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Actualité œcuménique régionale et plus

Rouen: Un dimanche d’au-revoir pour James Lowe

     James Lowe, pasteur de la paroisse de Rouen depuis l’été 2015,  après neuf ans au service de l’Eglise Protestante Unie de Rouen, rejoindra la paroisse du Vésinet (Yvelines) cet été. 

Pendant les années ou j’ai travaillé avec lui en tant que délégué diocésain à l’ œcuménisme et à l’association œcuménique « La Bible à Rouen » j’ai pu apprécier à la fois la grande modestie et la vraie ouverture de l’homme et du pasteur.

Mais le plus important pour moi, est que celui qui va quitter Rouen cet été, au-delà du pasteur, est devenu un frère.

Merci James.

 

 Le culte d’au-revoir de James sera célébré le dimanche 9 juin suivi d’un repas fraternel à la Maison paroissiale (inscription à l’issue des cultes).

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Le pape de l’Eglise Catholique Romaine « redevient » Patriarche d’Occident

 

Le pape de l’Eglise Catholique Romaine « redevient » Patriarche d’Occident

 

 

La reprise du titre de Patriarche d’Occident, abandonné par Benoît XVI en 2006, a surpris.

Explication:

 

Dans l’Annuaire pontifical 2024, publié par Libreria Editrice Vaticana disponible le 9 avril, la page contenant les titres attribués au Pape François, évêque de Rome, comprend à nouveau celui de Patriarche d’Occident [1].

Cette définition avait disparu de la liste des titres pontificaux depuis 2006, à la demande du pape Benoît XVI,  suppression qui avait froissé les Églises Orthodoxes qui y voyaient une volonté du pape d’étendre sa juridiction aux Églises d’Orient. Le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens avait dû s’en expliquer relevant que la suppression du titre patriarcal se référant à l’évêque de Rome n’impliquait pas la possibilité de nouvelles prétentions papales à l’égard des Églises d’Orient, mais exprimait un réalisme historique et théologique qui incitait à mettre de côté un titre considéré comme obsolète.

Le titre de  Patriarche d’Occident  rappelle l’expérience du premier millénaire chrétien, lorsque les cinq sièges de l’ancienne chrétienté (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem), malgré leurs histoires et leurs accents spirituels différents, coexistaient en se référant tous à l’unique tradition apostolique. Une période que les historiens de l’Église définissent comme la Pentarchie, les cinq Patriarcat étant également reconnus par les puissances impériales comme ayant une responsabilité partagée pour l’orthodoxie de la foi et le gouvernement de l’Église universelle.

Le patriarcat est le seul titre en commun entre les Églises grecque et latine

     En reprenant son titre de patriarche d’Occident François marquerait donc son désir de se mettre au niveau des autres patriarches des Eglises orthodoxes. Historiquement, le patriarcat est le seul titre en commun entre les Églises grecque et latine.

     La décision de François devrait permettre aussi à l’Eglise Catholique Romaine de réfléchir sur son fonctionnement interne. Depuis les années du Concile Vatican II, des théologiens, (dont un certain Joseph Ratzinger), ont proposé de décentraliser certaines prérogatives détenues par Rome, pour les attribuer à des juridictions régionales. Au lieu d’un bloc monolithique, on a envisagé l’émergence d’Églises « continentales », en communion évidemment avec le pape.
Une façon de préserver une figure forte dans un esprit de collégialité effective. Cette sorte de patriarcat « à l’orientale » aurait l’avantage de redonner au successeur de Pierre son véritable charisme de ministre de la communion, et d’atténuer son rôle de monarque absolu.

 

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nouvelle prieure des Diaconesses de Reuilly

 

Célébration de bénédiction de la nouvelle prieure des Diaconesses de Reuilly

 

 

La Communauté des Diaconesses de Reuilly a appelé Sœur Anne à devenir sa nouvelle prieure. Sœur Mireille lui a transmise sa charge dimanche 28 avril 2024, après 12 années dans ce ministère, lors de la célébration de bénédiction et d’installation présidée par le pasteur Christian Krieger, président de la Fédération protestante de France.

