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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

UN PÈLERINAGE DE 70 JOURS : LE CARÊME ORTHODOXE

Le dimanche 1er février, nous sommes entrés dans le temps du Triode, la période de 70 jours qui précède Pâques.

2015 02 Carême orthodoxeLe Triode de carême est le livre liturgique qui va accompagner nos offices jusqu’au Samedi Saint, pendant les trois semaines de pré-carême, les quarante jours de carême proprement dit et la Semaine Sainte.                                                Pas à pas, le programme spirituel de ces dix semaines de pèlerinage nous convie à nous convertir, à nous purifier, à abandonner le vieil homme pour être digne de participer, comme dans un nouveau baptême, à la célébration de la mort et de la résurrection du Seigneur.

Le Triode est un trésor liturgique qui développe, tout au long des semaines et avec une grande connaissance de l’âme humaine, plusieurs thèmes spirituels. Il est bien sûr un appel radical à la conversion. Il nous fait prendre conscience de notre état de pécheurs exilés loin du Père ; avec les armes de la prière et du jeûne, il nous guide doucement vers la Lumière.                                                                                 Il n’est pas anodin que cette démarche commence par la parabole du Pharisien et du Publicain. Il nous faut comprendre que notre jeûne n’aura de sens que s’il est simple et sincère ! Et le récit du Jugement dernier va dans le même sens.                                        Le Seigneur ne nous demandera pas d’abord si nous avons jeûné, mais si nous avons aimé.

Extrait de l’Éditorial du bulletin de la Crypte N° 430 février 2015

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Lancement de la communauté Saint Anselm

Le 28 janvier 2015, à Lambeth palace (Londres)

Lambeth palace

L’Archevêque de Canterbury le Mgr Justin Welby, Primat de l’église d’Angleterre et président de la Communion anglicane, confie le lancement de la communauté Saint Anselm à un prêtre anglican et une soeur de la Communauté du Chemin Neuf lors d’une célébration oecuménique. 

C’est un projet inédit, qui se prépare depuis quelques mois déjà, et qui commence à s’incarner davantage avec l’intronisation d’un prieur et d’une directrice pour la Communauté Saint Anselm.                                                                                                Cette communauté c’est celle que vont former les dizaines de jeunes chrétiens du monde entier qui répondront à l’appel de Justin Welby de “passer une année au rythme de Dieu” en vivant et priant ensemble à Lambeth Palace, à Londres, au coeur de l’Église anglicane. Cette année proposera une formation biblique, spirituelle, et communautaire, en vivant la vie fraternelle et la prière commune.

Le 28 janvier 2015, l’archevêque de Canterbury a officiellement confié la préparation et l’organisation de cette Communauté au Révérend Anders Litzell et à Soeur Sonia Béranger, respectivement supérieur et directeur de la communauté Saint Anselm. C’est lors d’une célébration oecuménique, réunissant clergé, religieux et laïcs de différentes églises chrétiennes, que les deux responsables ont pu être présentés et bénis, et ont pu bénéficier de la prière de leurs frères et soeurs.

Anders Litzell, prêtre anglican de Suède, a une bonne connaissance des églises luthériennes et pentecôtistes. Après avoir étudié aux Etats-Unis, il a notamment dirigé le bureau d’Alpha en Suède, avant de venir travailler à Londes pour Alpha international. Il dirigera la prière et le travail de la Communauté Saint Anselm.
Soeur Sonia Béranger est membre de la Communauté du Chemin Neuf, et a une grande expérience dans la formation spirituelle des jeunes de différents continents. Elle était auparavant responsable de l’abbaye de Hautecombe, où elle gérait notamment la formation et la vie commune d’une cinquantaine de jeunes chrétiens. Elle sera responsable de la formation spirituelle et de la vie communautaire de la Communauté Saint Anselm.

l’archevêque Justin Welby a affirmé “C’est le lancement d’une aventure extraordinaire. On ne sait pas quels en seront les résultats. C’est entre les mains de l’Esprit Saint, et c’est donc un très bon endroit !” et a ajouté “Notre espérance et notre vision c’est que ces jeunes qui viendront ici seront tellement renouvelés par leur rencontre avec le Christ que dans 20 ou 30 ans, ils changeront le monde.”
Durant la cérémonie, l’arche01_ communauté st Anselmvêque Justin Welby a invité à l’humilité, face notamment à la présence de Soeur Sonia Béranger, la Communauté du Chemin Neuf “prêtant” ainsi une de ses responsables pour servir et gérer cette aventure dans une autre église que la sienne.

