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Actualité œcuménique régionale et plus

Service des Relations avec les Églises Chrétiennes · Fédération Protestante de France

Le Pasteur Pierre Blanzat est nommé depuis le 3 octobre responsable du Service des Relations avec les Églises ChrétiennesFédération Protestante de France. [1]

Il est aussi membre du groupe de suivi des Accords de Reuilly (accords Anglicans/Luthéro-réformés) et du groupe de coordination du Forum Chrétien Francophone.

Il quitte donc l’Eglise Protestante Unie de Lyon dont il était Pasteur (Grand Temple et Espace Bancel à Lyon) pour remplacer la Pasteure Anne-Laure Danet en poste depuis 2018

[1] Voir son article ” Plaidoyer pour un oecuménisme incarné…”

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Synode catholique sur la synodalité et œcuménisme

Synodalité et œcuménisme: un seul chemin

Un échange mutuel de dons

La conférence de presse s’est concentrée sur l’œcuménisme, un élément qui forme un couple inséparable avec la synodalité. Au point que le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, résume: «Le chemin synodal est œcuménique. Et le chemin œcuménique ne peut être que synodal». Définissant la dimension œcuménique comme «l’un des aspects les plus importants de ce Synode», le cardinal précise le caractère fondamental, tant dans la composante synodale que dans la composante œcuménique, de «l’échange de dons, dans lequel nous apprenons les uns des autres, dans la conviction qu’aucune Église n’est riche au point de ne pas avoir besoin de la contribution d’autres Églises et qu’aucune n’est pauvre au point de ne rien pouvoir offrir».

La sainteté est le chemin le plus sûr vers l’unité

Le préfet a profité de cette occasion pour souligner que la présence des délégués fraternels est plus significative à cette session qu’à la précédente et a assuré leur participation à la veillée œcuménique prévue ce vendredi 11 octobre, en collaboration avec Taizé. Deux textes conciliaires dont c’est le 60e anniversaire inspireront la prière: la constitution dogmatique Lumen Gentium et le décret sur l’œcuménisme Unitatis Redentegratio. Le lieu choisi pour ce rendez-vous qui attire les représentants des différentes confessions chrétiennes -la place des Protomartiri Romani (protomartyrs romains, ndlr)- au Vatican n’est pas fortuit: «C’est ici que la tradition situe le martyre de Pierre. Pour nous rappeler, conclut le cardinal Koch, que la sainteté est le chemin le plus sûr vers l’unité».

Dans le dialogue, pas de «compromis» mais des fondements pour l’unité des chrétiens

Le premier des trois délégués fraternels à la conférence Son Éminence Job, métropolite de Pisidie et co-président de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, a ensuite pris la parole en français. Sur des questions telles que la primauté, la synodalité, les ministères et la conciliarité, le dialogue entre orthodoxes et catholiques -a-t-il déclaré- «est un dialogue bilatéral qui se poursuit depuis 20 ans avec profit, non seulement pour nous rapprocher et nous réconcilier, mais aussi parce qu’il peut porter des fruits dans la vie interne de chaque Église».

À cet égard, le métropolite a évoqué le récent document du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, «L’évêque de Rome»: ce qui l’a frappé dans cette publication, révèle-t-il, «c’est la convergence de tous ces dialogues. Cela signifie que l’on ne cherche pas seulement un “compromis” entre les Églises, mais que l’on jette les bases d’une vie commune dans l’unité des chrétiens».

Un espace protégé où nous ouvrons nos cœurs les uns aux autres

 Son Excellence Martin Warner, évêque de Chichester et co-président du «English-Welsh Anglican-Roman Catholic Committee», s’attarde sur la valeur de l’expérience relationnelle, qui constitue la principale différence avec les synodes de l’Église d’Angleterre. Depuis que le primat anglican de l’époque, Michael Ramsey, a reçu l’anneau épiscopal de Paul VI, remarque-t-il, «nous pouvons nous regarder les uns les autres, reconnaître les différences mais aussi l’importance de l’échange de dons afin de grandir dans nos expériences respectives». Contrairement aux sessions synodales anglicanes, les sessions synodales catholiques sont caractérisées par la prière et le silence, et surtout «ne sont pas législatives»: ceci, selon Mgr Warner, garantit «un espace protégé, où nous pouvons ouvrir nos cœurs les uns aux autres, dans la conversation de l’Esprit, pour regarder avec créativité et courage les défis de ce siècle».

