Eglises en Normandie

Descriptions succintes de nos Eglises présentes en Normandie -d’abord- et plus largement ensuite

Ordination épiscopale de Mgr M. Daniel MAMES

Le Chapitre Général de l’Église vieille-catholique Mariavite a procédé au vote et à l’élection du Père M. Daniel MAMES, actuellement curé titulaire de la paroisse parisienne de l’Église Sainte Marie comme évêque co-adjuteur de Mgr LE BEC 

Il a été consacré Évêque, le Samedi 18 Novembre 2023  en l’Église Sainte Marie à Paris.

La célébration a été présidée par Mgr M. André LE BEC ’Évêque de la Province Mariavite de France, assisté de Mgr M. Jan OPALA, Évêque-Primat de l’Église vieille-catholique Mariavite de Pologne, de Mgr M. Bernard KUBICKI, Evêque de l’Église Vieille-Catholique Mariavite de Pologne, en présence de Mgr Roland FLEURY de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan, ainsi que du clergé mariavite de Pologne et de France.

 

Monseigneur M. Daniel à célébré la messe de prémices ce 25 novembre en présence du P. Jérome Bascoul, Vicaire épiscopal de Paris, délégué à l’œcuménisme du diocèse, de l’Inspecteur Ecclésiastique Luthérien de Paris Mgr Laza NOMENJANAHARY, et des pasteurs luthériens Dominique CALLA de l’Eglise de la rédemption (Paris 9) et Frédéric FOURNIER de Suresnes, du Père Ivan HORODYTSKYI (Église grecque-catholique ukrainienne et de votre serviteur.

 

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Eglise Vieille-Catholique Mariavite de Mont-st Aignan

Lors de la 3ème session du Chapitre Général de l’Eglise Vieille-Catholique Mariavite a eu lieu un vote préparant l’intégration de la Communauté de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan 

 

 

Les conditions suivantes pour cette intégration ont été retenues :

 » Tout pour la plus grande Gloire de Dieu et l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie

  1. Nous constatons que la Communauté de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan professe la même foi que l’Église Vieille-Catholique Mariavite, elle reconnaît les révélations de sainte Marie-Françoise et elle a la succession apostolique valide.
  2. Canoniquement la Communauté de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan devient partie intégrante de l’Église Vieille-Catholique Mariavite, créant le diocèse de Normandie de l’Église Vieille-Catholique Mariavite. Elle reste canoniquement sous la juridiction de l’évêque de la Province de France de l’Église Vieille-Catholique Mariavite,.
  3. Respectant les lois de la République française, ladite Communauté reste juridiquement indépendante et seule responsable pour ses propres statuts en tant qu’association cultuelle de la Loi 1905.
  4. L’évêque du diocèse Mariavite de Normandie est Mgr Roland FLEURY.
  5. Conformément à la tradition et aux coutumes de l’Église Mariavite, les futurs évêques, prêtres, diacres et sous-diacres du diocèse Mariavite de Normandie seront ordonnés par l’Évêque Primat ou par un autre évêque Mariavite délégué par lui, soit par le Conseil de l’Église, soit par le Chapitre Général. L’évêque de la Province de France sera responsable de la formation des séminaristes et des autres candidats au travail pastoral dans l’Église Mariavite en France. L’élection du futur évêque du diocèse Mariavite de Normandie successeur de Mgr Roland FLEURY, à sa demande, ou selon les circonstances, se déroulera conformément aux Statuts de l’Église vieille-catholique Mariavite.
  6. Le clergé de ladite Communauté pourra prendre l’habit Mariavite dont il aura fait l’objet d’arrangements individuels avec l’évêque de la Province de France.Le clergé inclus dans la Congrégation Mariavite deviendra membre du Chapitre Général après la septième année de l’intégration, c’est-à-dire en l’an du Seigneur 2030. De même, des laïcs pourront être délégués au Synode après sept ans, en 2030.
  7. L’inauguration canonique du diocèse de Normandie de l’Église vieille-catholique Mariavite aura lieu au cours d’une messe solennelle célébrée conjointement à l’église Sainte-Marie de Mont-Saint-Aignan avec les évêques et le clergé Mariavite.
  8. Ladite Communauté apportera les modifications nécessaires aux statuts de son association cultuelle, en insistant sur l’unité canonique avec l’Église vieille-catholique Mariavite (tout comme l’association cultuelle Église Catholique et Apostolique de Paris avait fait en son temps). »

http://mariavite.fr/index.php/fr/province-de-france

 