La présence de Sonia Béranger répond à la volonté de la Communauté du Chemin Neuf de partager à l’Église ses trésors, ses compétences et son expérience.

La Communauté Saint Anselm accueillera sa première promotion en septembre 2015, jusqu’à juin 2016, mais les inscriptions débuteront… d’ici quelques jours, soit fin février 2015. Déjà 706 personnes se sont dites intéressées pour suivre l’actualité de cette toute nouvelle Communauté.

Pour plus de renseignements: http://stanselm.org.uk/about/vous-voulez-passer-une-annee-a-prier-au-palais-de-lambeth/

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L’HORIZON DE LA GRACE

L’HORIZON DE LA GRACE
André Birmelé
Ed. Olivétan/le Cerf Paris 2013
2014 01« Partant du témoignage biblique et revisitant les grands moments de l’histoire du christianisme, André Birmelé en présente les orientations majeures. La Révélation, la Parole de Dieu, la foi, le péché, Jésus-Christ, sa Croix et sa Résurrection, le Salut par la grâce, les Sacrements, l’Église… Les convictions chrétiennes fondamentales sont examinées tour à tour, présentées sans simplification mais dans un langage accessible, volontairement dégagé du détail des débats scientifiques.
L’auteur montre aussi que maints sujets qui ont provoqué des divisions entre les Églises sont à présent le lieu d’une profession de foi commune, le fondement d’une diversité réconciliée… »
Cet exposé de la foi chrétienne telle qu’elle est comprise par la théologie luthérienne est toujours ouverte sur les compréhensions différentes des autres Eglises.
     Et c’est là pour le catholique que je suis une des très grandes richesses de ce livre. Il nous fait entrer dans une compréhension différenciée entre les interprétations qui ne sont plus vraiment séparatrices pour nos Eglises et celles qui le sont encore, et qui trouvent leur source non pas dans la compréhension de l’Eglise comme instrument du salut, mais dans la nature de cette instrumentalité.
Le bon sens populaire affirme que « qui n’entends qu’une cloche n’entend qu’un son ! » Voilà une excellente manière, pour ceux d’entre nous qui ne sont pas Protestants, d’entendre « un autre son de cloche » donné avec intelligence, brio, et respect par un grand théologien.
Je ne dirai pas comme dans Charlie hebdo « si vous ne pouvez pas l’acheter volez-le » mais c’est évidemment un livre à lire et à faire lire.
Geo

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Soeur Michaela Borrmann, luthérienne et engagée dans la Communauté du Chemin Neuf

Lundi 19 janvier à 21h45 sur KTO

“Un cœur qui écoute” offre 26 minutes spirituelles, pendant lesquelles Hubert de Torcy reçoit un invité qui vient partager sa foi vivante et incarnée.

Le lundi 19 janvier, il a reçu Soeur Michaela Borrmann, luthérienne et engagée dans la Communauté du Chemin Neuf.
Agée de 43 ans, allemande, fille de pasteur luthérien ayant reçu en héritage la tradition religieuse de son père, Michaela découvre la communauté du Chemin Neuf à l’occasion d’une retraite où elle participe aux Exercices spirituels de saint Ignace.
Nous sommes en l’an 2000, Michaela a 29 ans et elle décide de s’engager avec d’autres protestants aux côtés de catholiques.
Comment vit-elle sa propre tradition luthérienne au sein de cette communauté oecuménique ?
Quels sont les points d’achoppements et de rencontres avec ses frères et soeurs catholiques ?
Rencontre avec une consacrée au parcours atypique à l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

 

Voir la vidéo ci dessous

 

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Semaine de prière pour l’unité chrétienne 2015.

unité chrétienne

« Jésus dit à la femme : donne-moi à boire » (Jn 4, 7)                                                Texte biblique de référence : Jean 4, 1-42

Le contexte ecclésial et religieux du Brésil a conduit les Églises de ce pays à choisir le texte de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine (Jn 4, 1-42) comme fil conducteur de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2015.                                                             En effet, le Brésil vit dans un climat d’intolérance qui se manifeste par un fort degré de violence, spécialement envers les minorités et les plus vulnérables.                             Dans ce contexte, comme dans le nôtre, l’Évangile nous presse à nouer le dialogue avec tous.

