Communauté du Chemin Neuf

Actualité de la Communauté du Chemin Neuf

Pâques 2016 à Hautecombe

Explosion de joie, pour la résurrection, on n’en attendait pas moins!

12998313_o Explosion du nombre de participants également. Pour la première fois, la mission jeunes a du clôturer les inscriptions plusieurs jours avant le début du weekend. L’abbaye d’Hautecombe a beau être accueillante, 650 personnes logées, nourries et rassemblées, sans chapiteau, c’est déjà un exploit!

Ce qui était initialement pour la communauté un temps fort de rencontre entre membres est devenu au fil des années un temps fort de rencontre pour les jeunes.

 

Pâques à Hautecombe est un joyeux mélange de jeunes des foyers d’étudiants de la communauté, de JCN (Jeunes du Chemin Neuf), d’étudiants qui nous connaissent moins ou peu, de jeunes qui ont été proches et reviennent vivre ce temps fort, de jeunes professionnels… Fidèles, invités par un ami ou nouveaux, tous disent venir chercher ici un lieu et un moment où prendre le temps de vivre pleinement Pâques et ce que cela signifie. Tous repartent en avouent être marqués par cette joie qui éclate, qui se dit, se partage, se chante, s’exprime et nous habite.

De l’avis de tous, Pâques à Hautecombe est ce moment singulier, dont on ne ressort pas « indemne ».

Une partie du groupe est arrivée pour vivre le Triduum Pascal, et a pris le temps de voir la Croix, de regarder ses faiblesses et ses péchés, de se laisser saisir par le Christ qui se donne pour nous. Le temps de réconciliation du samedi après-midi est un moment essentiel pour déposer aux pieds de Jésus, rencontrer, se confesser.

Cette année, ce temps a été « ouvert » par le témoignage de deux frères prêtres de la Communauté : Olivier Turbat et François Michon. Ils ont pu témoigner de la fraternité qu’ils ont vécue depuis leur appel et de leur chemin vers le sacerdoce. Ce fut aussi et surtout l’occasion de témoigner de la fragilité vécue pour s’attacher davantage au Christ.

 

Il est vraiment ressuscité ! Ils repartirent tous chez eux et eurent beaucoup de joie à partager cette bonne nouvelle qui habitait leur cœur !

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

Pâques 2016 à Hautecombe Lire la suite »

Ubuntu : Je suis car j’appartiens

Ubuntu :
Je suis car j’appartiens

 

 

« Ubuntu » : un terme provenant du sud de l’Afrique, mais en réalité beaucoup plus qu’un mot : un monde ! Il nous fait remonter aux racines de l’humanisme, en soulignant la dimension relationnelle et communautaire de la personne, l’ouverture aux autres, la bonté, la générosité, l’amour gratuit.

imageJaquette2DDans ce film, nous mettons nos pas dans ceux de Nelson Mandela, qui a cherché à mettre en pratique l’Ubuntu dans sa propre vie, pour permettre la réconciliation entre Noirs et Blancs en Afrique du Sud après l’apartheid. Les deux intervenants principaux du film sont le Père Laurent Fabre, fondateur et responsable de la Communauté du Chemin Neuf, et Mgr Emmanuel Lafont, évêque catholique de Guyane (France), qui a longtemps vécu en Afrique du Sud et connu personnellement Nelson Mandela.

 

 

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

Ubuntu : Je suis car j’appartiens Lire la suite »

Colloque Famille en Communauté

Bethanien 021a

     C’est au coeur de la Suisse, sous la neige que près de 200 personnes se sont retrouvées début mars pour trois jours de travail, de partage, de prière autour du thème « Famille en communauté: l’avenir d’une utopie ? ».
Quatorze communautés de plusieurs pays et de plusieurs traditions chrétiennes étaient représentées. Des professeurs issus de diverses institutions ont accompagné notre réflexion le matin, et les après-midi étaient consacrés à des ateliers en petits groupes sur des thématiques concrètes.
Mgr-Vincenzo-Paglia

Monseigneur Paglia, Président du Conseil Pontifical pour la Famille a introduit le colloque.