Chaque voix compte

Enfin, la Révérende Anne-Cathy Graber, pasteure de la Conférence mennonite mondiale et secrétaire aux relations œcuméniques, présente pour la première fois au Synode, s’est dite «surprise par l’invitation», car elle appartient à une Église «peu connue», issue de la Réforme du XVIe siècle et caractérisée par le baptême des croyants et la non-violence active. «L’Église catholique n’a pas besoin de notre voix, qui est très minoritaire, mais cela en dit long sur la synodalité, cela montre que chaque voix compte, que chaque voix est importante».

Pour la pasteure Graber, «l’unité des chrétiens n’est pas seulement la promesse de demain, elle est ici et maintenant, nous pouvons déjà la voir. Nous ne sommes pas seulement voisins, nous appartenons au même corps du Christ, nous sommes membres les uns des autres, comme l’a dit saint Paul». Bien que privés du droit de vote comme tous les délégués fraternels, «notre voix et notre présence ont été accueillies comme celles de tous les autres». L’égale dignité du baptême est visible. Il n’y a pas d’Église puissante qui domine d’en haut. «Nous sommes tous un peuple qui marche et cherche ensemble».

L’œcuménisme n’est pas en crise

La session sur les questions aborde en particulier les thèmes des relations au sein du dialogue œcuménique et entre la primauté de l’évêque de Rome et la synodalité. Cela, a expliqué le cardinal Koch, «montre qu’il n’y a pas de crise de l’œcuménisme, mais plusieurs défis auxquels il est confronté». Il est vrai, a-t-il poursuivi, répondant à la presse, qu’«il y a une situation triste, générée aussi par les paroles du patriarche de Moscou et chef de l’Église orthodoxe russe Kirill, qui a provoqué une rupture avec Constantinople, mais il est nécessaire de distinguer ces positions du chemin en cours». En effet, rappelle-t-il, «il existe une commission mixte, à laquelle participent 15 Églises orthodoxes, qui continue son travail: cela signifie que le dialogue se poursuit dans l’espoir de créer un avenir meilleur, également dans l’espoir de préparer ensemble une assemblée plénière».

L’importance des petits gestes

Une assurance également soulignée par le métropolite de Pisidie: «L’Église du Christ reste sur le terrain, malgré les positions politiques exprimées par Kirill, car le dialogue théologique continue à poser des bases solides», déclare-t-il. «Le mouvement actuel est un mouvement, il n’y a pas de pause dans notre voyage», ajoute le cardinal Koch: «Le mouvement œcuménique se réalise précisément en marchant ensemble, en priant ensemble, en collaborant ensemble». Jésus lui-même, conclut-il sur ce point, n’ordonne pas l’unité des chrétiens, mais prie pour elle: que pouvons-nous donc faire de mieux, sinon prier pour qu’elle se réalise comme un don de l’Esprit Saint? Peut-être «ce que l’on attend», a déclaré la pasteure Graber, ce sont «des petits gestes symboliques de réconciliation, qui font encore défaut».

En ce qui concerne la relation entre la primauté pétrinienne et la synodalité, le cardinal Koch a précisé que «nous pouvons affirmer que la synodalité et la primauté ne sont pas en opposition, au contraire: l’une n’existe pas sans l’autre et vice versa», ajoutant que «la primauté n’est pas une opposition, mais une opportunité pour discuter et trouver un point de rencontre».

Source : Vatican news

 

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Textes de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025.

 

 

Le Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens [DPUC] a le plaisir de publier les textes de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025.

Dans l’hémisphère nord, la Semaine de prière se déroule traditionnellement du 18 au 25 janvier, tandis que dans l’hémisphère sud, où le mois de janvier est souvent une période de vacances, les Églises célèbrent souvent la Semaine de prière autour de la Pentecôte.

Le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 repose sur un passage de l’Évangile de Jean : « Crois-tu cela ? » (Jean 11,26). Les prières et réflexions ont été préparées par les frères et sœurs de la Communauté monastique de Bose, située dans le nord de l’Italie. Comme à l’habitude, une équipe internationale nommée conjointement par le DPUC et la Commission Foi et constitution du Conseil œcuménique des Églises a travaillé avec les auteurs pour finaliser les documents.