Les Diaconnesses de Reuilly forment une communauté de vie d’inspiration monastique. Elles sont enracinées dans les églises de la Réforme, ouvertes au dialogue œcuménique et à l’accueil de tout être en quête de Dieu. La liturgie et la méditation de la Parole de Dieu structurent leurs vies quotidiennes. L’ouverture au monde imprègne leurs prières.

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Sommet œcuménique « Grandir ensemble »

Les évêques anglicans et catholiques se réunissent à Rome et à Canterbury

 

 

Au cours de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, des évêques des traditions anglicane et catholique romaine se sont réunis à Rome et à Canterbury, du 22 au 29 janvier 2024, à l’occasion de Growing Together, un sommet d’une semaine consacré à l’échange et au pèlerinage œcuméniques.

Les évêques sont venus par paires – anglicans et catholiques – représentant différents pays du monde entier. Plus de 50 évêques de 27 pays y participent.

En visitant les lieux saints de Rome et de Canterbury, les évêques ont priés, réfléchis et appris les uns des autres. L’objectif étant de discuter des moyens de grandir ensemble dans le témoignage et la mission dans le monde.

Le 25 janvier, près de la tombe de l’apôtre Paul, le pape François et l’archevêque de Canterbury ont chargé les évêques, deux par deux, d’être les témoins de l’unité des chrétiens. Il s’agit d’un moment important, symbolique pour les liens anglicans – catholiques et pour l’avancement du dialogue œcuménique.

 

Source: zenit.org

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Rapprochement entre l’Eglise Catholique Romaine et l’Eglise Malankare Orthodoxe syrienne

 

Le pape François a reçu le catholicos indien Baselios Marthoma Mathews III, métropolite de l’Église malankare orthodoxe syrienne [1]

 

Le 11 septembre 2023, au Vatican, une rencontre a permis de célébrer le rapprochement entre l’Église catholique et cette Église autocéphale, qui a envoyé un délégué au Synode sur la synodalité qui à débuté avant-hier

 

Le pape François échange des cadeaux avec le Catholicos Baselios Marthoma Mathews III, primat de l’Église orthodoxe syrienne de Malankara

Il s’agissait de la première visite au Vatican du métropolite de cette Église présente en majorité en Inde, à l’occasion du dixième anniversaire de la visite de son prédécesseur, Baselios Marthoma Paulose II –, et du quarantième anniversaire de la première visite à Rome d’un catholicos de l’Église malankare orthodoxe syrienne.

La Commission mixte internationale pour le dialogue entre les deux Églises, a conduit à un accord christologique en 1990 et à des accords sur l’usage commun des lieux de culte et des cimetières en 2010. Ces accords incluent aussi la possibilité pour les fidèles catholiques ou malankares orthodoxes syriens de recevoir l’onction des malades dans l’une ou l’autre Église, dans certaines circonstances.

 


[1] Selon la tradition, l’Église Syro-Malankare a été fondée par l’apôtre saint Thomas au premier siècle et a reçu des influences syriennes à partir du quatrième siècle. L’Église malankare orthodoxe syrienne, explique son site internet officiel, est née à la suite de scissions de cette Église primitive aux XVIe et XVIIe siècles. Bien que de même tradition, elle se distingue des actuels catholiques Syro-Malankare – rattachés à l’Église latine – et de l’Église Syro-Malankare orthodoxe – rattachée au patriarcat d’Antioche.
La structure du «Catholicat», qui compte une trentaine de diocèses, a été créée en 1912 en communion avec les Églises orthodoxes syriaque, alexandrine, arménienne, érythréenne et éthiopienne. L’Église malankare orthodoxe syrienne rassemble aujourd’hui environ 2,5 millions de membres dans le monde et son siège se trouve à Kottayam, dans l’État du Kerala, au sud-ouest de l’Inde. Sa liturgie est d’influence syrienne occidentale.

 

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Groupe des Dombes: « De toutes les nations »… Pour la catholicité des Églises

Bonjour,
Nous vous invitons chaleureusement à la prochaine soirée-débat de la chaire de théologie œcuménique co-organisée par le Centre Sèvres et l’ICP-ISEO.