 

 

Un mot sur le titre

L’association vie de famille/vie communautaire peut donner l’impression d’être une « utopie » au sens négatif, un modèle déconnecté des exigences de la vie concrète, un vieux rêve pour des chrétiens « alternatifs ».

     En réalité, il existe un lien intuitif entre vie familiale et vie communautaire : la cellule familiale comme la communauté s’épanouissent à travers un réseau de relations qui sans cesse les déborde. Le réseau familial ou communautaire dépasse les limites qui sembleraient fixer le sens strict de l’appartenance (par exemple la parenté de sang dans la famille ou l’adhésion à une règle de vie pour la communauté).
     Ce qui fait la famille ou la communauté, ce n’est pas l’étanchéité de sa frontière avec l’extérieur, c’est au contraire la souplesse qui lui donne de rester ouverte tout en préservant sa cohérence et sa vitalité.

 

Famille et vie communautaire : une nouveauté dans l’histoire ?

Marie-Françoise Baslez a souligné que les premiers chrétiens vivaient dans des « marie-francoise.baslezmaisonnées » qui comprenaient non seulement la famille nucléaire mais aussi des enfants recueillis, des veuves, des esclaves, des affranchis. La vie de la « maisonnée » se structurait autour de l’activité professionnelle et de la pratique religieuse commune. La première église n’est donc pas tellement une « paroisse » au sens d’un territoire mais elle correspond davantage à une communauté d’activité structurée autour d’une famille. Elle est un lieu d’intégration de personnes très différentes, ouvert sur l’extérieur. Cette description fait prendre un peu de hauteur par rapport à notre perception contemporaine de la famille.

Aspects bibliques

     A travers Abraham et Ulysse, figures majeures de la tradition biblique et de la littérature de la Grèce antique, Jean-Louis Ska  nous à invité à contempler deux conceptions de l’action divine. Pour Ulysse, le voyage est d’abord et avant tout un « retour à la maison » où les Dieux interviennent pour seconder ou retarder l’initiative du héros.
Dans le récit biblique, et particulièrement dans l’histoire d’Abraham, « Dieu vient à l’improviste » et propose de « quitter » le pays, la famille, la maison de ton père (Gn12,1) mais sans révéler quel est le terme du voyage. L’Appel divin est aussi radical qu’inexpliqué. Se mettre en route pour Abraham et sa famille signifie alors accepter que l’avenir soit tout entier dans les mains de Dieu.
L’approche biblique met en lumière une expérience que les familles qui choisissent de « quitter » (un ancien style de vie, une habitation etc.) pour l’aventure de la vie communautaire ont fait : l’expérience de l’appel de Dieu, d’un Dieu qui comme pour Abraham « prend les choses en mains » dès le départ. La communauté commence avec cet appel.

07 François LestangFrançois Lestang  nous a invité à regarder un couple étonnant dans les Actes et les écrits pauliens : Priscille et Aquila. Ce couple missionnaire, hospitalier et enseignant, est emblématique des premières communautés pauliniennes où les couples n’avaient pas pour seule mission le devoir conjugal et familial, mais participaient réellement à la mission de l’évangile au titre de « coopérateurs en Jésus Christ »(Rm 16,3). Pour Priscille et Aquila, entre leur métier (fabrication de « tentes » ) et l’Annonce du Christ, il y a une une sorte de « va et vient ». L’ordinaire de la vie de famille et l’extraordinaire de la mission (ils iront jusqu’à risquer leur vie) sont les deux composantes dont Dieu se sert pour nourrir et faire grandir le couple.