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Eglise Erythréenne Orthodoxe Tewaedo de Rouen. Intronisation de l’Arche Sainte

Texte du discours d’intronisation  de l’Arche d’Alliance
par Son Éminence Abune Paul, évêque du diocèse d’Europe
assisté de l’évêque d’Athènes

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen. « … Allons chercher l’arche de l’alliance de l’Éternel de Silo vers nous, afin qu’elle vienne parmi nous et nous sauve de la main de nos ennemis.  » 1 Sam. 4 : 3

L’arche est un symbole de culte avec une dignité et une histoire distinctes qui occupe la position la plus élevée parmi les objets sacrés au sein de l’église, qui, par la volonté de Dieu, est autorisée à être un témoin de sa divinité auprès du chrétien. Cela a été attaché depuis les temps anciens, du prophète Moïse, et non à quelque chose de nouveau venu de la philosophie humaine.
La Bible dit dans Dt. 10:1-5  Comme pour les deux premières tablettes, il dit « monte vers moi sur cette montagne, et fais une arche de bois sombre. Et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient dans les premières tables que tu as brisées, et tu les mettras dans l’arche. Les tablettes sur lesquelles étaient écrits les dix commandements furent données à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï. » (Ex. 24 :12)
Par conséquent, l’arche est la demeure des tablettes sur lesquelles Dieu a écrit les dix commandements et les a donnés à Moïse sur le mont Sinaï.
Dans l’église, la tablette s’appelle l’Arche. C’est aussi parce que l’habitant est par l’habitude de la vocation dans laquelle il habite. L’arche est située à l’intérieur de l’église et est placée dans le Lieu Très Saint.

Par conséquent, nous ne pouvons consacrer dans une église et accomplir nos liturgies (les sept ordonnances) en général que si elle possède une arche. L’Église est donc sanctifiée par l’arche. L’Arche a accompli divers pouvoirs et miracles en raison de sa sainteté. Dans 1 Sam. 4:3 « Allons chercher l’arche de l’alliance de l’Éternel de Silo vers nous, afin qu’elle vienne parmi nous et nous sauve de la main de nos ennemis. » Selon la Bible, les rois d’Israël emportaient l’arche avec eux lorsqu’ils partaient en guerre, non pas en vain, mais parce qu’ils pensaient que cela les sauverait de l’ennemi. Oui, même les Gentils ont vu que l’arche apportait des désastres et accomplissait des miracles. Ils « ont sorti l’arche du Dieu d’Israël » pour nous tuer, nous et notre peuple » (1 Sam. 5 :10). Par exemple, les Philistins emportèrent l’arche de Dieu dans la maison de Dagon et la placèrent à côté de Dagon. Et quand les Alekelonites se levèrent tôt le lendemain matin, voici, Dagon était tombé la face contre terre devant l’arche de l’Éternel, et la tête de Dagon et ses deux mains furent coupées sur le seuil. Mais Dagon il ne restait plus le centre.

Par conséquent, l’Arche doit être placée et honorée au bon endroit et propre de l’église, et non au mauvais endroit. Par exemple, seuls les prêtres étaient censés tenir l’arche pour offrir des sacrifices et brûler de l’encens au temple. Sinon, si nous osons parler et agir inutilement contre l’arche, des plaies et des fléaux viendront sur nous de la part de Dieu. Lorsque l’Arche d’Alliance est arrivée à Jérusalem, le roi David a eu la bénédiction de chanter et de danser depuis son trône pour recevoir l’Arche d’Alliance, tandis que sa femme Mical a été maudite et n’a eu aucun enfant pour le reste de sa vie. 2 Samuel chapitre 6 est décrit. en détail.

