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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

Catholiques et Luthériens frères dans la foi

CATHOLIQUES ET LUTHÉRIENS, FRÈRES DANS LA FOI

 Le 4 mai,
2015 05 04 Eveque UppsalaLe Pape François a reçu l’Archevêque luthérienne d’Upsala (Suède), Mme Antje Jackelén, venue avec une délégation de l’Église évangélique-luthérienne suédoise.

C’est la première fois qu’une femme évêque était reçue au Vatican

Il les a salué cordialement, soulignant que l’an passé lors des célébrations du 50e anniversaire du décret sur l’œcuménisme du Concile Vatican II, Unitatis Redintégratio, il invitait tous les fidèles catholiques à entreprendre le chemin de l’unité pour dépasser la division entre les chrétiens. Ce décret ” exprime un profond respect et la reconnaissance à l’égard de ces frères et sœurs séparés envers qui au quotidien on risque parfois de s’adresser avec peu de considération. En réalité, ils ne doivent pas être perçus comme des adversaires ou des concurrents, mais reconnus pour ce qu’ils sont, des frères et des sœurs dans la foi.”

Source : VIS

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Bible à Rouen

La bible à Rouen

la bible à Rouen

 

Cliquer sur l’image

 

 

3 Association loi 1901 – www.labiblearouen.org
45 rue de Buffon 76000 ROUEN

Livret de présentation: cliquer ici

 

Baptême de jeunes adultes
Baptême de jeunes adultes

L’eau et ses différents visages                    Qu’en dit la Bible ?

Une 3ème rencontre proposée
par l’association « Bible à Rouen »
pour réfléchir et découvrir en petits groupes
d’autres textes dans le Nouveau Testament.

Lundi 11 mai 2015 à 20h15
Centre Diocésain,
41 Route de Neufchâtel, Rouen

Cette fois-ci nous irons lire des textes dans le Nouveau Testament, alors rejoignez-nous nombreux pour cette rencontre.

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“Saint-Paul le missionnaire” par Jean-Paul Lefebvre-Filleau

20150516 Procure 2            samedi 16 mai –  Dédicace à La Procure –                           “Saint-Paul le missionnaire”                                                   par Jean-Paul Lefebvre-Filleau

A partir de 14h30
La Procure, 20 rue Percière à Rouen
Contact : 02 35 07 42 60

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Ancien colonel de gendarmerie en retraite, Jean-Paul Lefebvre-Filleau est un Prêtre orthodoxe français, écrivain et historien.
“L’affaire Bernadette Soubirous” retrace l’enquete judiciaire de 1858

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Arrivée du Pasteur James Lowe à Rouen

Arrivée du Pasteur James Lowe à Rouen le 1er juillet
Le 1er juillet, nous accueillerons sur le second poste de pasteur de notre paroisse, le pasteur James Lowe.
Le Conseil presbytéral a souhaité pourvoir dans un délai raisonnable ce second poste pastoral, indispensable pour mener à bien toutes nos activités d’Eglise, les développer, aux cotes du pasteur Zoltan Zalay.
Avec le soutien actif du Président de la Région Nord Normandie, le pasteur Olivier Filhol, notre recherche a suscité toute l’attention du pasteur James Lowe, pasteur de l’EPUF de Vendée-Ouest. Apres entretien avec le CP, un culte à Rouen, une rencontre avec les paroissiens, le Conseil presbytéral s’est prononce très favorablement a sa venue, la Région ayant ensuite entérine cette décision. Voilà une excellente nouvelle, que le Seigneur en soit loue. Avant qu’il n’arrive, James a souhaité se présenter à vous, c’est le sens du message qu’il a fait parvenir au Lien.
André Piazza
Président du Conseil Presbytéral de l’Eglise de Rouen
 
