sommes heureux de vous offrir cette possibilité, à la veille du grand et saint concile panorthodoxe, de pouvoir rencontrer et mieux comprendre cette grande Eglise.

 

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Aussi nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant auprès du Père Yves Colin à l’aide du feuillet que vous pouvez télécharger ici
Nous vous attendons avec joie

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Colloque de l’Église protestante unie de France

Protestantisme et vie monastique : une nouvelle rencontre ?

 4 et 5 juillet 2015 à Paris

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L’Église protestante unie de France organise un colloque consacré au rapport du protestantisme et de la vie monastique, du 4 au 5 juillet 2015 à l’Institut protestant de théologie de Paris (83 boulevard Arago – Paris 14ème).

La Réforme a rejeté avec vigueur les vœux monastiques. Mais au moment des renouveaux de vie religieuse (XIXe – XXe siècles), des figures protestantes ont créé des communautés de type monastique. Aujourd’hui, dans un temps de sécularisation croissante, cette forme de vie chrétienne suscite intérêt et questions, y compris dans le grand public, la jeunesse et même chez les protestants.

À la veille des 500 ans de la Réforme, que signifie cette attirance ? S’agit-il d’une redécouverte ? D’une nostalgie ? Est-elle porteuse d’un appel pour demain ?             Entre théologie et attentes contemporaines, vie spirituelle et désir de témoignage, ce colloque proposera une réflexion élargie, des relectures historiques, des rencontres œcuméniques.

Pour les catholiques, une occasion de réflexion élargie dans le cadre de l’Année de la vie consacrée ou dans la perspective des commémorations de la Réforme en 2017.

Programme du colloque: cliquer sur l’imagePrograme
L’inscription est uniquement en ligne. Cliquez ici

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« Notre diversité fait notre richesse et constitue un défi »

Déclaration du conseil de la Fédération protestante de France
20 juin 2015

A l’occasion du débat engendré par la décision du synode de l’Eglise protestante Unie de France (EPUdF) ouvrant la possibilité de bénir des couples mariés de personnes de même sexe, la Fédération protestante de France, dont le conseil s’est réuni le 20 juin 2015, précise qu’une telle question ne fait pas l’objet d’une réponse univoque de la part de ses membres. Elle rappelle que l’EPUdF n’est pas la seule Eglise à s’être prononcée sur ce sujet. D’autres se sont exprimées dans des sens différents. La fédération considère cette diversité de points-de-vue comme une richesse et encourage ses membres à poursuivre entre eux le dialogue dans l’acceptation de leurs différences.

La Fédération protestante de France rassemble pour un témoignage commun plus d’une trentaine d’Eglises et d’unions d’Eglises, et plus 80 associations, représentant environ 500 Communautés, Institutions, OEuvres et Mouvements.
Elle est riche de la diversité de ses membres, et travaille au lien qui les unit dans l’engagement fédératif. Ses statuts reconnaissent l’autonomie des membres en stipulant que « Chaque Eglise ou Union d’Eglises membre (ou membre associé) de la Fédération, et à ce titre signataire de sa Charte, garde la maîtrise des principes, de la discipline, de la liturgie et de l’organisation qui la caractérisent. »

Le synode de l’Eglise protestante Unie de France réuni du 14 au 17 mai 2015 à Sète a décidé d’ouvrir la possibilité de la pratique d’une bénédiction liturgique pour les couples mariés de même sexe au terme d’un conséquent processus de discernement et de discussion interne. Les quatre pages de la résolution « Bénir, Témoins de l’Évangile dans l’accompagnement des personnes et des couples » méritent d’être considérées dans leur intégralité. La Fédération protestante rappelle que cette décision du synode de l’EPUdF n’engage pas l’ensemble du protestantisme français ni l’intégralité de ses membres. Par ailleurs, une autre Église membre de la Fédération protestante de France, la Mission populaire évangélique, s’était antérieurement prononcée favorablement sur le sujet. De son côté, l’Union des Eglises Protestantes d’Alsace et de Lorraine avait en juin 2014 décidé de surseoir pour donner plus de temps au débat. D’autres Eglises, notamment celles membres de la coordination évangélique de la FPF*, se sont prononcées de manière répétée contre toute perspective de bénédiction liturgique pour un couple marié de même sexe.

Consciente qu’un tel sujet ne peut pas faire l’objet d’une réponse univoque de la part de ceux qui l’abordent, la Fédération protestante de France encourage ses membres à poursuivre entre eux le dialogue théologique dans l’acceptation de leurs différences et de la pluralité de leurs opinions. C’est à la fois une marque de leur attachement commun à l’évangile de Jésus-Christ qui les appelle à se laisser transformer par la parole de Dieu, une manifestation du projet fédératif qui les réunit et une expression de l’identité plurielle du protestantisme qu’ils partagent et à laquelle ils tiennent.

La Fédération protestante de France entend accomplir sa mission qui est de permettre le débat et l’interpellation mutuelle entre ses membres. C’est ainsi qu’elle renforce inlassablement les liens qui les unissent.

*Coordination évangélique de la FPF : réunion des églises et unions d’églises adventistes, baptistes, charismatiques, libristes, méthodistes, pentecôtistes, salutistes, membres de la fédération. la coordination se réunit avant chaque conseil de la fédération.

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La théologie de saint Maxime peut aussi contribuer au dialogue œcuménique.

Le 29 mai, à l’Institut catholique de Paris, en doctorat conjoint avec l’Institut Saint-Serge, Julija Vidovic a soutenu sa thèse intitulée “La synergie entre la grâce divine et la volonté de l’homme selon saint Maxime le Confesseur”.

20150529” Les directeurs de thèse étaient le p. Yves-Marie Blanchard (ICP) et le professeur Joost van Rossum (Saint-Serge). Les autres membres du jury étaient le p. Charbel Maalouf (ICP) et le p. Nicolas Cernokrak (Saint-Serge).

Cette thèse portait sur une problématique qui a joué un rôle principal dans la théologie en Occident, à savoir la relation entre la grâce divine et la volonté libre de l’homme. En Orient ce problème théologique a été discuté dans toute sa profondeur par Maxime le Confesseur (VIIe s.).

Mlle Vidović a expliqué que ce sujet n’a pas seulement un intérêt scientifique, mais que la théologie de saint Maxime peut aussi contribuer au dialogue œcuménique.

Mlle Vidović a souligné que saint Maxime se montre tout d’abord un théologien biblique, et non pas philosophique, tout en étant un des théologiens les plus spéculatifs des Pères grecs.

L’Institut catholique de Paris a octroyé à Mlle Vidović la mention Summa cum laude, et l’Institut Saint-Serge lui a conféré la mention « Excellent ».”

Source (dont photographie de la soutenance): Institut Saint-Serge

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