Par conséquent, nous devons donner à l’Arche l’honneur et le culte appropriés pour la sauver des fléaux et des calamités. (Ésaïe 7:6/ 2 Sam.12:20/ Ps. 5:75:7)
Les services de l’arche ont commencé dans l’Ancien Testament, et le Seigneur n’a pas pensé qu’il venait pour détruire, mais pour accomplir la loi de Moïse et des prophètes » (Matthieu 5 : 7). L’arche est le témoin de l’alliance entre l’homme et Dieu dans laquelle est écrite sa Parole vivante. L’Église a combiné la Torah avec l’Évangile et interprète et utilise dans un esprit chrétien ce qu’elle a reçu de l’Ancien Testament pendant le christianisme.

Par conséquent, l’arche est utilisée dans le Nouveau Testament pour adorer Dieu dans notre église. L’arche est l’autel où la véritable nourriture de vie du corps saint et du sang précieux du Christ est préparée et testée. C’est pourquoi il est honoré et vénéré. Il nous dit également que l’arche n’est pas seulement ici sur terre, mais aussi dans le ciel (Apocalypse 11:19) « Et le temple de Dieu fut ouvert dans le ciel, et on vit dans son temple l’arche. de son alliance ».

Par conséquent, plutôt que de nous tromper en pensant que l’arche n’est pas nécessaire dans le Nouveau Testament, nous devrions nous rendre au temple où se trouve l’arche, prier, jeûner, adorer et accomplir nos rituels en général. « Nous parlons devant Dieu selon la volonté du Christ, et tout cela pour votre édification, afin que, quand je viendrai, je ne vous trouve pas comme je veux que vous soyez, et que je ne sois pas comme vous voulez que je sois ; Je crains que vous ne soyez enflés d’orgueil et de confusion. » 1 Corinthiens 12 :19

Par conséquent, chers chrétiens, puisque nous savons que l’arche de l’alliance fait tomber la miséricorde et la destruction, soyons parmi nous et sauvons-nous des mains de notre ennemi le diable. Renouvelons notre engagement à marcher comme le Christ. Profitons de l’appel constant de notre sainte Église, le Dieu des saints, le Dieu Très-Haut, qui accorde miséricorde et bénédictions, qui transforme notre persécution en bénédiction des saints.

Puisse sa Sainte Arche d’Alliance apporter l’unité à notre Église et à notre peuple,
ainsi que la paix et la tranquillité à notre pays et à notre région.
Dédiez-les à Dieu.

Amen, Amen, Amen.

 

 

 

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Eglise orthodoxe Erythréenne Tewahedo à Rouen: intronisation de l’Arche d’Alliance

Le vendredi 13 octobre 2023, l’Église Orthodoxe Érythréenne de Rouen aura l’honneur de célébrer l’arrivée de l’Arche de l’Alliance,
un moment sacré qui transcende les frontières religieuses et rassemble les croyants dans la foi et l’unité.

 

 

Une condition nécessaire pour la célébration de la liturgie est la présence de l’arche sur le trône, ou tabot (une planche de bois avec l’image des évangélistes dans les coins et une croix au milieu), qui est aussi habituellement portée enveloppée de robes de soie lors des processions religieuses

L’Arche de l’Alliance revêt une signification profonde, symbolisant la foi et la présence divine. Son arrivée dans l’ église est un événement historique qui rappelle l’importance de l’unité et de la fraternité entre les différentes traditions chrétiennes.

Une église locale est reconnue comme fondée quand l’Arche d’Alliance y réside en permanence.

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A la découverte de théologiens protestants avec le professeur Laurent GAGNEBIN

L’Eglise Protestante Unie de Rouen nous convie à une série de conférences par zoom avec le professeur Laurent Gagnebin [1]
Il faut s’inscrire auprès de la Pasteure Odile Romand-Lombard de l’Eglise de Rouen (lien à la fin du texte)

 

Le Lien Fraternel
des Eglises Protestantes unies d’Elbeuf et de Rouen
     Le mardi soir, une fois par mois, de 20h à 21h30 par visioconférence sur zoom,
vous pourrez découvrir ces théologiens souvent cités qui ne sont cependant pas véritablement connus.
Nous en sommes pourtant les héritiers.