    « Chères paroissiennes, chers paroissiens, Je vous appelle ainsi car vous le serez à partir de cet été quand je rejoindrai, comme pasteur, la paroisse de l’Eglise protestante unie de Rouen.
Quelques mots de présentation.
Je m’appelle James Lowe, j’ai 46 ans et je suis britannique. Je suis pasteur en Vendée ouest depuis 2008. Je suis marié avec Ariane, française, cadre de la fonction publique territoriale. Nous avons deux fils : Peter et Samuel (8 ans et 4 ans). Avant d’être pasteur, j’ai travaillé pendant 17 ans en tant qu’enseignant d’anglais en France à divers niveaux écoles primaires aux écoles supérieures. Parallèlement, j’ai étudié la langue et la littérature anglaises à l’université de Rennes 2, puis la théologie protestante aux facultés de Strasbourg et de Paris.
    Ma vocation a mûri en milieu évangélique où j’ai vécu un enracinement dans la foi, elle m’a conduit naturellement vers le protestantisme historique, ce dernier faisant sans doute écho à mon parcours personnel (expérience anglicane en Grande-Bretagne, tempérament…). Aujourd’hui, dans la septième année de mon ministère, je souhaite approfondir ma pratique de l’écoute et de l’accompagnement pastoral.
En ce qui concerne la foi, j’ai une vision assez orthodoxe de celle-ci, dans la mesure où je regarde les
Ecritures comme source d’inspiration profonde pour la vie de tous les jours, tout en accueillant d’autres
influences dans la vie telle que la littérature et la musique.
    Pour ce qui est de mes activités pastorales dans la paroisse de Vendée ouest, comme c’est souvent le
cas pour les pasteurs dans la «dispersion » protestante, je me retrouve sur plusieurs fronts : cultes, catéchisme, études bibliques, œcuménisme, interreligieux, visites, soirées de prières etc.
Quant à ma vision de l’Eglise, l’avenir de celle-ci, pour moi, réside dans le fait de garder son aspect
cultuel (le fait que Dieu reste au centre de ses préoccupations à travers le culte et les autres activités tr
additionnelles) tout en maintenant des liens étroits avec la culture et la diaconie. Le défi de demain, à mon
sens, est celui de la communication. Comment l’Eglise peut-elle se faire connaître pour ce qu’elle
peut être : un lieu d’ouverture, de dialogue et de partage, un lieu où l’Evangile dans ce qu’il a de plus
beau se trouve au cœur de la vie ?
En attendant de pouvoir approfondir ces points avec vous, je vous souhaite un agréable printemps. »
James Lowe (Pr Vendée ouest)
 

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1145 ans de l’Eglise Orthodoxe Bulgare

Lors du concile de Constantinople, le 4 mars 870, a été prise la décision historique d’instituer l’archevêché autonome de Bulgarie.                                                                  C’est alors que fut examinée la question de savoir si l’Église bulgare devait se soumettre à Rome ou à Constantinople.

Le saint prince Boris-Michel, qui a baptisé les Bulgares, a choisi Constantinople.             Le premier archevêque bulgare s’appelait probablement Georges et portait le titre de         « Dorostol », ayant sa chaire épiscopale dans la capitale bulgare à cette époque, à savoir Pliska.                                                                                                                                L’Église orthodoxe de Bulgarie a gardé ce statut jusqu’en 927, lorsque sous le tsar Syméon le Grand, elle a été élevée au rang de patriarcat.

2015 04 00_ 1145 ans Eglise orth bulgareL’Église orthodoxe de Bulgarie n’a toutefois pas organisé de manifestation solennelle en l’honneur de cette date.

Dans le communiqué du site officiel du Patriarcat de Bulgarie au sujet de ce jubilé, il y a simplement un appel aux fidèles à chercher le salut dans l’Église, glorifier le Seigneur et à Lui rendre grâce pour le grand héritage accordé à Ses enfants.

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la Semaine Sainte à partir des textes d’Évangile.

L’équipe œcuménique de catéchèse du diocèse de Bayeux-Lisieux réalise chaque année un projet de catéchèse pour les enfants de toutes les confessions chrétiennes qui se concrétise par une journée en commun généralement sur un thème biblique et une visite à un  de culte d’une ou plusieurs des Églises.

     Cette année, l’idée était de sensibiliser à l’art religieux de différentes traditions. Le thème : la Semaine Sainte à partir des textes d’Évangile.
La réalisation a consisté à trouver costumes et objets pour représenter des scènes mimées par les enfants en s’inspirant d’œuvres d’art (peintures, miniatures, icônes) et accompagnées par de musique des différentes traditions religieuses.
     C’est une réalisation très modeste mais une catéchiste arménienne qui est réalisatrice de films a filmé les enfants et monté le film que nous avons projeté au temple de l’Église Protestante Unie de Caen le dimanche des Rameaux et ensuite publié sur YOUTUBE, le film est téléchargeable:               https://www.youtube.com/watch?v=0Nu0vOXBox8&feature=youtu.be
     Le film «La semaine sainte» (22 min, 2015) a été réalisé dans le cadre d’une rencontre œcuménique à Caen par réalisatrice Diana Mkrtchyan.          Au tournage ont participé les enfants d’école Biblique arménienne, Eglise protestante unie, Service diocésaine de Catéchèse et Service diocésaine pour l’Œcuménisme. Lieu de tournage – Maison diocésaine de Caen.