« Il lui fallait traverser la Samarie ».                                                                                    Quelle nécessité pousse donc Jésus à traverser la Samarie ? Juifs et Samaritains sont finalement proches dans leurs différences.                                                                         N’est-ce pas la réalité que nous expérimentons en œcuménisme ? Chrétiens de différentes Églises et communautés ecclésiales, nous sommes frères et pourtant nous vivons bien séparés.

L’évangile nous invite à ne pas avoir peur de traverser des territoires inconnus, on peut y faire de belles rencontres !

VisuelTelechargeable-UC2015« Jésus dit à la femme : ‟donne-moi à boire”. »              Jésus fait donc le premier pas pour entrer en dialogue. Dieu a toujours l’initiative dans sa rencontre avec l’humanité. Et nous voudrions que nos Églises, murées dans leurs certitudes, attendent la démarche de l’autre ? Le dialogue entre Jésus et la Samaritaine, débutant par de nombreux malentendus, progresse et aboutit finalement à la révélation en vérité de chacun des deux.

N’est-ce pas une image de nos dialogues œcuméniques ?

L’eau vive qui jaillit de la Parole de Dieu coule à flot. Pour peu que nous voulions l’accueillir comme un don, elle devient en chacun source et se transmet de mains en mains et de cœur en cœur… C’est dans cette unique eau que nous avons été baptisés.                                                                                                              Ce baptême est unique.                                                                                                          Il nous lie les uns aux autres. Il suscite notre étonnement : nous qui sommes si différents en sensibilités spirituelles, en expressions liturgiques, en formulations théologiques et en organisations ecclésiales, nous sommes appelés à nous reconnaître comme membres à part entière d’un Corps unique.

C’est ce que nous sommes invités à vivre tout au long de cette Semaine de prière pour l’unité chrétienne 2015.

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Pape Francois et Bartholomée Ier: Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration commune

Nous, le Pape François et le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier, exprimons notre profonde gratitude à Dieu pour le don de cette nouvelle rencontre qu’il nous accorde, en présence des membres du Saint Synode, du clergé et des fidèles du Patriarcat œcuménique, de célébrer ensemble la fête de saint André, le premier appelé et le frère de l’Apôtre Pierre.

Faire mémoire des Apôtres, qui proclamèrent la bonne nouvelle de l’Évangile au monde, renforce en nous le désir de continuer à cheminer ensemble dans le but de dépasser, avec amour et confiance, les obstacles qui nous divisent.

Lors de la rencontre à Jérusalem de mai dernier, au cours de laquelle nous avons rappelé l’accolade historique entre nos vénérables prédécesseurs, le Pape Paul VI et le Patriarche œcuménique Athenagoras, nous avons signé une déclaration conjointe. Aujourd’hui, en l’heureuse occasion d’une nouvelle rencontre fraternelle, nous voulons réaffirmer ensemble nos intentions et nos préoccupations communes.

Nous exprimons notre sincère et ferme intention, dans l’obéissance à la volonté de Notre Seigneur Jésus Christ, d’intensifier nos efforts pour la promotion de la pleine unité entre tous les chrétiens et surtout entre catholiques et orthodoxes. Nous voulons de plus, soutenir le dialogue théologique promu par la Commission mixte internationale, qui, instituée il y a exactement 35 ans par le Patriarche œcuménique Dimitrios et par le Pape Jean-Paul II, ici, au Phanar, traite actuellement les questions plus difficiles qui ont marqué l’histoire de nos divisions et qui demandent une étude attentive et approfondie. Dans ce but, nous assurons de notre prière fervente comme Pasteurs de l’Église, demandant aux fidèles de s’unir à nous dans l’invocation commune que « tous soient un… afin que le monde croie » (Jn 17, 21).

