Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes

 

11 OCTOBRE 2016

Synodalité et primauté au premier millénaire. Vers une compréhension au service de l’unité de l’Église

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Sanctuaire De La Sainte-Face De Manoppello (Italie) © Anita Bourdin

 

L’unité de l’Église en Orient et en Occident au cours du premier millénaire, même si elle fut « parfois compliquée », « représente un point de référence nécessaire et une puissante source d’inspiration pour les catholiques comme pour les orthodoxes »: c’est la conclusion du document final adopté et signé au terme de la 14ème rencontre des membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes qui a eu lieu du 16 au 21 septembre 2016 à Francavilla al Mare (Chieti).

Intitulé  «  Synodalité et primauté au premier millénaire. Vers une compréhension au service de l’unité de l’Église », le document examine le rapport entre la synodalité et la primauté dans la vie de l’Église : la question qui a joué un rôle important dans la division entre orthodoxes et catholiques.

L’ « héritage commun de principes théologiques, de dispositions canoniques et de pratiques liturgiques du premier millénaire » est fondamental pour les deux Églises qui « cherchent à panser les plaies de leur division, en ce début de troisième millénaire », souligne le document.

C’est « sur la base de cet héritage commun » que les catholiques et les orthodoxes « doivent voir comment la primauté, la synodalité et l’interrelation qui existent entre eux peuvent être prises en compte et exercées aujourd’hui et à l’avenir ».

A l’occasion de cette rencontre, une liturgie orthodoxe a été célébrée dans l’église de Manoppello qui renferme une précieuse relique. de la Sainte-Face du Christ

Texte du document ICI

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Document de Chieti: Synodalité et primauté au premier millénaire. Vers une compréhension au service de l’unité de l’Église

11 octobre 2016:  Document de Chieti

Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes: “

Synodalité et primauté au premier millénaire. Vers une compréhension au service de l’unité de l’Église

 

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite. » (1 Jean, 1, 3-4).

 

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La communion ecclésiale naît directement de l’incarnation du Verbe éternel de Dieu, selon la bienveillance (eudokía) du Père, par le Saint Esprit. Le Christ, venu sur terre, a fondé l’Eglise comme son corps (cf. 1 Corinthiens, 12, 12-27). L’unité qui lie les personnes de la Trinité entre elles se reflète dans la communion (koinonía) des membres de l’Eglise entre eux. Ainsi, comme l’affirme saint Maxime le Confesseur, l’Eglise est une éikon de la très Sainte Trinité. Pendant la Cène, Jésus Christ a prié le Père: « Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes » (Jean, 17, 11). Cette unité trinitaire se manifeste dans la sainte eucharistie, là où l’Eglise prie Dieu le Père par Jésus Christ dans l’Esprit Saint.

Dès ses débuts, il existait une Eglise « une » comme tant d’Eglises locales. La communion (koinonía) de l’Esprit Saint (cf. 2 Corinthiens, 13, 13) était vécue au sein de chaque église locale mais également dans leurs relations entre elles comme unité dans la diversité. Guidée par l’Esprit (cf. Jean 16, 13) l’Eglise développa des modèles qui différaient dans leur organisation et au plan pratique, conformément à sa nature de «  peuple qui fonde son unité dans l’unité du Père, du Fils et du Saint esprit ».

La synodalité est une qualité fondamentale de l’Eglise dans son ensemble. Comme a dit saint Jean Chrysostome: L’ « Eglise » qui désigne une assemblée [sýstema] est synonyme de synode [sýnodos]». L’expression vient du mot «  concile » (sýnodos en grec, concilium en latin), lequel désigne avant tout une assemblée d’évêques, guidée par l’Esprit Saint, pour la délibération et l’action communes dans le soin de l’Eglise. Au sens large, celle-ci renvoie à la participation active de tous les fidèles à la vie et à la mission de l’Eglise.