Dimension œcuménique

10 André Birmelé     La question de la famille en communauté vient d’une interpellation croisée de nos églises dans laquelle chacune, avec sa richesse, fait avancer l’autre. André Birmelé a rappelé que le refus des vœux monastiques par Luther au XVI è siècle, derrière l’aspect polémique, a d’abord un motif théologique et pastoral : faire « sortir » des monastères les richesses spirituelles pour les rendre accessibles au peuple des paroisses, aux familles, et aussi au clergé. Toute vie chrétienne est une vocation, c’est à dire un appel à la sainteté. C’est ce que réaffirme le Concile Vatican II du côté catholique.
     En retour, le célibat consacré (sous la forme de la vie religieuse apostolique ou monastique) qui s’est maintenu dans les églises catholiques et orthodoxes jusqu’à aujourd’hui offre des structures de vie commune, de prière partagée qui peuvent répondre à l’attente de certaines familles désireuses d’avancer sur la chemin de la radicalité. Pour le dire de manière trop brève, l’expérience des communautés nouvelles bénéficie de cette interpellation mutuelle et œcuménique des églises.

Durant ces trois jours, plusieurs communautés de différentes confessions ont partagé sur leur mode de vie. On peut citer le « Bruderhof » (Allemagne) issu de la Réforme Radicale qui a toujours cherché à maintenir des éléments de vie communautaires au sein des églises locales ; la communauté de « Jahu » liée à l’Eglise réformée de Berne (Suisse) qui rassemble aussi des familles ; la Diakoniverein (Niedblad, Suisse) où sont engagés depuis le début du siècle couples, familles, pasteurs pour réaliser diverses mission des services et qui comporte une dimension œcuménique.

La vision théologique de la famille en communauté

     La consécration du baptême se déploie généralement dans le mariage et l’approfondissement de la conjugalité. La maternité et la paternité sont alors des chemins de sainteté bien concrets et engageant toute l’existence.
     Parmi les baptisés, certains sont appelés à une autre manière de vivre la consécration du baptême. Le célibat consacré est un signe de la primauté de Dieu sur toute chose : sur toute relation, sur toute réalisation humaine, sur toute possession (pauvreté, chasteté, obéissance).
     Le sens de la vie communautaire où des familles et des célibataires font alliance se trouve dans l’apport original, irréductible que chaque forme de vie apporte à l’autre.
     Le couple et la famille ont besoin de ces témoins de la priorité radicale de Dieu pour vivre leur vie de baptisé et leur vie de famille.
Anne-Cathy Graber  nous a parlé de la lecture que faisait Luther de la virginité comme 12 Anne-Cathy Graberdépossession, désappropriation à travers la figure de Marie. Comprise au sens large la virginité concerne tout baptisé, elle signifie la disponibilité totale à l’action divine.
     De l’autre côté, le célibataire consacré reçoit des couples le témoignage d’une fidélité à Dieu et à l’autre qui s’accorde aux rythmes de la vie, qui doit sans cesse se dépasser et intégrer des transformations, notamment à travers la croissance des enfants et les étapes de la vie du couple.
     Se déploie alors un modèle pour la transformation profonde de la société : la vie communautaire est une utopie au sens positif : une sorte d’ « accélérateur » pour vivre la non puissance, sortir du repli individualiste, livrer sa vie au nom de l’Evangile.

La question juridique

« Le droit suit la vie et la vie…suit l’Esprit Saint » : la formule, lapidaire, est pleine de sagesse. Pour l’Église catholique, l’idée que des familles puissent vivre en communauté, partager leurs biens, être envoyées en mission en famille est encore une nouveauté.