Nous exprimons notre préoccupation commune pour la situation en Irak, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient. Nous sommes unis dans le désir de paix et de stabilité et dans la volonté de promouvoir la résolution des conflits par le dialogue et la réconciliation. Reconnaissant les efforts déjà faits pour offrir une assistance à la région, nous en appelons en même temps à tous ceux qui ont la responsabilité du destin des peuples afin qu’ils intensifient leur engagement pour les communautés qui souffrent et leur permettent, y compris aux communautés chrétiennes, de rester sur leur terre natale. Nous ne pouvons pas nous résigner à un Moyen-Orient sans les chrétiens qui y ont professé le nom de Jésus pendant deux mille ans. Beaucoup de nos frères et de nos sœurs sont persécutés et ont été contraints par la violence à laisser leur maisons. Il semble vraiment que la valeur de la vie humaine se soit perdue et que la personne humaine n’aie plus d’importance et puisse être sacrifiée à d’autres intérêts. Et tout cela, tragiquement, rencontre l’indifférence de beaucoup. Comme nous le rappelle saint Paul : « Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membre se réjouissent avec lui » (1 Co 12, 26). C’est la loi de la vie chrétienne et en ce sens nous pouvons dire qu’il y a aussi un œcuménisme de la souffrance. Comme le sang des martyrs a été semence de force et de fécondité pour l’Église, ainsi le partage des souffrances quotidiennes peut être aussi un instrument efficace d’unité. La terrible situation des chrétiens et de tous ceux qui souffrent au Moyen-Orient demande non seulement une prière constante, mais aussi une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

Les grands défis que le monde a devant lui dans la situation actuelle demandent la solidarité de toutes les personnes de bonne volonté. Nous reconnaissons donc aussi l’importance de la promotion d’un dialogue constructif avec l’Islam, basé sur le respect mutuel et sur l’amitié. Inspirés par des valeurs communes et affermis par un authentique sentiment fraternel, musulmans et chrétiens sont appelés à travailler ensemble par amour de la justice, de la paix et du respect de la dignité et des droits de chaque personne, spécialement dans les régions où eux-mêmes, un temps, vécurent pendant des siècles dans une coexistence pacifique et maintenant souffrent ensemble tragiquement des horreurs de la guerre. De plus, comme leaders chrétiens, nous exhortons tous les leaders religieux à poursuivre et à renforcer le dialogue interreligieux et à accomplir tout effort pour construire une culture de paix et de solidarité entre les personnes et entre les peuples.

Nous nous souvenons aussi de tous les peuples qui souffrent à cause de la guerre. En particulier, nous prions pour la paix en Ukraine, un pays d’antique tradition chrétienne, et nous lançons un appel aux parties engagées dans le conflit à rechercher le chemin du dialogue et du respect du droit international pour mettre fin au conflit et permettre à tous les Ukrainiens de vivre en harmonie.

Nos pensées sont tournées vers tous les fidèles de nos Églises dans le monde, que nous saluons

Source : Voyage apostolique en Turquie : Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration commune (Istanbul, 30 novembre 2014)

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La communion dans nos Eglises, la communion entre nos Eglises.

       Dans le cadre de la chaire d’œcuménisme, a été organisé conjointement par la faculté de théologie de Lyon et Unité Chrétienne le colloque triennal, les 18 et 19 novembre 2014 au Domaine Lyon Saint-Joseph sur le thème:

“La communion dans nos Eglises, la communion entre nos Eglises“.

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Présentation

La communion est au cœur à la fois des problématiques ecclésiologiques de nos Églises et de la quête œcuménique de l’unité visible des chrétiens. Nous constatons parfois un écart entre la communion que nous professons et celle que nous vivons à l’intérieur de chacune de nos Églises, c’est l’objet de la première matinée et des ateliers thématiques de l’après-midi.
Les évolutions du dialogue œcuménique sur les questions ecclésiologiques ont conduit la commission Foi et Constitution à proposer en 2013 un texte de convergence : L’Église – Vers une vision commune. Nous entrons dans cette nouvelle étape de l’œcuménisme mondial grâce aux deux conférences magistrales de la première soirée. En nous laissant interpeller par les dialogues œcuméniques, par des regards croisés sur des dialogues bilatéraux et par la table ronde finale, nous mesurons ce que nous expérimentons déjà de la communion entre nos Églises et ce qu’il nous reste encore à convertir en vue de l’unité future
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Programme