Elle aura lieu le 11 janvier 2024 (19h30-21h30) au Centre Sèvres, en présentiel et en distanciel. 

Plusieurs voix présenteront les enjeux du dernier document du Groupe des Dombes : « De toutes les Nations »… Pour la catholicité des Eglises et s’interrogeront : que doit être la « catholicité » pour que les Eglises puissent donner le témoignage d’une authentique communion, au bénéfice de l’humanité et de notre maison commune ? 

Avec :

Christian BACCUET, Paroisse de Pentemont-Luxembourg ; membre du Groupe des Dombes
Nicolas COCHAND, Institut protestant de théologie ; directeur de l’ISEO
Anne-Cathy GRABER, Centre Sèvres ; co-titulaire de la Chaire de théologie œcuménique ; membre du Groupe des Dombes
Anne-Sophie VIVIER-MURESAN, Institut Catholique de Paris ; doyenne du Theologicum
Soirée animée par Michel FEDOU, Centre Sèvres ; co-titulaire de la Chaire de théologie œcuménique ; membre du Groupe des Dombes

 

 

Qu’est-ce qu’« être catholique » ? Même s’il s’enracine dans la tradition commune du premier millénaire, ce mot soulève aujourd’hui une double interrogation.
Du côté catholique, Vatican II dit que l’Église du Christ « subsiste » dans l’Église catholique ; mais celle-ci ne doit-elle pas davantage reconnaître l’ecclésialité des autres communautés chrétiennes ?
Du côté protestant, on souligne la nécessaire pluralité des Églises avec leurs instances propres, mais n’est-il pas essentiel de s’ouvrir à une plus grande catholicité ?

 

Ecoutez et diffusez le podcast présentant brièvement le thème de la soirée grâce au lien suivant :  https://podcast.ausha.co/cafe-de-sevres/pour-la-catholicite-des-eglises-avec-anne-cathy-graber-et-michel-fedou

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IN MEMORIAM Mgr DIDIER BERTHET (1962-2023)

Didier Berthet nait en 1962 dans une famille « mixte » ; sa mère étant protestante, il reçoit le baptême dans I ‘Église reformée de France.

Après ses études à l’Institut d’études politiques de Paris, il choisit d’entrer dans la pleine communion de l’Eglise catholique en 1983. II devient ensuite séminariste à Rome, étudiant la théologie a l’Université grégorienne, ou il obtient une licence en droit canonique.

Ordonne prêtre en 1992 pour le diocèse de Nanterre, il exerce d’abord un ministère paroissial.

En 2007 il devient supérieur du séminaire Saint-Sulpice a Issy-les-Moulineaux. II y développe des liens avec le séminaire orthodoxe d’Epinay-sous-Senart, souhaitant que ces deux lieux de formation deviennent « des communautés – sœurs » : visites réciproques, pèlerinage commun lors d’un Vendredi saint, enregistrement d’un CD, Les Voix de l’Unité, ou les séminaristes interprètent ensemble des chants liturgiques catholiques et orthodoxes. Régulièrement Didier Berthet participe a une université d’été a Kiev, sous la houlette de l’intellectuel orthodoxe Constantin Sigov, pour construire des ponts entre l’Est et l’Ouest.

En 2011, il intègre le Comite mixte de dialogue théologique catholique – orthodoxe en France.

Nomme évêque de Saint-Dié (Vosges) en 2016, il est rapidement élu président du Conseil pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme de la Conférence épiscopale. A ce titre, il est membre du Conseil d’ Eglises chrétiennes en France.

En 2018, il participe, avec enthousiasme, au premier Forum chrétien francophone à Lyon. En 2021 il devient également co-président du Comite mixte catholique – luthéro-réformé.

 

Apres avoir lutté contre la maladie, il meurt le 8 septembre 2023, à l’âge de 61 ans.

Dans le message publie par la Fédération protestante de France à l’occasion de son décès, son président Christian Krieger salue un « homme d’unité, ouvert, curieux et respectueux de la foi et de l’identité ecclésiale des autres sachant « arpenter avec humilité les voies du dialogue».