 

L’année 2025 marquera le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique. Cette commémoration représentera une occasion unique de réfléchir et célébrer la foi commune des chrétiens, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce Concile. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à entrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens.

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Seconde session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques

Du 2 au 27 octobre 2024 aura lieu la seconde session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques ayant pour thème : « Pour une Église synodale : communion, participation, mission ». 

Le Rapport de synthèse de la première Session (Vatican, 4-29 octobre 2023), intitulé « Une Église synodale en mission », consacre d’amples passages à la dimension œcuménique. De fait, le thème de l’Assemblée générale revêt une importance œcuménique particulière, car la synodalité est un défi qui doit être relevé avec d’autres chrétiens, dont le chemin vers l’unité constitue bien un syn/odos, c’est-à-dire un chemin, un pèlerinage effectué ensemble.

C’est pourquoi, cette fois-ci encore, sont invités des Délégués fraternels des différentes Églises et Communautés ecclésiales. Ces Délégués ne sont pas seulement des observateurs mais ils participent pleinement aux discussions ainsi qu’à la retraite spirituelle de préparation au Synode, du 30 septembre au 1er octobre. Ils étaient 12 représentants des quatre grandes traditions chrétiennes en 2023 : trois de l’Église orthodoxe, trois des Églises orthodoxes orientales, trois des Communions protestantes historiques et trois des Évangéliques-Pentecôtistes. Il a été décidé d’augmenter ce nombre à 16 représentants pour la seconde session.

C’est ainsi que le Révérend César Garcia, Secrétaire Général de la Conférence Mennonite Mondiale, a été invité à nommer un représentant pour son Église et qu’il a désigné Anne-Cathy Graber: Pasteure, sœur consacrée de la Communauté du Chemin Neuf.
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Elle sera donc une des femmes qui participera aux débats.

La dimension œcuménique revêt une réelle importance dans ce Synode du fait de son thème même. En effet, le Rapport de synthèse de 2023 souligne qu’ « il ne peut y avoir de synodalité sans dimension œcuménique », avant de consacrer un chapitre entier au « chemin de l’unité des chrétiens » (chapitre 7). L’Assemblée y reconnait que « nous sommes dans un kairos œcuménique », que le baptême, « qui est à la source de la synodalité, constitue aussi le fondement de l’œcuménisme », et que la collaboration entre tous les chrétiens est nécessaire pour faire face aux défis pastoraux de notre temps.

Enfin, cette session sera l’occasion de vivre à nouveau ce processus de « conversation dans l’Esprit », déjà expérimenté depuis le début du Synode (cf. encart)

Le document préparatoire à cette session d’octobre 2024, Instrumentum Laboris, le souligne : « Nous sommes encore en train d’apprendre à être une Église synodale missionnaire, mais c’est une tâche que nous avons expérimentée et que nous pouvons entreprendre avec joie. »

Source: https://www.chemin-neuf.fr/synode/

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ISEO: Découverte et rencontres d’Églises chrétiennes

Parcours Découverte et rencontres d’Églises chrétiennes organisé par l’Institut supérieur d’études œcuméniques (ISEO)

 

 

Chers amis, chères amies, de la Province ecclésiastique de Rouen,

Vous trouvez ci-joint le tract du Parcours Découverte et rencontres d’Églises chrétiennes organisé par l’Institut supérieur d’études œcuméniques (ISEO) sur 7 samedis dans l’année.

Ouvert au grand public, ce parcours aide à promouvoir l’unité des chrétiens par la rencontre.

Nous serons reconnaissants de votre aide pour partager cette invitation avec des personnes de votre entourage.  

C’est désormais possible de s’inscrire en ligne :

https://www.icp.fr/formations/un-etablissement-ouvert/catalogue-des-cours-publics/parcours-decouverte-et-rencontres-deglises-chretiennes-cours-annuel-4

Nous profitons de ce message pour vous convier à deux rendez-vous œcuméniques en 2024-2025 :

  • Un colloque organisé en partenariat avec l’ACAT-France, à l’occasion de ses 50 ans, le vendredi 6 décembre 2024 sur le thème « Résister à l’indignité. L’acceptation de la torture, point de bascule des sociétés ? »
  • Le colloque des Facultés, les 20-21 mars 2025 sur le thème « Nicée 2025 : dire la foi aujourd’hui ».