Le mot «  primauté » renvoie à une situation de «  premier rang » (primus, prótos). Dans l’Eglise, la primauté revient à son Chef, Jésus Christ, « le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté [protéuon] » (Colossiens, 1, 18). La tradition chrétienne montre clairement que, dans le cadre de la vie synodale de l’Eglise à divers niveaux, un évêque est reconnu comme étant le «  premier ». Jésus Christ associe cette « première » place à un service (diakonía): «Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Marc, 9, 35).

Au second millénaire, cette communion s’est brisée entre l’Orient et l’Occident. Beaucoup d’efforts ont été déployées pour la rétablir entre catholiques et orthodoxes, mais sans succès. La Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe, dans un travail constant visant surmonter les divergences théologiques, a examiné ce rapport entre synodalité et primauté dans la vie de l’Eglise. Les différentes compréhensions de cette réalité ont joué un rôle important dans la division entre orthodoxes et catholiques. Il est donc essentiel que nous arrivions à une compréhension commune des faits, qui sont liés entre eux, complémentaires et inséparables.

Pour arriver à cette compréhension commune de la primauté et de la synodalité, il nous faut relire l’Histoire. Dieu se révèle dans l’histoire. Il est particulièrement important de faire ensemble une lecture théologique de l’histoire liturgique de l’Eglise, de la spiritualité, des institutions et des canons, qui ont toujours une dimension théologique.

L’histoire de l’Eglise au premier millénaire est fondamentale. A part quelque fracture momentanée, à l’époque les chrétiens d’Orient et d’Occident vivaient en communion et, c’est dans ce contexte que les structures essentielles de l’Eglise furent créées. Les liens entre primauté et synodalité prirent différentes formes, offrant aux orthodoxes et aux catholiques des pistes fondamentales qui permettent de progresser aujourd’hui vers un rétablissement de la pleine communion.

 

L’Eglise locale

L’Eglise une, sainte, catholique et apostolique dont Jésus Christ est le chef, est présente aujourd’hui dans la synaxe eucharistique d’une Eglise locale sous son évêque. C’est lui qui préside (proestós). Dans la synaxe liturgique, l’évêque rend visible la présence de Jésus Christ. Dans l’Eglise locale (c’est-à-dire dans le diocèse), tous les fidèles et le clergé, sous l’unique évêque, sont unis entre eux en Jésus Christ et sont en communion avec lui dans tous les aspects de la vie de l’Eglise, spécialement dans la célébration de l’Eucharistie. Comme enseignait saint Ignace d’Antioche, « partout où paraît l’évêque, que là aussi soit la communauté, de même que partout où est le Christ-Jésus, là est l’Église catholique [katholiké ekklesía]». Chaque Eglise locale célèbre en communion avec toutes les autres locales qui professent la vraie foi et célèbrent la même eucharistie. Quand un prêtre préside l’Eucharistie, l’évêque local est toujours cité en signe d’unité. Dans l’Eucharistie, le proestós et la communauté sont interdépendants: la communauté ne peut célébrer l’Eucharistie sans un proestós, et le proestós, à son tour, doit célébrer avec une communauté.

Ces relations réciproques entre le proestós ou l’évêque et la communauté font partie intégrante de la vie de l’Eglise locale. Avec le clergé, qui collabore à son ministère, l’évêque local agit au milieu des fidèles, qui forment le troupeau du Christ, comme garant et serviteur de l’unité. En tant que successeur des apôtres, il exerce sa mission comme un service et un engagement d’amour, en veillant sur sa communauté et la guidant, tel un chef, vers une unité de plus en plus profonde avec le Christ dans la vérité, cherchant à conserver la foi des apôtres à travers la prédication de l’Evangile et la célébration des sacrements.

Et puisque l’évêque est le chef de son Eglise locale, il représente son Eglise face aux autres Eglises locales et dans la communion de toutes les Eglises. De la même façon il rend visible cette communion dans son Eglise. Ceci est un principe fondamental de la synodalité.