Dans une belle conclusion au colloque de l’Institut supérieur d’études œcuméniques de Paris de 2019 consacré à la Déclaration commune sur la justification, il soulignait combien « la tradition orthodoxe nous aide a desserrer l’étau hyper-augustinien qui a pu enfermer le questionnement théologique des chrétiens d’Occident ». II souhaitait aussi que soit rédigé un nouveau Traité de la liberté chrétienne ou « l‘angoisse pour le salut personnel serait transfigurée en inquiétude active » pour tous les êtres humains. Pour qu’ ils aient la vie », ainsi que l‘ exprimait sa devise épiscopale.

Franck P Lemaître op.

Article paru dans le n° 2023/3-4 (https://istina.eu/produit/2023-3-4-hommage-a-michel-mallevre-op/)

 

 

 

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Nouvelle co-présidence pour le Groupe des Dombes

Réuni à Pradines (Loire) du 28 au 31 août 2023, le groupe des Dombes a élu deux nouveaux coprésidents, la protestante Élisabeth Parmentier et le catholique Joseph Famerée.

 

La nouvelle coprésidente du groupe des Dombes est Élisabeth Parmentier professeure et doyenne de Faculté de théologie protestante de Genève. Ordonnée en 1988 pasteure de l’Eglise luthérienne d’Alsace et de Lorraine, elle fut en 1998 une des quatre premières femmes membres du Groupe des Dombes. Déléguée à de nombreuses Assemblées internationales et œcuméniques, elle a été présidente de la Communion d’Églises Protestantes en Europe (CEPE, dite « Concorde de Leuenberg »).

Le second coprésident est le Père Joseph Famerée actuellement supérieur de la Province Europe francophone de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus (Dehoniens). Professeur émérite de la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, en Belgique, il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés notamment aux question oecuméniques.

 

Site du Groupe des Dombes: https://groupedesdombes.eu/

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De nouvelles perspectives pour le voyage œcuménique

Les dirigeants de sept communions chrétiennes mondiales – anglicane, catholique, luthérienne, méthodiste, orthodoxe, pentecôtiste et réformée – se sont réunis à Cracovie pour une table ronde sur l’avenir de leur parcours œcuménique. 

https://2023.lwfassembly.org/news/new-perspectives-ecumenical-journey

 

 

L’événement a eu lieu le 19 septembre, jour de clôture de la Treizième Assemblée de la Fédération luthérienne mondiale (FLM), axée sur le thème « Un corps, un esprit, un espoir ».

Une autre « étape » sur le chemin du conflit à la communion

Avant le débat, la Secrétaire générale de la FLM, la Révérende Anne Burghardt, et le préfet du Dicastère du Vatican pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch, ont présenté une Parole commune à l’Assemblée, déclarant que le dialogue entre luthériens et catholiques à l’approche du 500 e anniversaire de la La confession d’Augsbourg en 2030 « pourrait constituer une autre « étape » sur le chemin du conflit à la communion, comparable à la Déclaration commune historique sur la doctrine de la justification (JDDJ) ». 

 

S’exprimant lors de la table ronde, la secrétaire générale de la FLM, révérende Anne Burghardt  a souligné que « la doctrine de la justification est [la] pierre de touche de la foi chrétienne », mais que la tâche commune est de « traduire ce message pour notre époque », dans un monde défié par ceux « qui proclament [un] l’Évangile de la prospérité », ou « les approches fondamentalistes de l’Écriture » et d’autres « théologies trompeuses ». Le langage de « justifié par Dieu par la foi seule » est un message de réconciliation qui « doit prendre vie pour les gens d’aujourd’hui ». 

Le cardinal Koch a également souligné l’urgence de porter le message de la grâce de Dieu et de la liberté humaine dans un monde dans lequel « la justification est devenue un terme étranger ». La justification, n’est pas tant « une doctrine » mais « un événement » qui a lieu dans le baptême. L’œuvre pour l’unité des chrétiens, doit être comprise comme « une question profonde de foi » et non comme un accord politique. basée sur des compromis »

Les dirigeants des trois autres communions chrétiennes mondiales qui ont signé le JDDJ – méthodistes, anglicans et réformés – ont également partagé leurs points de vue sur ce que signifie le concept de justification dans leur contexte actuel. 