 04 Giancarlo Rocca    L’intervention de Gian Carlo Rocca a montré que les canonistes et les théologiens réfléchissent depuis le début des années 60 à ces questions, mais qu’il faudra du temps pour élaborer des structures juridiques adaptées.
     A l’heure actuelle, la notion de « vie consacrée » est entièrement dépendante de la notion de célibat, voilà pourquoi il est impossible que les couples puissent faire partie d’une institution de vie consacrée (institut religieux ou institut séculier) comme membres à part entière.
Seule la structure de l’association de fidèles (privée ou publique) permet aujourd’hui à des couples et à des célibataires de vivre une certaine forme de consécration ou un type de radicalité s’approchant des conseils évangéliques. Mais en revanche la question du statut juridique des consacrés au sein de ces associations reste entière. La patience est de mise pour trouver peu à peu des structures mixtes qui permettent à chacun de trouver sa place et d’être protégé dans sa spécificité.

Enjeux pastoraux

Beaucoup de témoignages se sont succédés, avec des approches très diverses (un couple de brésiliens de la Communauté Shalom, des couples allemands et français du Chemin Neuf, mais aussi une famille d’accueil élargie en partenariat avec la communauté locale de Vinyeard, des membres de l’Arche de Jean Vanier, de Fondacio…)

     D’une manière générale, la vie communautaire fait du bien à la vitalité, à la croissance de la famille. Elle ouvre la famille à la dynamique de la Providence et est un lieu où les relations entre chaque membre de la famille s’approfondissent.
     On a souvent parlé de l’impact des temps de réconciliation communautaire sur la vie familiale : la miséricorde trouve dans la vie entre frères et sœurs des chemins d’expression qui sont parfois plus explicites que ce dont nous avons eu l’habitude en famille : on écrit une lettre, on va rencontrer un frère pour parler, on pose un geste concret de pardon.
     Dans le même temps, les couples, avec beaucoup de sincérité, ont témoigné de la manière dont la vie communautaire est venue bousculer voire bouleverser l’équilibre qui leur était propre. La communauté est alors un miroir des forces et faiblesses de chacun, entrainant le risque du repli sur soi.
     Tout l’enjeu consistera à discerner, patiemment, quelles sont les transformations « pascales » qui permettront de trouver un nouvel équilibre. Les questions sur l’éducation des enfants, sur l’autorité et la disponibilité pour la mission, le partage financier ont été abordées à différentes occasions : autant de chantiers qui sont loin d’être clos mais qui sont de véritables « sources » pour réfléchir de manière plus consciente sur nos pratiques, nos choix.

La fraternité renouvelée

Un trait caractéristique du colloque a été l’insistance sur la fraternité nouvelle qui naît entre couples et consacrés engagés dans la vie communautaire.

 11 Yola Rzeczewska    On pourrait parler d’un véritable « charisme collectif » selon Yola Rzeczewzka, un charisme qui n’est pas donné à une personne singulière mais à un groupe d’individus qui l’accueillent et l’exercent pour autant qu’ils font « corps ».
La vie religieuse et la vie de famille mûrissent au contact l’une de l’autre. Cette relation tissée au fil du temps porte un fruit de fraternité, de charité concrète qui interpelle plus que jamais nos contemporains.

Source: chemin-neuf.frLes vidéo des interventions sont visibles sur: https://www.youtube.com/playlist?list=PLQplzPsSqWikPFFiObTe4zq9OON5qqJ8q

Intervenants à ce congrès:

  • Marie-Françoise Baslez, Paris (France), Faculté d’Histoire Paris IV-Sorbonne, Faculté jésuite de théologie de Paris (Centre Sèvres). Spécialiste de la sociologie religieuse des premiers siècles chrétiens.
  • Pasteur André Birmelé, directeur de l’École doctorale de théologie et de sciences religieuses à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg (Université de Strasbourg, France), Académie Internationale des Sciences Religieuses,  Foi et Constitution (COE) Il fut l’un des co-auteurs de la Déclaration commune sur la doctrine de la justification signée le 31 Octobre 1999 par l’Eglise catholique et la Fédération luthérienne mondiale.
    Véronique et Gilles Cormier, ccn, Lyon (France), Cana International
    Catherine et Pierre-Yves Denis, ccn, Levallois (France)
    Marie-Noëlle et Yves Gélébart , ccn, Tigery (France)
    Pasteure Anne-Cathy Graber, ccn, Paris (France) pasteur mennonite itinérant, célibataire consacré.Elle est membre du Groupe des Dombes et représente la Conférence mennonite mondiale sur le comité du Forum mondial de Christian. Centre Mennonite de Paris, Docteur en Théologie (doctorat de théologie mariale à l’Université de Strasbourg)
    Père François Lestang, ccn, Abbaye des Dombes (Institut de Théologie des Dombes (ITD) (France)) Secrétaire régional de l’Association catholique française pour l’étude de la Bible, directeur des programmes de doctorat à la Faculté de Théologie de l’ Université Catholique de Lyon,
    Mgr Vincenzo Paglia, archevêque, Rome (Italie), Président du Conseil Pontifical pour la Famille
    Vola Rzeczewska , ccn,  Londres (UK) Docteur en Droit Canon
    Giancarlo Rocca, San Paolo, Rome (Italie) Faculté d’Histoire, Université Pontificale Grégorienne
    Père Jean-Louis Ska, sj, Rome (Italie) Faculté de Théologie, Institut Biblique Pontifical
    Michelina Tenace , Centra Aletti, Rome (Italie) Université Pontificale Grégorienne, doctorat en théologie à l’Université Pontificale Grégorienne. Elle y enseigne la dogmatique à la Grégorienne.
    Père Etienne Veto, ccn, Rome (Italie) agrégé de philosophie et docteur en théologie Faculté de Théologie, Université Pontificale Grégorienne

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

Colloque Famille en Communauté Lire la suite »

Jéricho 2015-2016

Jéricho 2015-2016

La ville de Jéricho est la première ville du pays de Canaan conquise par Josué et les Hébreux (cf. livre de Josué). La retraite Jéricho est, elle, le premier grand temps fort de l’année pour la mission 18-30 !

     Tels les murs de Jéricho, les appréhensions et les réticences quant au projet de Dieu sur eux tombent bien souvent pour les centaines de jeunes venus faire une pause et commencer l’année avec le Seigneur.
Cette année encore, le Seigneur a fait des merveilles lors de cette retraite autour du jour de l’an. Une douzaine de pays ont proposé cette rencontre avec Dieu à travers la retraite Jéricho. En France, deux lieux accueillaient les étudiants et jeunes pros : l’abbaye d’Hautecombe (Savoie) et le cénacle de Tigery (Paris).

 

Retour en chiffres.
« Jéricho » 2015-2016, ce fut : (chiffres de Tigery et Hautecombe additionnés)
282 jeunes vivant la retraite pour eux
2×5 jours de rassemblement
2 messes qui ont commencé en 2015 et finit en 2016
11 sketchs
188 jeunes au service
114 frères et soeurs de la Communauté
12 foyers d’étudiants présents
93 accompagnateurs spirituels (pour l’ accompagnement individuel quotidien)
500 bagels et 500 hamburgers préparés pour la fête du 31 décembre
2 chemins de croix
203 chambres et dortoirs pour loger tout ce monde
35 prêtres pour la soirée réconciliation
19 enseignements sur l’Amour de Dieu, le Pêché, le projet de Dieu…
82 baptêmes dans l’Esprit saint, et donc 82 jeunes qui ont donné leur vie à Jésus !
25 engagements JCN (Jeunes du Chemin Neuf)
20 témoignages de vie
Des centaines de chants de louange
Et de nombreux cœurs renouvelés en Jésus.
Et pour le retour en images, c’est par ici :
© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

Jéricho 2015-2016 Lire la suite »

8 au 21 août 2016: 4° Chapitre de la Communauté

Alors que le 4ème Chapitre de la Communauté du Chemin Neuf, instance de décision, se tiendra à l’Abbaye de Hautecombe (Savoie) du 8 au 21 août 2016, la Communauté vit les 12 mois qui le précèdent tournée vers ce temps fort.