Mardi 18 novembre 2014

10h : ouverture et présentation du colloque.
10h30La communion à l’intérieur de nos Églises, les réalités
           Jean-François Chiron, Faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon
           Gill Daudé, Église protestante unie de France
           Etienne Lhermenaut, Conseil national des Églises évangéliques de France
          Michel Stavrou, Institut de théologie orthodoxe St Serge, Paris.
14h
Ateliers
–          N° 1. « Un patriarcat d’Occident ? Papauté et collégialité » Christophe Delaigue.
–          N° 2. « Conversion individuelle et conversion communautaire dans une communauté à vocation œcuménique : l’exemple de la communauté du Chemin Neuf ». Adam Strojny.
–          N° 3. « La concorde de Leuenberg ». Alain Massini
–          N° 4. « Taizé comme “parabole de communion”, questions pour l’unité ». Hendro Munsterman.
–          N° 5. « Le concile panorthodoxe ». Antoine Arjakovski.
–          N° 6. « La conception de la communauté, ses modèles et ses évolutions dans le monde évangélique. ». Etienne Lhermenault.
–          N° 7. Travail sur le texte « l’Église : vers une vision commune » Dominique Banet et Marie-Christine Michau.
–          N° 8. « Baptême et dialogue trilatéral (mennonites-luthériens-catholiques) : dimensions ecclésiologiques ». Marie-Hélène Robert.
–          N° 9. « L’Église protestante unie et le modèle ‟Église de témoins”. Perspectives œcuméniques. »Pierre Blanzat.
16h30
Les évolutions du dialogue œcuménique
Première conférence : « Synthèse de l’itinéraire et de l’état de nos dialogues œcuméniques » par André Birmelé, Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg.
2014 11 18 colloque unite chrétienne Joh GibautDeuxième conférence : « L’Église : vers une vision commune, le dernier texte de convergence de Foi et Constitution », par John Gibaut, directeur de la commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Églises.

 

Mercredi 19 novembre

8h30 : temps de prière à la chapelle
9h : La compréhension de l’unité dans des dialogues bilatéraux. Regards croisés.
Un regard orthodoxe sur un dialogue réformé-catholique, avec Amphilocios Miltos
Un regard catholique sur un dialogue anglican-luthérien, avec Franck Lemaitre
Un regard protestant sur un dialogue catholique-orthodoxe, avec Agnes von Kirchbach
Un regard évangélique sur un dialogue anglican-catholique, avec Neal Blough.
14h
Les conversions nécessaires en vue de l’unité et la communion
Table ronde : réactions de quatre théologiens et synthèse des travaux
Élisabeth Parmentier, Faculté de théologie protestante, Université de Strasbourg.
Anne-Marie Petitjean, Centre Sèvres – facultés jésuites de Paris
Louis Schweitzer, Faculté de théologie évangélique de Vaux sur Seine.
Stavros Yangazoglou, Université ouverte de Grèce (Patras).
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Les Actes du Colloque 2011 ont été publiés par PROFAC, éditions de la faculté de théologie de Lyon. 

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Rassemblement evangélique de Rouen

11 novembre: Rassemblement évangélique de Rouen

2014 11 11 rassemblement evangélique Rouen

Placée sous la houlette de la Fédération nationale des assemblées de Dieu de France, cette journée a rassemblé quelque 3 000 personnes. Jeunes, vieux, d’ethnies et de conditions sociales hétéroclites, les fidèles de l’Église protestante sont venus chanter leur foi et échanger, réunis par un mot d’ordre : « Osez la foi en l’Évangile ».

 

Après une matinée consacrée à une rencontre avec le pasteur libanais Robert Zacchia, l’après-midi a connu un moment plus festif avec la prestation de 150 choristes et la participation du duo Québécois Héritage.

Seul élu à avoir répondu à l’invitation des organisateurs, le maire de Sotteville-sous-le-Val
Franck Meyer a fait une apparition remarquée sur scène en révélant une anecdote :   « Il y a quatre cents ans, le roi de France autorisait pour la première fois les protestants à avoir un lieu de culte. Il s’avère que ce bâtiment qui pouvait accueillir plus de 1 500 personnes, avait été édifié sur la commune de…Grand-Quevilly, là où se situe le Zénith ! » Une telle révélation a suffi pour mettre en joie une salle résonnant de chants joyeux, loin des cantiques traditionnels. Dans le public, certains participants, venus de loin, profitaient sans modération de ce moment de symbiose.