L’humain et Dieu, Jésus-Christ et la foi, la Bible et sa lecture, l’essence du christianisme, le sens de la vie… autant de questions qui furent les leurs et qui demeurent les nôtres aujourd’hui.

  • 26 septembre : Friedrich Schleiermacher (1768-1834) et le sentiment religieux.
  • 17 octobre : Alexandre Vinet (1797-1847) et la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
  • 14 novembre : Adolf von Harnack (1851-1930) et l’essence du christianisme.
  • 12 décembre : Albert Schweitzer (1875-1965) : le respect de la vie.
  • 16 janvier : Rudolf Bultmann (1884-1976) : la démythologisation.
  • 13 février : Karl Barth (1886-1968) : l’humanité de Dieu.
  • 19 mars : Paul Tillich (1886-1965) : l’être nouveau en Christ.
  • 16 avril : Dietrich Bonhoeffer (1906-1945) : une foi sans religion.

Merci de s’inscrire pour obtenir le lien internet de la soirée auprès de odile.romanlbd@gmail.com


[1] Laurent Gagnebin, est un philosophe et théologien protestant. C’est une des principales figures du protestantisme libéral francophone.

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Election du 5e patriarche de l’Église orthodoxe Tewahdo d’Érythrée

Abune Qerlos élu 5ème patriarche de l’Église orthodoxe Tewahdo d’Érythrée

 

Des représentants des monastères, des diocèses, des administrations et des départements du Saint-Synode ainsi que des représentants des Collèges théologiques et virtuellement des représentants des diocèses de l’étranger ont participé au processus électoral.

La consécration officielle d’Abune Qerlos aura lieu le 13 juin à Asmara.

 

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La Communion des Eglises orthodoxes

 