 

Restant à votre disposition pour toute question,

 

Bien cordialement,

Katherine Shirk Lucas

Assesseure catholique

 

 

​Institut supérieur d’études œcuméniques  

___________________________

Theologicum – Institut Catholique de Paris

21 rue d’Assas, 75270 Paris Cedex 6

Tél : 33 (0)6 69 61 31 72

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Rouen: Un dimanche d’au-revoir pour James Lowe

     James Lowe, pasteur de la paroisse de Rouen depuis l’été 2015,  après neuf ans au service de l’Eglise Protestante Unie de Rouen, rejoindra la paroisse du Vésinet (Yvelines) cet été. 

Pendant les années ou j’ai travaillé avec lui en tant que délégué diocésain à l’ œcuménisme et à l’association œcuménique “La Bible à Rouen” j’ai pu apprécier à la fois la grande modestie et la vraie ouverture de l’homme et du pasteur.

Mais le plus important pour moi, est que celui qui va quitter Rouen cet été, au-delà du pasteur, est devenu un frère.

Merci James.

 

 Le culte d’au-revoir de James sera célébré le dimanche 9 juin suivi d’un repas fraternel à la Maison paroissiale (inscription à l’issue des cultes).

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Le pape de l’Eglise Catholique Romaine « redevient » Patriarche d’Occident

 

Le pape de l’Eglise Catholique Romaine « redevient » Patriarche d’Occident

 

 

La reprise du titre de Patriarche d’Occident, abandonné par Benoît XVI en 2006, a surpris.

Explication:

 

Dans l’Annuaire pontifical 2024, publié par Libreria Editrice Vaticana disponible le 9 avril, la page contenant les titres attribués au Pape François, évêque de Rome, comprend à nouveau celui de Patriarche d’Occident [1].

Cette définition avait disparu de la liste des titres pontificaux depuis 2006, à la demande du pape Benoît XVI,  suppression qui avait froissé les Églises Orthodoxes qui y voyaient une volonté du pape d’étendre sa juridiction aux Églises d’Orient. Le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens avait dû s’en expliquer relevant que la suppression du titre patriarcal se référant à l’évêque de Rome n’impliquait pas la possibilité de nouvelles prétentions papales à l’égard des Églises d’Orient, mais exprimait un réalisme historique et théologique qui incitait à mettre de côté un titre considéré comme obsolète.

Le titre de  Patriarche d’Occident  rappelle l’expérience du premier millénaire chrétien, lorsque les cinq sièges de l’ancienne chrétienté (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem), malgré leurs histoires et leurs accents spirituels différents, coexistaient en se référant tous à l’unique tradition apostolique. Une période que les historiens de l’Église définissent comme la Pentarchie, les cinq Patriarcat étant également reconnus par les puissances impériales comme ayant une responsabilité partagée pour l’orthodoxie de la foi et le gouvernement de l’Église universelle.

Le patriarcat est le seul titre en commun entre les Églises grecque et latine

     En reprenant son titre de patriarche d’Occident François marquerait donc son désir de se mettre au niveau des autres patriarches des Eglises orthodoxes. Historiquement, le patriarcat est le seul titre en commun entre les Églises grecque et latine.

     La décision de François devrait permettre aussi à l’Eglise Catholique Romaine de réfléchir sur son fonctionnement interne. Depuis les années du Concile Vatican II, des théologiens, (dont un certain Joseph Ratzinger), ont proposé de décentraliser certaines prérogatives détenues par Rome, pour les attribuer à des juridictions régionales. Au lieu d’un bloc monolithique, on a envisagé l’émergence d’Églises « continentales », en communion évidemment avec le pape.
Une façon de préserver une figure forte dans un esprit de collégialité effective. Cette sorte de patriarcat « à l’orientale » aurait l’avantage de redonner au successeur de Pierre son véritable charisme de ministre de la communion, et d’atténuer son rôle de monarque absolu.