 

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Eglises Evangéliques

Eglises Evangéliques

«Évangéliques» ou «évangélistes» ?
   L’adjectif «évangélique» se réfère à l’Évangile. Il désigne certaines Églises (et chrétiens) rattachés au protestantisme. Ce terme, longtemps considéré comme synonyme de «protestant», identifie aujourd’hui un courant particulier du protestantisme.

2015 04 -eglise-evangelique(1)

«Évangéliques» ou «protestants évangéliques» ?
   Les racines des évangéliques remontent au début du protestantisme, au XVIe siècle. Ils partagent encore aujourd’hui les valeurs fondamentales des réformateurs (Martin Luther, Jean Calvin…). De plus, ils se reconnaissent volontiers dans la branche de la Réforme qui a revendiqué dès l’origine la séparation des Églises et de l’État et a plaidé pour des assemblées autonomes composées de convertis.
   Il convient donc de désigner les évangéliques en France par l’expression plus complète de «protestants évangéliques». Celle-ci tient compte du passé tout en permettant de les distinguer des Églises protestantes dites historiques comme les Églises réformées ou luthériennes. Cette distinction est d’ailleurs établie par le Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité du CNRS.
Le type d’organisation est en général congrégationaliste[1]. L’unité de base de l’Eglise est le rassemblement local des croyants

 

Comment définir la foi évangélique?
Celle-ci peut se résumer -succinctement- en trois points, partagés par l’ensemble des protestants évangéliques:
  • Le caractère normatif de la Bible. Elle est la référence de la foi évangélique. Elle est considérée normative à la fois sur le plan théologique et pratique.
  • L’importance d’une conversion personnelle. On ne naît pas évangélique, on le devient par choix personnel et engagement individuel. C’est ce qui explique l’importance accordée au baptême d’adulte. Celui-ci est l’expression publique d’une foi vécue et assumée, à l’opposé d’une simple tradition.
  • L’universalité du message de l’Évangile et l’importance, pour les chrétiens évangéliques, de le faire connaître autour d’eux dans le respect de la liberté individuelle.

 

 Eglise évangélique et unité
       L’unité quand on parle des églises évangéliques reste quand même une question: on dénombre une cinquantaine d’églises dans l’annuaire en ligne des églises évangéliques (www.eglises.org) qui sont réunies en des groupements de plusieurs unions ou fédérations d’églises, chaque Eglise pouvant être membre de plusieurs groupements à la fois.[2] C’est donc une logique de réseaux d’Eglises librement associées entre elles pour des actions ou des missions qui prévaut[3].
     A cette dynamique positive de la liberté dans l’association s’oppose un danger : la différentiation par l’opposition. Tant que la création d’Eglises se fait par la mission et la création de nouvelles Eglises locales le résultat -de nouveaux membres gagnés au Christ- est positif. Le danger nait dans le double mouvement ou loin de gagner de nouveaux fidèles au Christ, la création d’Eglise nouvelle se fait par transfert de membres d’une autre confession, voire par une division au sein d’une Eglise Evangélique.
La création du Conseil National des Evangéliques Français (CNEF)[4] « laisse heureusement espérer des avancées en matières ecclésiologique » pour reprendre les mots du pasteur Lhermenault[5]

 

Les Eglises Evangéliques en Normandie
2015 04 -Ev Buisson ArdentIl existe 105 Eglises Evangéliques en Normandie réparties comme suit entre les grandes associations :
  • CEPFEP = Confédération Évangélique Protestante Francophone d’Expression Pentecôtiste
  • CNEF = Conseil National Evangélique de France
  • FEF = Réseau Fraternel Evangélique Français
  • FPF = Fédération Protestante de France
En sachant que chaque Eglise peut appartenir à plusieurs associations ou à aucune.
CEPFEP
CNEF
FEF
FPF
Indépendantes
Calvados
2
13
5
3
3
Eure
2
13
1
4
1
Manche
9
4
2
Orne
1
9
3
Seine Maritime
4
21
1
15
1
[3] Voir dans Unité des  chrétiens n° 178 d’avril 2015 l’article du pasteur Lhermenault, président du CNEF, p 23 ss
[5] Voir l’article déjà cité dans Unité des  chrétiens n° 178

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La Communauté au Royaume Uni

La première Communauté au Royaume Uni fut établie par un prêtre anglican, Charles Hadley, et sa femme, Felicity qui, en 1991, prirent un congé sabbatique pour explorer les idées nouvelles en matière de vie communautaire dans l’Eglise. Ils visitèrent plusieurs communautés nouvelles en France, dont le Chemin Neuf. Ils furent attirés par la manière de vivre et sa vocation pour l’Unité.