2014 12 22 Eglise orthodoxe

L’« Église orthodoxe » ou « Communion des Eglises orthodoxes »
regroupe les nombreuses Églises territoriales qui se réclament de la théologie des sept premiers conciles du christianisme et des canons ou lois qu’ils ont édictés.
Les Églises orthodoxes représentent dans le monde la troisième plus grande confession chrétienne en nombre de fidèles après l’Église catholique et les dénominations protestantes.
On estime à 250 millions le nombre de chrétiens orthodoxes dans le monde.
La Bible et la Liturgie sont lues dans les langues nationales actuelles ou anciennes (araméenarménien classiquegrec des Évangilesvieux-slave).
L’instance suprême de cette communion est le concile œcuménique, seul habilité à décider des formulations dogmatiques. L’instance immédiatement inférieure est le synode des primats qui se réunit pour s’adresser aux autres communautés chrétiennes. Puis viennent les 14 Églises autocéphales dirigées chacune par un synode présidé par le primat.
Les églises orthodoxes considèrent ne former qu’un seul corps dont le chef n’est autre que le Christ lui-même, et c’est la communion de foi qui prévaut et qui rend inutile une administration commune.
Bien qu’autocéphales, elles ne sont pas indépendantes les unes des autres, même en l’absence voulue d’un chef terrestre absolu comme le Pape et d’une administration centralisée comme le Vatican.
Le patriarche, l’archevêque primat ou le métropolite comme primus inter pares, président les assemblées d’évêques, puis viennent les évêques, les prêtres, et enfin les diacres.
La hiérarchie compte aussi des sous-diacres, des lecteurs, des chantres ordonnés lecteurs ou sans sacrement spécifique et sans obligation particulière de discipline.
On n’ordonne pas les femmes et on n’admet pas les jeunes filles au service d’autel.
En revanche l’épouse du prêtre a une position particulière dans la communauté et un titre spécifique.
Liste des Églises orthodoxes canoniques autocéphales
Les Églises orthodoxes canoniques autocéphales réparties de façon territoriale, indépendantes sur le plan juridique et administratif, sont unies les unes aux autres par la confession d’une foi commune et une reconnaissance réciproque.
Quatorze d’entre elles se reconnaissent comme Églises autocéphales. Elles adoptent un classement selon un rang honorifique traditionnel.
    Anciens Patriarcats
-Le Patriarcat œcuménique de Constantinople a pour titulaire l’archevêque de Constantinople, qui porte le titre de « patriarche œcuménique de l’ensemble du monde connu ». Il siège en Turquie, à Istanbul, dans le quartier du Phanar et siège à la basilique patriarcale Saint-Georges du Phanar. Le premier concile de Constantinople, en 381, lui reconnait une « prééminence d’honneur après l’évêque de Rome, car Constantinople est la Nouvelle Rome ». Depuis la défection de Rome du concert des Églises orthodoxes, il occupe la première place.
-Le Patriarcat d’Alexandrie et de toute l’Afrique. Siège à Alexandrie et au Caire en Égypte.
-Le Patriarcat d’Antioche. Siège à Damas, en Syrie, car son siège honoraire se trouve à Antakya en Turquie.
-Le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem. Siège à Jérusalem-Est.
   Nouveaux Patriarcats
-Le Patriarcat de Moscou et de toute les Russies. Siège à Moscou.  L’expression « de toutes les Russies » (au pluriel) fait référence aux  principautés russes issues de la Rous’ de Kiev et réunies ultérieurement au  sein de l’Empire russe par la principauté de Moscou, mais dans le monde  moderne, elle est souvent comprise comme une référence aux États issus  de l’Union soviétique, sur lesquels le Patriarcat de Moscou a toujours  autorité ecclésiastique, même si tous ne sont pas des « Russies ».
-Le Patriarcat de Serbie. Siège à Belgrade, car son siège honoraire se trouve à Peć, au Kosovo.
-Le Patriarcat de Roumanie. Siège au Palais de la Patriarchie, près de la  basilique patriarcale, à Bucarest en Roumanie.
-Le Patriarcat de Bulgarie. Siège à Sofia en Bulgarie
-Le Catholicossat-Patriarcat de toute la Géorgie. Siège à Tbilissi
   Autres Églises autocéphales
-L’Église orthodoxe de Chypre. Siège à Nicosie.
-L’Église orthodoxe de Grèce. Siège à Athènes
-L’Église orthodoxe de Pologne. Siège à Varsovie.
-L’Église orthodoxe d’Albanie. Cette Église, déclarée illégale par le régime  communiste en 1967, est « ressuscitée » par les soins du patriarcat  œcuménique à partir de 1991.
-L’Église orthodoxe de Tchéquie et de Slovaquie est bicéphale, pour des  raisons qui tiennent à la division de la Tchécoslovaquie. Siège à Prague et  à Presov.

 

Les orthodoxes de France, un passé riche d’avenir !