 

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nouvelle prieure des Diaconesses de Reuilly

 

Célébration de bénédiction de la nouvelle prieure des Diaconesses de Reuilly

 

 

La Communauté des Diaconesses de Reuilly a appelé Sœur Anne à devenir sa nouvelle prieure. Sœur Mireille lui a transmise sa charge dimanche 28 avril 2024, après 12 années dans ce ministère, lors de la célébration de bénédiction et d’installation présidée par le pasteur Christian Krieger, président de la Fédération protestante de France.

Les Diaconnesses de Reuilly forment une communauté de vie d’inspiration monastique. Elles sont enracinées dans les églises de la Réforme, ouvertes au dialogue œcuménique et à l’accueil de tout être en quête de Dieu. La liturgie et la méditation de la Parole de Dieu structurent leurs vies quotidiennes. L’ouverture au monde imprègne leurs prières.

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Sommet œcuménique « Grandir ensemble »

Les évêques anglicans et catholiques se réunissent à Rome et à Canterbury

 

 

Au cours de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, des évêques des traditions anglicane et catholique romaine se sont réunis à Rome et à Canterbury, du 22 au 29 janvier 2024, à l’occasion de Growing Together, un sommet d’une semaine consacré à l’échange et au pèlerinage œcuméniques.

Les évêques sont venus par paires – anglicans et catholiques – représentant différents pays du monde entier. Plus de 50 évêques de 27 pays y participent.

En visitant les lieux saints de Rome et de Canterbury, les évêques ont priés, réfléchis et appris les uns des autres. L’objectif étant de discuter des moyens de grandir ensemble dans le témoignage et la mission dans le monde.

Le 25 janvier, près de la tombe de l’apôtre Paul, le pape François et l’archevêque de Canterbury ont chargé les évêques, deux par deux, d’être les témoins de l’unité des chrétiens. Il s’agit d’un moment important, symbolique pour les liens anglicans – catholiques et pour l’avancement du dialogue œcuménique.

 

Source: zenit.org

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Rapprochement entre l’Eglise Catholique Romaine et l’Eglise Malankare Orthodoxe syrienne

 

Le pape François a reçu le catholicos indien Baselios Marthoma Mathews III, métropolite de l’Église malankare orthodoxe syrienne [1]

 

Le 11 septembre 2023, au Vatican, une rencontre a permis de célébrer le rapprochement entre l’Église catholique et cette Église autocéphale, qui a envoyé un délégué au Synode sur la synodalité qui à débuté avant-hier

 

Le pape François échange des cadeaux avec le Catholicos Baselios Marthoma Mathews III, primat de l’Église orthodoxe syrienne de Malankara

Il s’agissait de la première visite au Vatican du métropolite de cette Église présente en majorité en Inde, à l’occasion du dixième anniversaire de la visite de son prédécesseur, Baselios Marthoma Paulose II –, et du quarantième anniversaire de la première visite à Rome d’un catholicos de l’Église malankare orthodoxe syrienne.

La Commission mixte internationale pour le dialogue entre les deux Églises, a conduit à un accord christologique en 1990 et à des accords sur l’usage commun des lieux de culte et des cimetières en 2010. Ces accords incluent aussi la possibilité pour les fidèles catholiques ou malankares orthodoxes syriens de recevoir l’onction des malades dans l’une ou l’autre Église, dans certaines circonstances.

 


[1] Selon la tradition, l’Église Syro-Malankare a été fondée par l’apôtre saint Thomas au premier siècle et a reçu des influences syriennes à partir du quatrième siècle. L’Église malankare orthodoxe syrienne, explique son site internet officiel, est née à la suite de scissions de cette Église primitive aux XVIe et XVIIe siècles. Bien que de même tradition, elle se distingue des actuels catholiques Syro-Malankare – rattachés à l’Église latine – et de l’Église Syro-Malankare orthodoxe – rattachée au patriarcat d’Antioche.
La structure du «Catholicat», qui compte une trentaine de diocèses, a été créée en 1912 en communion avec les Églises orthodoxes syriaque, alexandrine, arménienne, érythréenne et éthiopienne. L’Église malankare orthodoxe syrienne rassemble aujourd’hui environ 2,5 millions de membres dans le monde et son siège se trouve à Kottayam, dans l’État du Kerala, au sud-ouest de l’Inde. Sa liturgie est d’influence syrienne occidentale.

 

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