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Synode sur la famille: interventions Orthodoxe et Baptiste

Le Métropolite Athénagoras de Belgique, délégué du patriarcat œcuménique décrit quatre aspects de la tradition orthodoxe au sujet de la famille et le Dr Valérie Duval-Poujol parle de trois thèmes qui questionnent les baptistes dans le domaine de la pastorale du couple et de la famille

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La déclaration orthodoxe : le Métropolite Athénagoras de Belgique, délégué du patriarcat œcuménique

Votre Sainteté, Chers frères et sœurs en Christ,
C’est un honneur que de pouvoir représenter le Patriarche Œcuménique Bartholomée à l’occasion de votre Synode consacré à la famille. Le Patriarche Bartholomée m’a demandé de vous saluer tous en son nom.
Je vous remercie de m’offrir l’occasion d’intervenir dans vos débats et de présenter ainsi quelques réflexions issues de la tradition de l’Église orthodoxe.
  1. Premièrement, notre Église veut toujours rester une aide pour ceux qui souffrent. C’est assurément le cas lorsque le mariage a cessé d’être une réalité à cause de la « faiblesse humaine ». Cela est concédé comme une approche pastorale, en vertu de l’« économie » envers la faiblesse de l’homme et du monde corrompu dans lequel nous vivons. Mais le deuxième mariage sera toujours une déviation par rapport à l’« idéal d’un mariage unique », souvent une nouvelle chance pour « corriger une faute ».Déjà dans l’Église primitive, saint Basile le Grand affirmait, à propos de l’homme trompé par sa femme, que cet homme est « pardonnable » s’il se remarie.Hier on a déjà entendu ce qu’est l’« économie » dans l’Église orthodoxe ; c’est l’application souple des directives canoniques et ecclésiastiques dans la direction et dans la vie de l’Église. La mise en œuvre de l’économie n’est réalisée que par l’évêque et ne vaut que pour des cas concrets, mais ne crée aucun précédent.D’abord chaque situation particulière doit bénéficier d’un accompagnement pastoral qui tente de réconcilier les conjoints. Si vraiment ce n’est pas possible, on peut envisager un remariage. D’ailleurs, la tradition orthodoxe veut que chaque fidèle choisisse librement son père spirituel. Il s’agit d’une personne qui a de l’expérience dans la vie spirituelle et qui est appelée à apprendre la façon de vivre.
  2. Deuxièmement, il est certain qu’on ne doit être ni trop moralisateur ni trop rigide envers les jeunes, sous peine de ne pas être écouté.Parmi nos jeunes ils y en a qui ne sont pas encore suffisamment engagés dans l’Église pour dire : ‘Nous allons nous marier parce que notre couple, notre future famille, sera une cellule d’Église, et donnera un exemple d’engagement évangélique’. Il arrive pourtant qu’ils vivent quelque chose de vrai qui les prépare à un amour durable, et que ces jeunes se tournent finalement vers l’Église. Ici le rôle du prêtre est important pour proposer le sens de l’amour et du mariage. Dans ces cas-là, nous pourrons mieux leur expliquer – sans jugement – qu’ils se privent d’une grâce mais que le moment venu ils pourront toujours la recevoir.
  3. En troisième lieu, je tiens à me référer à un écrit de Saint Séraphim de Sarov – un saint bien-aimé tant en Occident qu’en Orient – à propos de la Communion. Il affirma « … comment tout au long de sa vie, il recourt à la communion aux Saints Dons comme à la nécessaire rencontre avec le Christ. Il exhortera d’ailleurs toujours les fidèles à recourir fréquemment à l’Eucharistie et recommandera aux prêtres de la leur donner volontiers, car, ajoutait-il, la grâce qu’elle nous donne est tellement grande que tout homme, fût-il le plus grand des pécheurs, s’il approche du Seigneur avec humilité et contrition de ses fautes, est complètement purifié et renouvelé ».
  4. Quatre : en ce qui concerne les pratiques anticonceptionnelles, l’Église orthodoxe, en général, se contente de rappeler le sens de l’amour, mais laisse le choix des méthodes à la conscience de l’homme et de la femme, avec l’aide, s’ils le souhaitent, de leur père spirituel. À propos d’Humanae Vitae, le Patriarche Œcuménique Athénagoras, ami de Paul VI, a déclaré que l’Église doit faire comprendre aux hommes et aux femmes de ce temps que l’amour est possible, que la vraie rencontre veut la fidélité, que la puissance amoureuse de l’homme peut ainsi se transfigurer et, disait le patriarche, « si un homme et une femme s’aiment vraiment, je n’ai pas à entrer dans leur chambre, tout ce qu’ils font est saint ».