Année capitulaire

Une année capitulaire? C’est un temps pour préparer ce qui va se passer « à la tête » (du latin caput, capitis : la tête) de la Communauté.

Ce Chapitre, qui se réunit tous les 7 ans, est appelé à délibérer cette année sur la démission du responsable et fondateur de la Communauté (actuellement le Père Laurent Fabre), et donne les orientations pour les années à venir. Mais ces décisions ne sont pas le résultat d’un vote simplement technique, tel que peut le proposer le monde. L’élection du Responsable et de ses Conseillers se fait sans candidat et sans campagne… Et si le Chapitre dure 14 jours, c’est surtout pour donner de l’espace à la prière, à la fraternité et aux échanges, pour permettre à l’Esprit Saint de guider les 72 capitulants qui composent ce Chapitre. Ces derniers sont des membres élus par les différents pays et les responsables des grandes missions internationales de la Communauté. Au-delà des votes et des décisions concrètes, l’assemblée internationale ainsi constituée relit l’histoire de la Communauté depuis le dernier Chapitre et discerne les appels de l’Esprit Saint pour les années à venir.

Pour tous les membres de la Communauté, l’année qui précède le Chapitre est un temps privilégié pour ouvrir les cœurs, les âmes et les esprits, afin d’être disponibles à ce que Dieu va révéler. C’est-à-dire une année de prière, avant toute chose. En relisant, réfléchissant, priant, intercédant et discernant (cf. Constitutions de la Communauté), cette année capitulaire invite à un temps de recul, avec le Seigneur, et de conversion. Selon les pays, cela se traduit différemment. En France, les fraternités et les régions vivent une prière d’alliance au rythme des trimestres (Merci, Pardon, S’il te plaît). En Hongrie, où l’on compte beaucoup de jeunes frères et sœurs, c’est un parcours de formation spécifique qui marque l’année capitulaire. Chaque « Assemblée des engagés » (une par pays) et chaque fraternité est invitée, au fil de sa prière, de ses partages et relectures, à envoyer ses interrogations et ses intuitions au Chapitre, via une adresse mail dédiée.

Le Chapitre, loin d’être une fin en soi, constitue cependant une étape essentielle pour la Communauté du Chemin Neuf. Ce chapitre 2016 devra probablement répondre à certaines questions et enjeux pour la Communauté aujourd’hui, tant dans sa vie et son organisation propre qu’en ce qui concerne son appel et ses missions. Il devra répondre aux questions qui se lèvent face à la croissance rapide du nombre de ses membres et de ses missions dans une trentaine de pays. En somme, comment « enfoncer ses piquets alors que la tente s’élargit » (cf Isaïe 54, 2)?

Comme l’indiquent les Constitutions de la Communauté, ce Chapitre est avant tout un « Évènement de Pentecôte ».

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

 

8 au 21 août 2016: 4° Chapitre de la Communauté Lire la suite »

Chemin Neuf Worship Team

20151218 Worship Bandeau

Chemin Neuf Worship Team

 

C’est un collectif de jeunes passionnés de Jésus qui partagent leur foi par la musique en France et en Europe.

Le collectif est composé de musiciens de toutes confessions chrétiennes, qui se déplacent en France et à l’étranger pour donner des concerts, conduire des assemblées de louange ou de liturgie, au service des églises locales.

Avec son école, ses formations et même son site web depuis quelques jours : (Chemin Neuf Worship Team) petit tour d’horizon de ces différentes réalités.

 

Depuis septembre 2015 a débuté à Paris une école de louange, avec 7 jeunes qui ont choisi de prendre une année pour être disponibles pour la louange. Venant de 4 pays différents, accompagnés par 2 frères de la Communauté, ces jeunes vivent des temps de formation musicale (cours, temps de travail personnel, répétitions…), de vie fraternelle (partager, vivre ensemble au quotidien, …) et des temps de mission (animations et concerts).