 L’Eglise orthodoxe en France intègre aujourd’hui à la fois les immigrés des premières générations et leurs descendants (pleinement intégrés en France) mais aussi des français de souche ayant découvert l’Orthodoxie et sont entrés dans la communion de l’Eglise orthodoxe.
Une Eglise « Une » dans la foi, « plurielle » dans l’expression
 L’Eglise orthodoxe en France est composée de plusieurs diocèses et communautés formés à l’origine en provenance de traditions ecclésiales orthodoxes et culturelles différentes (russe, grecque, antiochienne, roumaine, serbe, géorgienne …) qui œuvrent et témoignent, ensemble et séparément, en France, avec leurs particularités respectives.
2014 12 22 Assemblée eveques orthodoxes de France
Du comité inter-épiscopal orthodoxe, à l’Assemblée des Evêques, une dynamique de convergence qui se poursuit.
La création en 1967 du Comité inter-épiscopal orthodoxe permanent réunissant les évêques orthodoxes de France sous la présidence du Métropolite Mélétios, exarque à l’époque du patriarche œcuménique, aujourd’hui décédé a été le début de cette dynamique de convergence qui a été confirmée, accentuée et étendue, en 1997, par la fondation de l’Assemblée des Evêques Orthodoxes de France.
Formé à l’origine pour permettre aux juridictions canoniques d’adopter des positions communes dans les relations œcuméniques, le Comité inter-épiscopal orthodoxe en France était devenu par la suite une instance réelle de concertation et de coordination de l’épiscopat orthodoxe canonique en France et de rapprochement entre les communautés et institutions orthodoxes de France.
Le fait le plus marquant et significatif pour l’avenir de l’Eglise orthodoxe en France a été la transformation en 1997 du Comité inter-épiscopal orthodoxe en une Assemblée épiscopale [1]. Ce changement traduisait une évolution vers un statut pleinement collégial, conforme à l’ecclésiologie orthodoxe et répondant aux axes tracés par le processus préconciliaire panorthodoxe
Sans abolir les liens avec les Eglises-Mères, ni la diversité linguistique et culturelle des différentes communautés, il s’agit bien en effet, de continuer à progresser dans la manifestation de l’Unité de la Foi et de la pastorale sur un même territoire, en faisant fructifier ensemble l’apport des différentes traditions.

[1] liste des évêchés et évêque

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Eglise orthodoxe Erythréenne

L’Église éthiopienne orthodoxe tehawedo

 

Fondation

L’Église éthiopienne orthodoxe est une des premières Églises chrétiennes du continent africain. Plusieurs versions ont existé quant à l’introduction du christianisme en Éthiopie.

La plus ancienne mention est celle du baptême d’un eunuque étant au service de la reine Candace par le diacre Philippe au ier siècle. Cependant rien ne prouve que cela ait eu des conséquences en Éthiopie même à cette époque. Une autre version, tirée d’un texte apocryphe, fait intervenir saint Matthieu lui-même qui serait venu baptiser un roi axoumite et y aurait connu le martyre4.

Toutefois, la version la plus vraisemblable renvoie au rôle de Frumence au ive siècle. Sa présence auprès du roi Ezana aurait permis au christianisme de devenir religion officielle du royaume d’Axoum vers 3325,6. Après sa création dans le royaume d’Aksoum, le christianisme s’étend vers l’ouest et le sud.

 

Une Église des trois conciles

L’Église d’Éthiopie est l’une des Églises d’orient de théologie miaphysite ayant rejeté les dogmes tels qu’exprimés lors du concile de Chalcédoine (451).

Au viie siècle, les conquêtes musulmanes et l’installation de plusieurs sultanats dans la Corne de l’Afrique l’isolent partiellement du reste du monde chrétien. C’est la source du mythe du royaume du prêtre Jean.

À partir du XIIIe siècle, avec la prise de pouvoir par la dynastie salomonide, l’Église connaît une période de renouveau théologique et de renforcement de ses positions. Elle diffuse la religion chrétienne dans le pays, y instaure un système éducatif, et poursuit le développement liturgique et artistique débuté sous les précédents régimes.

Au xvie siècle, avec la guerre contre le sultanat d’Adal, le christianisme éthiopien est sur le point de s’effondrer avec le Royaume, comme disparaît alors le christianisme en Nubie. C’est en partie l’arrivée de soldats portugais qui lui permet de survivre.

Les missionnaires qui les accompagnaient sont expulsés du pays en 1632 après avoir tenté de convertir le pays au catholicisme romain.

Sous les règnes de Yohannes IV et Menelik II, l’Église trouve de forts soutiens politiques, le premier tente de minimiser la présence de missionnaires étrangers tandis que le second profite des conquêtes menées pour encourager en même temps des campagnes de christianisation.

Une Eglise autocéphale :

À partir de 1926, l’Église entreprend une marche vers l’autonomie vis-à-vis du patriarcat d’Alexandrie et en 1951, elle devient officiellement autocéphale.