20150400 communaute Angleterre     Très vite, une petite session Cana a eu lieu, en Angleterre, puis une fraternité Cana a démarré. Au printemps 1999, alors qu’un groupe de couples anglais étaient à Livry pour en savoir plus sur la Communauté, quelqu’un téléphona à Charles Hadley pour lui proposer la maison de St-Gildas à Langport, dans le Somerset, maison qui appartenait aux Sœurs de l’instruction Chrétienne. St-Gildas fut la première maison de la Communauté au Royaume-Uni, en septembre 1999.

St-Gildas resta la maison de la Communauté pour les retraites et la formation. Elle abrita aussi l’École de langue  anglaise et servit de lieu d’accueil pour les sessions Cana. Durant ces premières  années débutèrent les cours Alpha dans la Communauté. Ils devinrent rapidement une part de l’enseignement de la Communauté en dehors de l’Angleterre.

Puis, en 2007, Dominique et Marie-Christine Ferry déménagèrent à Londres pour diriger une aumônerie catholique des Universités du Sud de Londres. Il s’en est suivi trois années de collaboration avec les Chanoinesses de St-Augustin dirigent une résidence pour étudiants et une aumônerie au centre de Londres.

Entre temps, d’autres couples de la Communauté démarrèrent des activités à Oxford et Liverpool.

Notre mission dans la résidence pour étudiants a pris fin à l’été 2013, et nous avons appris également que nous devions quitter St GiIdas en 2014. Quittant ce lieu dans la confiance et la prière, la Communauté s’est d’abord vu offrir le Prieuré de Storrington, près de Brighton dans le Sussex, par les chanoines norbertins, et nous avons déménagé là-bas en août 2013.

Ensuite, les appels pour de nouveaux lieux et de nouvelles missions en Angleterre ont suivi sans discontinuer.

En janvier 2014, quatre membres de la Communauté ont été appelés par Justin Welby, l‘Archevêque de Canterbury, pour s’installer à Lambeth Palace, afin de soutenir la prière et développer la vie communautaire au centre de la Communion Anglicane.

Nous avons aussi été invités par l’Archevêque de Westminster, le Cardinal Vincent Nichols, pour prendre en charge la paroisse catholique de Cockfosters, dans le nord de Londres, mais notre arrivée a été retardée a septembre 2014. Maintenant frère Sebastian Ostrynski est le prêtre titulaire, avec un diacre et un autre frère à ses côtés, de même que d’autres couples qui ont pour déménagé pour intégrer la paroisse.

En septembre 2014 nous avons pris le relais des sœurs Carmélites  à la tête de l’Abbaye de Sclerder, en Cornouailles.

L’invitation nous est parvenue par le biais de nos frères de Bretagne, du fait des liens étroits entre Cornouailles et Bretagne. Les sœurs Carmélites ont passé leur dernière semaine dans |’Abbaye en – se joignant à notre propre semaine communautaire, une 20150400 sclerdersemaine qui fut pleine de joie pour tous et, pour nous, qui a permis l’apprentissage de la profondeur de la prière des Carmélites

  • Sclerder (en photo à droite) est un lieu de retraite idéal en automne et au printemps, mais nous pensons qu’il est aussi intéressant pour Cana et pour les sessions jeunes en été parce que la Cornouailles, pour les britanniques, signifie la joie, la mer le camping et les vacances!

Maintenant, en 2015, nous continuons travailler avec l’Archevêque de Canterbury et son équipe pour aider à la création d’une nouvelle “Communauté St-Anselme” à Lambeth Palace; ce sera un programme de formation destiné aux membres de l’ensemble de la Communion Anglicane, mais accueillant aussi des non-anglicans, et qui sera à bien des  égards semblable à nos Cycles A et C

Nous avons également débuté une expérience à Hove (près de Brighton) avec une église anglicane qui allait fermer. Nos frères et sœurs de Storrington ont constitué un groupe de prière œcuménique toutes les semaines, et une Eucharistie dominicale (avec la pasta l) destinée à une vaste population d’étudiants.