Je conclus, en plaidant pour un retour à la possibilité des prêtres mariés, étant moi-même fils d’un prêtre et ayant un frère et beau-frère qui sont des prêtres mariés !

 La déclaration baptiste : Dr Valérie Duval-Poujol

Très Saint Père, vénérables pères synodaux, frères et sœurs en Christ.

La joie de la fraternité spirituelle, exprimée en des termes remarquables par le psalmiste, est la mienne cet après-midi : « Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères et des sœurs de demeurer ensemble ! » (Psaume 133).

L’appellation même que vous avez choisie de nous donner de « délégué fraternel » est pour nous baptistes le reflet de cette fraternité spirituelle qui nous unit. C’est au nom de cette fraternité et de notre commun désir de témoignage à ce monde que l’Alliance Baptiste mondiale a accepté avec joie votre invitation et vous adresse ses plus chaleureuses salutations et vous assure de ses prières. Nous suivons avec attention et intérêt les travaux et les réflexions de ce synode.

Pour nous baptistes, trois thèmes nous questionnent dans le domaine de la pastorale du couple et de la famille.

  1. La défense des plus vulnérables  Nous pensons, avec vous, à celles et ceux qui dans nos pays respectifs, souffrent : les sans voix, croyants ou non, qui ont besoin que les chrétiens soient le sel de la terre, qu’ils soient les mains, les bras et la parole du Christ pour les protéger et dire la justice. Nous savons bien que cette préoccupation « du plus fragile » ou, comme le dit la Bible, « de la veuve et de l’orphelin », est aussi la vôtre.

    Martin Luther King, pasteur baptiste, prix Nobel de la Paix, déclara : « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression, la cruauté des méchants ; c’est l’indifférence, le silence des bons. »

  1. Nous sommes également sensibles à la place du couple et de la familledans un contexte pluriel et mouvant. C’est pourquoi nous sommes nous aussi engagés dans une réflexion qui articule aujourd’hui le message biblique sur le couple et la famille avec les défis que posent l’évolution de nos cultures.Le couple, nourri par l’amour, s’épanouit grâce à la construction du « Je » de chacun, de façon à pouvoir dire avec le philosophe juif Martin Buber : « Par la grâce du “toi”, le “je” advient. » L’affirmation de l’altérité et de l’égalité entre conjoints est au cœur de notre travail. Comme nous le lisons dans les textes de la Genèse, l’homme et la femme ont une même origine, une même dignité, une même vocation, une même tragédie, mais une même espérance.De cet amour et respect entre conjoints découle l’ensemble des relations au sein de la famille et de la société.
  1. Pour finir, osons l’audace de la foi                                              Nous accueillons votre sous-titre choisi pour ce synode « dans le contexte de l’évangélisation » comme un encouragement à l’audace.En effet, baptistes et catholiques partageons le désir de proclamer audacieusement à tous « EVANGELII GAUDIUM », « la joie de l’Évangile » pour reprendre la si belle expression du pape François.                                                                                           Nous prions pour que nos couples et nos familles soient des lieux où la bonne nouvelle de Jésus-Christ se partage, où l’espérance, la justice et l’amour grandissent. Ainsi, guidés par l’Esprit Saint, nous trouverons des solutions face aux défis rencontrés ensemble et nous nous remettons entre les mains de notre Père « de qui toute famille tient son nom ».

L’Alliance baptiste mondiale souhaite un plein succès à vos débats, vos décisions et vos actions.
Source FPF

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