En 1948, un agrément entre les Églises d’Égypte et d’Éthiopie a mis en place un régime d’autocéphalie, les évêques éthiopiens obtenant le droit d’élire leur propre patriarche pour le remplacement futur de l’archevêque en poste. Jusqu’en 1959, le dirigeant de l’Église d’Éthiopie était un moine égyptien nommé archevêque (abouna) par le patriarche copte d’Alexandrie. Le terme « Église copte d’Éthiopie » était donc couramment utilisé, mais cette dénomination tend à disparaître depuis 1959.

Le premier patriarche éthiopien, l’abouna Basilios, fut désigné en 1959 et obtint une dernière fois la validation du patriarche d’Alexandrie, Cyrille VI.

En aout 2018 l’Eglise Ethiopienne se réunifie par la réconciliation des deux patriarches

L’Église est membre du Conseil œcuménique des Églises depuis 2003.

 

Église érythréenne orthodoxe tehawedo

 

 

Comme l’Église d’Éthiopie dont elle issue, elle a longtemps vécu dans un grand isolement et a développé une spiritualité, une théologie, des usages liturgiques particuliers, très marqués par le modèle de l’Ancien Testament.

 

Après la colonisation italienne de l’Éthiopie puis le mandat britannique en 1941, l’Erythrée proclamera son indépendance en 1993 suivie d’une guerre de 1998 à 2000, qui fit plus de 100.000 morts et se conclut par un accord signé à Alger.

 

En Juillet 1993, les évêques du pays a fait appel au Pape Shenouda III de l’Eglise copte afin d’obtenir la séparation de l’Eglise éthiopienne et le statut d’autocéphalie.
Le 28 Septembre 1993, le Saint-Synode copte d’Egypte a répondu favorablement à cette demande.
Le patriarche Paulos d’Éthiopie et l’archevêque Philipos ont sanctionné la séparation de leurs Églises, tout en affirmant leur volonté de travailler en étroite collaboration.
Dix des futurs évêques ont alors formés à cet effet dans les monastères coptes et le 19 Juin 1994, le Pape Shenouda ordonne cinq de ces nouveaux évêques au Caire.
Le premier patriarche fut consacré toujours par le pape copte Shenouda III en 1998.

 

Les relations difficiles avec le gouvernement érythréen ont conduit à la déposition du patriarche Antonios Ier en 2005. Le siège est resté vacant pendant près de deux ans. En 2007, le remplacement à la tête de l’Église du patriarche Antoine Ier par Dioscore Ier, imposé par le gouvernement, provoque des difficultés graves au sein de l’Église d’autant que le patriarche Dioscore n’est toujours pas reconnu par les autres Églises orientales.

 

Situation actuelle :

 

 

La majorité du pays est chrétienne à 51 %, soit 2 500 000 membres sur 4 800 000 habitants. Les fidèles de l’Église tehawedo sont environ 2 000 000. Il existe également une importante diaspora, notamment aux États-Unis et en Italie. Ils parlent le tigrinya.
Depuis 2002, les seules Églises reconnues sont l’Église luthérienne, l’Église catholique romaine et l’Église tewadeho érythréenne. Les missionnaires évangéliques sont persécutés et souvent emprisonnés.
On compte 45 % de musulmans.

 

En France :