Ces développements montrent que la Communauté est beaucoup plus visible pour les chrétiens du Royaume-Uni, et de nombreuses Eglises nous demandent des activités, ce qui nous pousse à vivre pleinement notre vocation pour |’Unité des chrétiens.

Notre mission Cana s’accroît à nouveau après plusieurs années de diminution d’effectif.  La mission «jeunes » s’accroît, particulièrement à Liverpool et Cockfosters. L’école de langue se poursuit à Storrington et, n’étant pas loin de Londres, elle attire du monde pour des week-ends et de courtes retraites.

 

Alan Morley-Fletcher, ccn

© 2015 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

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Troisième session de la commission spéciale inter-orthodoxe

Chambesy Orth

La troisième session de la commission spéciale inter-orthodoxe pour la préparation du concile panorthodoxe a commencé le 30 mars au Centre orthodoxe du Patriarcat de Constantinople à Chambésy.

L’Église orthodoxe russe est représentée par une délégation ayant à sa tête le métropolite de Volokolamsk Hilarion. Font également partie de la délégation russe l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et le collaborateur dudit département, le diacre Tchouriakov (traducteur).
La troisième session de la commission spéciale est consacrée à l’achèvement de la révision du projet du document du concile panorthodoxe intitulé « Apport de l’Église orthodoxe à la promotion de la paix, de la justice, de la liberté, de la fraternité et de l’amour entre les peuples et à l’élimination des discriminations raciale et autres », commencé lors de la deuxième sessions, ainsi qu’à la rédaction de projets d’autres résolutions du saint et grand Concile de l’Église orthodoxe.

Les travaux de la commission de rédaction ont précédé l’ouverture de la session, lesquels se sont déroulés sous la présidence du métropolite du Monténégro et du Littoral Amphiloque (Patriarcat de Serbie). Le vice-président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’archiprêtre Nicolas Balachov a pris part aux travaux de la commission de même que les représentants des Patriarcats d’Antioche, de Jérusalem, de Roumanie et de l’Église orthodoxe de Grèce. À la session de la commission spéciale inter-orthodoxe, sous la présidence du métropolite de Pergame Jean (Patriarcat de Constantinople) participent aussi les délégations des Églises orthodoxes locales comme suit :
– Patriarcat de Constantinople : protopresbytre Georges Tsetsis, archimandrite Maxime (Pophos).
– Patriarcat d’Alexandrie : métropolite du Cap de Bonne Espérance Serge, archimandrite Nicolas Ioannidis.
– Patriarcat d’Antioche : métropolite d’Akkar Basile.
– Patriarcat de Jérusalem : métropolite de Constantine Aristarque, professeur Théodore Yangou.
– Patriarcat de Géorgie : métropolite de Samtavisi et Gori André, protopresbytre Georges Zviadadzé.
– Patriarcat de Serbie : métropolite du Monténégro et du Littoral Amphiloque, évêque de Ba?ka Irénée
– Patriarcat de Roumanie : métropolite de Târgovi?te Niphone, archiprêtre Viorel Ioni??.
– Patriarcat de Bulgarie : métropolite de Varna et VelikI Preslav Jean, le métropolite de Nevrokopi Séraphin.
– Église orthodoxe de Chypre : métropolite de Paphos Georges, M. Spirou.
– Église orthodoxe de Grèce : métropolite de Peristérion Chrysostome, métropolite de Dimitrias et Almyros Ignace, métropolite de Messinia Chrysostome.
– Église orthodoxe d’Albanie : métropolite de Korçë Jean, évêque d’Appolonia Nicolas.
– Église orthodoxe de Pologne : évêque de Siemiatycze Georges, archiprêtre André Kuzma.
– Église orthodoxe des Terre tchèques et de Slovaquie : archevêque de Michalovce et de Košice Georges, archimandrite Séraphim (Chemiatovski)
Le secrétariat de la commission est assuré par le métropolite de Suisse Jérémie, l’archidiacre Jean Chrysavghis et V. Phidas (Patriarcat de Constantinople).