Le secrétaire général du Conseil méthodiste mondial, Mgr Ivan Abrahams, a 
déclaré que sa tradition, fondée par le réformateur John Wesley au XVIIIe siècle , « apporte la capacité de s’adapter, de grandir et de se transformer », mais aussi de comprendre que « l’orthodoxie et la pratique doivent disparaître ». main dans la main.» La justification, n’est pas « un événement isolé, mais un chemin vers la sainteté et le service du prochain, impliquant une transformation sociale.» 

 

Ouvrir des espaces pour l’engagement 

Le secrétaire général de la Communion anglicane, Mgr Anthony Poggo, a noté que le JDDJ fait écho aux « cinq marques de mission » que l’Église d’Angleterre a adoptées en 1996 pour expliquer les responsabilités clés des chrétiens de proclamer, d’enseigner, de servir, transformer et chérir la création de Dieu. Les chrétiens partagent « le souci commun de faire croître les fruits de la justification », ajoutant que « l’unité chrétienne est importante et la justification nous pousse à être véritablement un ». 

Le révérend Dr Hanns Lessing, secrétaire général par intérim de la Communion mondiale des Églises réformées (CMER) a noté que sa communion avait mis vingt ans à adhérer au JDDJ, en raison des préoccupations selon lesquelles elle ne se concentrait pas suffisamment sur la relation entre la justification et le travail pour justice dans le monde. « Les Églises réformées, a-t-il déclaré, lancent un appel à « ouvrir des espaces d’engagement » et à raviver la flamme du témoignage prophétique pour la justice et la paix. Il a appelé à « une prophétie de grâce ». 

Deux autres panélistes, le métropolite orthodoxe Kyrillos du Patriarcat œcuménique et le Dr William Wilson, président de la Pentecostal World Fellowship, ont également proposé des réflexions sur la compréhension de la justification au sein de leurs traditions. Le premier a souligné différentes compréhensions théologiques du péché originel et de l’œuvre de salut de Dieu, tandis que le second a mis l’accent sur l’expérience personnelle de la grâce et de la transformation de la personne sauvée par l’amour de Dieu.  

Le professeur Dirk Lange, secrétaire général adjoint de la FLM pour les relations œcuméniques, a déclaré : « Le panel œcuménique était un signe de notre unité croissante avec les dirigeants et les secrétaires généraux des sept communions mondiales réunis dans la prière et le dialogue. Il a conclu : « Leurs discussions et leurs idées ont ouvert de nouvelles perspectives pour notre voyage ensemble. » 

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Henrik Stubkjær élu nouveau président de la FLM

16 SEPTEMBRE 2023

Les délégué-es à l’Assemblée de Cracovie élisent président de la Fédération Luthérienne Mondiale un évêque danois, Henrik Stubkjær,  connu pour son engagement diaconal et œcuménique

 

Avant de devenir évêque en 2014, M. Stubkjaer a été secrétaire général de DanChurchAid (DCA), l’organisation humanitaire danoise, pendant près de dix ans.

Depuis la douzième assemblée de la FLM en Namibie, il est membre du conseil de la FLM, où il préside le Comité d’Entraide mondiale et est membre du comité exécutif.

M. Stubkjær a occupé des fonctions de direction au sein de l’ACT Alliance. Il préside également une organisation qui soutient les hommes sans-abri au Danemark afin de les aider à surmonter leur dépendance à l’alcool ou à la drogue.

Outre sa passion pour le travail diaconal et humanitaire, M. Stubkjaer est connu pour son engagement œcuménique et l’importance qu’il accorde à la formation théologique.

De 2016 à 2019, il a présidé le Conseil national des Églises du Danemark. Dans le diocèse de Viborg, il a encouragé l’établissement de relations avec les migrant-es orthodoxes d’Europe de l’Est, ainsi qu’avec les demandeuses et demandeurs d’asile et les personnes d’autres confessions.

M. Stubkjær prendra officiellement ses fonctions, ainsi que celles des membres du nouveau Conseil, lors du culte de clôture de l’Assemblée, le mardi après-midi. La première réunion du nouveau Conseil sous sa direction aura lieu le lendemain, 20 septembre.

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