 

La communion régionale des Eglises

 Il existe une abondance de preuves que les évêques, aux débuts de l’Eglise, étaient conscients d’avoir une responsabilité commune envers l’Eglise dans son ensemble. Comme a dit saint Cyprien, « l’épiscopat est un tout, qui s’étend au loin dans une multitude harmonieuse de tant d’évêques». Ces liens d’unité figuraient dans les dispositions qu’au moins trois évêques participent à l’ordination (cheirotonía) d’un nouvel évêque; ils apparaissaient clairement aussi lors des multiples rencontres d’évêques en conciles ou synodes quand il y a discussion sur des questions communes de doctrine (dógma, didaskalía) ou de mise en pratique, et dans leurs fréquents échanges de lettres ou visites.

Déjà, au cours des quatre premiers siècles se formèrent divers regroupements de diocèses en régions particulières. Le prótos, premier des évêques de la région, était l’évêque du premier siège, la métropole, et sa charge métropolitaine toujours liée à son siège. Les conciles œcuméniques attribuèrent certaines prérogatives (presbéia, pronomía, díkaia) au métropolite, toujours dans le cadre de la synodalité. Ainsi, le premier concile oecuménique (Nicée, 325), tout en demandant à tous les évêques d’une province leur participation ou consentement par écrit à une élection et consécration épiscopale — acte synodal par excellence — attribuait au métropolite la validation (kýros) de l’élection d’un nouvel évêque. Le quatrième concile œcuménique (Chalcédoine, 451) réitéra de nouveau les droits (díkaia) du métropolite — insistant sur le fait que cette charge devait être ecclésiale et non politique — comme le septième concile œcuménique (Nicée ii, 787).

Le Canon apostolique 34 propose une description canonique de la corrélation entre le prótos et les autres évêques de chaque région [éthnos]: «Les évêques de chaque nation doivent reconnaître leur primat [prótos], et le considérer comme chef [kephalé] ; ne rien faire qui dépasse son pouvoir sans son avis [gnóme]; et que chacun ne s’occupe que de ce qui regarde son diocèse [paroikía] et les campagnes dépendant de son diocèse. Mais, lui aussi, le primat [prótos], qu’il ne fasse rien sans l’avis de tous ; car la concorde règnera ainsi sera glorifié le Père et le Fils et le Saint- Esprit ».

L’institution de la métropole est une forme de communion régionale entre les Eglises locales. D’autres formes se développeront par la suite, soit les patriarcats comprenant plusieurs métropoles. Tant le métropolite que le patriarche étaient des évêques diocésains dotés de pleins pouvoirs dans leurs diocèses. Mais pour des questions liées à leurs métropoles respectives, ils devaient agir en accord avec les autres évêques. Cette façon d’agir est à la racine des institutions synodales au sens strict du terme, comme le synode régional des évêques. Ces synodes étaient convoqués et présidés par le métropolite ou par le patriarche. Lui et les autres évêques agissaient en se complétant mutuellement et ils étaient tous responsables devant le synode.

 

L’Eglise au sens universel

Entre le quatrième et le cinquième siècle, l’ordre (táxis) des cinq sièges patriarcaux commence à être reconnu. Tel ordre était fondé sur les conciles œcuméniques et dictés par eux, donnant au siège de Rome la première place, soit un rôle de primauté d’honneur (presbéia tes timés), devant Constantinople, puis Alexandrie, Antioche et Jérusalem, selon l’ordre établi par la tradition canonique.

En Occident, la primauté du siège de Rome fut comprise, surtout à partir du IVème siècle, en rapport avec le rôle de Pierre parmi les apôtres. La primauté de l’évêque de Rome par les évêques fut peu à peu interprétée comme une prérogative qui lui revenait dans la mesure où il était le successeur de Pierre, premier de tous les apôtres. Cette compréhension ne fut pas adoptée en Orient, qui avait sur ce point une autre interprétation que celle des Ecritures et des Pères. Notre dialogue pourra un jour revenir sur cette question.