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Spécificité de la théologie orthodoxe

Spécificité de la théologie orthodoxe

2015 Spécificité de la théologie orthodoxe Mgr Stephanos-1Nos approches théologiques (orthodoxes) à propos des énergies divines, la divinisation de l’homme, la protection et la sauvegarde de l’environnement, la transfiguration en Christ du cosmos ne relèvent pas de la scolastique et ne se fondent pas, comme c’est le cas pour le monde latin, sur la dualité du divin et de l’humain ou sur le seul concept de la nature morale de l’homme.
Elles sont liturgiques et mystiques ; elles mettent l’accent sur l’unité du divin et de l’humain, sur l’union ontologique de l’homme avec Dieu.
Les trésors spirituels de notre théologie existent pour tous. Ils font pressentir une autre manière d’être, un éthos animé par la force et la joie secrète de la Résurrection.
Il serait absurde de penser que l’Orthodoxie s’oppose à l’Occident à un moment où, partout dans le monde on accorde une valeur excessive au progrès matériel et où nos sociétés sont de plus en plus soumises à un libéralisme débordant qui asservit la personne humaine et nuit à toute vie qui se veut d’abord spirituelle.
Une théologie capable de promouvoir, dans une société où tout se vend, s’achète, se calcule, ce qui est gratuit, inassimilable ; capable en d’autres termes de promouvoir une réalité qui demande a être contemplée et non utilisée.
Une théologie qui nous présente non le divin magique des sectes, donateur d’émotions et de pouvoirs, mais un Dieu “fou” qui transcende sa propre transcendance pour nous restituer l’existence comme sens et comme fête, dans le témoignage de la beauté ; beauté qui n’est plus de séduction et de possession mais de communion.
Il faut en finir avec une conception de la rédemption “où la souffrance du Fils est indispensable pour apaiser les humeurs du Père”.
Dieu n’a pas l’idée du mal. Il n’est pas l’auteur du mal, mais le crucifié du mal, qui nous ouvre en retour les voies de la Résurrection
Ce petit reste que mentionne avec tant d’émotion l’Ecriture Sainte et qui définit si bien notre Eglise en Estonie, après avoir été dépouillée à l’extrême par les épreuves du siècle passé au point de devenir “pauvre pour Dieu dans la fragilité évangélique”, peut aujourd’hui se comporter, au sein du monde orthodoxe, avec une authentique conversion qui bannit tout orgueil confessionnel, tout sentiment de supériorité sur le plan de la culture ou de la civilisation.
Autrement dit, une Eglise humble et servante qui aspire plus que tout à être toute tissée de cette Lumière que seules la gratuité et l’abnégation de l’Evangile du Christ peuvent éclairer, expliciter et justifier pour la vie du monde.

C’est encore à nous de trouver les mots pour convaincre que la théologie orthodoxe est avant tout une théologie de célébration, où la pensée s’éclaire dans le mystère, autrement dit dans le pourquoi de la vie et de la mort et peut- être surtout dans le pourquoi du mal.
Et encore…Dans cette même perspective, qui passe nécessairement par l’exigence de la catharsis aussi bien que par celle d’une meilleure connaissance de notre théologie patristique, l’Eglise Orthodoxe d’Estonie serait bien inspirée (dans cette région du Nord de l’Europe qui l’a vue naître et qui demeure son milieu d’évolution naturel) d’approfondir l’expérience des grands mystiques d’Occident et la théologie du Catholicisme romain tout en ne perdant pas de vue non plus sa relation et son parcours historique commun avec le monde de la Réforme, plus précisément avec celui du Luthérianisme.
Et ce, non pas pour faire ressortir les dangers et les déviations de l’Occident mais au contraire pour opposer une évaluation positive dans le but de reconnaître et de voir comment on peut lire, de façon orthodoxe, les éléments qui ont déviés, le plus souvent à cause du contexte dans lequel ils ont été contraints de s’exprimer.
Avec cette autre Europe chrétienne notre Eglise est évidemment appelée à introduire, dans nos sociétés sécularisées contemporaines, trois attitudes fondamentales : le repentir entre les nations après tant de guerres et de persécutions ; l’autolimitation, pour un plus juste partage avec les plus pauvres ; enfin le respect et la spiritualisation de la terre.

Mgr Stephanos
Métropolite d’Estonie
(*) Cette brève étude a été publiée par le Bureau de la Représentation de l’Eglise de Grèce auprès de l’Union Européenne par la maison d’édition INDIKTOS – Athènes 2011, pp.59-77

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