« En France, et en région parisienne en particulier, la situation de l’Église orthodoxe éthiopienne est celle d’une jeune diaspora en voie de constitution, ce qui veut dire qu’elle ne dispose pas de lieux de culte propres et qu’elle est donc hébergée de manière précaire dans des paroisses catholiques ou protestantes. L’abba Zedingil Nurbegin fut prêtre étudiant à l’Institut de théologie orthodoxe Saint Serge, et chargé de s’occuper des éthiopiens. En juillet 2017 il est retourné au pays pour se faire consacrer évêque sous le nom d’abune Melketsedq pour le diocèse de Guragiez. Entre temps l’abba Woltdetensae Worken a déposé le 2 avril 2015 à la préfecture de Police de Paris les statuts de l’Église orthodoxe Tewahedo Éthiopienne Debre Gent Qedus Giorgis de France (l’Église est donc placée sous le patronage de Saint Georges). Le 30 avril 2019 l’abba Woltensae a été reçu avec Mgr Heryacos (Cyrille), le nouvel évêque éthiopien pour l’Europe de l’ouest, à l’archevêché de Paris ; le but de cette visite était de voir comment trouver des lieux de cultes pour l’Église éthiopienne en France.
Actuellement les éthiopiens sont accueillis par le diocèse de Nanterre à Chatenay-Malabry, par le diocèse d’Evry à Athis-Mons, le diocèse de saint Denis accueille des Érythréens à Montreuil. À Paris c’est la paroisse EPUdF de l’église saint-Paul, boulevard Barbès, qui reçoit une quarantaine de fidèles mais doit laisser la place pour le culte de 10h30 ; la divine liturgie est donc célébrée de 7h00 à 9h45. Pour les grandes fêtes, on leur prête les paroisses catholiques de Notre-Dame-de- Clignancourt et de saint Denis-de-la-Chapelle. Mgr Heryacos dispose d’une vingtaine d’églises d’accueil en Allemagne, de huit en Italie dont deux à Rome, et de vingt et une implantations stables dans le Grand Londres » [1]
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L’Eglise Orthodoxe tewahedo Ethiopienne est représentée par une association cultuelle qui
  • Assure l’exercice public du culte Orthodoxe Tewahedo Ethiopien en France ;
  • Pourvois aux frais et besoins du culte orthodoxe Tewahedo sous la présidence du Prêtre nommé par l’Archevêque de l’Eglise Orthodoxe Tewahedo Ethiopienne pour l’Europe du Sud-Ouest, du Sud et du Sud-Est et lui-même placé sous l’autorité du Patriarcat de l’Eglise Orthodoxe Tewahedo Ethiopienne à Addis Abeba en Ethiopie ;
  • Promeut la traduction de la liturgie (KEDASE) et les chants (MEZMUR) de l’Eglise Orthodoxe Tewahedo Ethiopienne en Français, afin de célébrer le culte dans la langue française

 

En Normandie

 

L’Eglise Orthodoxe tewahedo Erythréenne est accueillie par le diocèse de Rouen dans l’Eglise st Jean Eudes de la paroisse Sainte Marie des Nations de Bihorel-Hauts de Rouen.

 

 

La première messe orthodoxe erythréenne a été celebrée ce 17 fevrier 2019 par cinq prêtres et trois diacres.

[1] Extrait de l’ Editorial du Père Jérôme Bascoul, dans « Bulletin oecuménique information » du diocèse de Paris, été 2019: https://www.paris.catholique.fr/editorial-du-pere-bascoul-ete-2019.html


Annexe

 

1971 – La formule christologique de Vienne

 

En 1971, un premier colloque (non officiel) eut lieu entre théologiens des Églises orthodoxes orientales et de l’Église catholique. Le résultat le plus important de ce dialogue fut la définition désignée par la suite comme « formule christologique de Vienne » :

« Nous croyons que notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, est Dieu le Fils incarné ; parfait dans sa divinité et parfait dans son humanité. Sa divinité n’a pas été séparée de son humanité à un seul instant, même pas le temps d’un clin d’œil. Son humanité ne fait qu’un avec sa divinité, sans mélange, sans confusion, sans division, sans séparation.

Nous, dans notre foi commune dans le seul Seigneur Jésus-Christ, considérons son mystère inépuisable et ineffable et, pour l’esprit humain, jamais totalement compréhensible ou exprimable. »

Cette formulation fut utilisée, par la suite, dans les déclarations communes signées par les Églises.

 


Liens :

http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/dossiers/synodemo2010/motrador35.html

https://www.jeuneafrique.com/607269/societe/ethiopie-leglise-orthodoxe-se-reconcilie-27-ans-apres-son-schisme/

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/erythree/presentation-de-l-erythree/

Cadre juridique de la liberté religieuse et son application effective

 

 

 

Eglise orthodoxe Erythréenne Lire la suite »