La mise en place de cette école a également fait naître une proposition connexe : la « formation louange », regroupant des étudiants ou jeunes pros qui souhaitent servir l’Eglise à travers la louange. Ils vivent ainsi des soirées bimensuelles, qui ont une dimension fraternelle ainsi qu’un apport technique ou spirituel, et des temps de mission. Ils sont 16 à y participer à Paris et 7 à Lyon.

Ce collectif de musiciens qui conduit la louange a désormais un nom : « Chemin Neuf Worship Team », worship signifiant « louange » (en anglais). Il comprend: les musiciens permanents (frères et sœurs de la Communauté), les jeunes de l’école de louange et ceux des formations louange de Paris et Lyon.

 

Plus d’infos (lien vers site)

© 2015 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

 

Chemin Neuf Worship Team Lire la suite »

Le rendez-vous immanquable des lycéens à la Toussaint, c’est “Keep in Touch!”

26-31 octobre 2015: Keep in Touch

20151101 Keep in Touch

 

   Le rendez-vous immanquable des lycéens à la Toussaint, c’est “Keep in Touch!”: 5 jours pour “rester en contact”, aussi bien avec le Seigneur qu’avec les amis des 4 coins de la France, rencontrés cet été ou avant.

Et ça marche! Cette année, ils étaient cent cinquante à se retrouver à Tigery l

     Réservée aux jeunes de 16 à 18 ans, cette session s’adresse à ceux qui sont désireux et prêts à vivre une mini-retraite.
Bien que la dimension festive reste présente, le rendez-vous de la Toussaint va plus loin que l’été dans la prière, dans le partage et dans les enseignements.  Interrogé sur ce qui lui a le plus plu, Cyprien répond sans hésiter «les temps de prière : il y en avait beaucoup, et c’est comme si on s’éclatait encore plus!».                  Chaque jeune est également accompagné spirituellement à travers un rendez-vous quotidien avec un grand frère ou sœur dans la foi (souvent un frère ou une sœur de la Communauté). Les ados sont marqués par cela : «Une chose essentielle? Mon accompagnement, je pouvais parler sans être derrière un masque, tout déballer sans être jugé, face à quelqu’un qui était là pour moi et qui allait prier pour tout cela!».
     Beaucoup ont «envie de booster (leur) foi» et viennent avec une attente forte, «j’avais du mal à prier» confie Agathe, 17 ans. Cinq jours plus tard, elle a fait son baptême dans l’Esprit Saint, «un truc incroyable». Aujourd’hui, après être retournée dans son quotidien depuis 15 jours, elle explique mieux arriver à s’arrêter pour prier, et «alors qu’avant, je ne savais pas quoi dire à Dieu, maintenant j’ai beaucoup de choses à Lui dire!». Et ça ne s’arrêt pas là : «Et au lycée, je parle plus facilement de ma foi, avec mes amis athées ou d’autres croyants. Je n’ai plus peur». Comme elle, une quarantaine de jeunes ont demandé le baptême dans l’Esprit Saint à l’issue de cette session «Keep in Touch!».

Les « Eclats »  – jeunes de 16 à 18 ans engagés au service- étaient d’ailleurs présents pour cette semaine de Toussaint. Créé cet été, cet engagement pour des ados motivés a déjà commencé à changer le visage de la mission, au dire de Marie Bourbonnais, sœur de la Communauté du Chemin Neuf, responsable de la Mission 14-18 ans. Ils sont désormais 37 “Eclats”, et permettent d’être témoin de «la grâce de l’évangélisation des jeunes par les jeunes».

 

Source : chemin-neuf.
© 2015 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

 

 

Le rendez-vous immanquable des lycéens à la Toussaint, c’est “Keep in Touch!” Lire la suite »