Quand un nouveau patriarche était élu dans un des cinq sièges de la táxis, la coutume voulait qu’une lettre fût envoyée à tous les autres patriarches pour annoncer son élection, en y incluant une profession de foi. Ces « lettres de communion » étaient l’expression des liens canoniques profonds qui unissaient les patriarches. En incluant le nom du nouveau patriarche et le mettant à sa juste place dans les dytiques de leurs églises, lus durant la liturgie, les autres patriarches reconnaissaient son élection. La táxis des patriarcats trouvait sa plus haute expression dans la célébration de la sainte eucharistie. A chaque fois que deux ou plusieurs patriarches se réunissaient pour célébrer l’eucharistie, ils se plaçaient selon la táxis. Cette pratique reflétait la nature eucharistique de leur communion.

Dès le premier concile œcuménique (Nicée, 325), les questions de foi et de l’ordre canonique dans l’Eglise furent discutés et tranchés par les conciles œcuméniques. Même si l’évêque de Rome ne participait personnellement à aucun de ces conciles, il envoyait à chaque fois un représentant ou approuvait les conclusions conciliaires post factum. Sur les critères devant déterminer un concile œcuménique, la compréhension de l’Eglise se développa dans le courant du premier millénaire. Par exemple, poussé par des circonstances historiques, le septième concile oecuménique (Nicée II, 787) fit une description détaillée des critères tels qu’ils étaient compris à l’époque: la concorde (symphonía) des chefs des Eglises, la coopération (synérgheia) de l’évêque de Rome et l’accord des autres patriarches (symphronúntes). Un concile œcuménique doit avoir son propre numéro dans la séquence des conciles œcuméniques et sont enseignement doit être en accord avec celui des conciles précédents. La prise en compte de l’Eglise dans son ensemble a toujours été le dernier critère du caractère oecuménique d’un concile.

Au fil des siècles, tant d’appels ont été lancés à l’évêque de Rome, de l’Orient aussi, sur des questions disciplinaires, comme la déposition d’un évêque. Au synode de Sardique (343) il y eut une tentative d’établir des règles de procédure. Sardique fut pris en considération au concile in Trullo (692)15. Les canons de Sardique établissaient qu’un évêque qui avait été condamné pouvait faire appel à l’évêque de Rome et que ce dernier, s’il le jugeait bon, pouvait ordonner un nouveau processus, que les évêques devait assurer dans la province limitrophe à celle de l’évêque en question. Des rappels disciplinaires furent également envoyés au siège de Constantinople et à d’autres sièges. Ces rappels furent toujours traités de manière synodique. Les appels à l’évêque de Rome par l’Orient exprimaient la communion de l’Eglise, mais l’évêque de Rome n’exerçait pas d’autorité canonique sur les Eglises d’Orient.

 

Conclusion

Pendant tout le premier millénaire, l’Eglise en Orient et en Occident s’unirent pour entretenir la foi des apôtres, assurer la succession apostolique des évêques, développer des structures de synodalité liées indissociablement à la primauté, et entendaient l’autorité comme un service (diakonía) d’amour. Bien que l’unité entre l’Orient et l’Occident fut parfois compliquée, les évêques d’un côté comme de l’autre avaient conscience d’appartenir à Eglise « une ».

Cet héritage commun de principes théologiques, de dispositions canoniques et pratiques liturgiques du premier millénaire, représente un point de référence nécessaire et une puissante source d’inspiration pour les catholiques comme pour les orthodoxes, tandis qu’ils cherchent à panser les plaies de leur division, en ce début de troisième millénaire. Sur la base de cet héritage commun, tous les deux doivent voir comment la primauté, la synodalité et l’interrelation qui existent entre eux peuvent être pris en compte et exercés aujourd’hui et à l’avenir.

 

© Traduction de ZENIT, Océane Le Gall

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Œcuménisme du sang: « l’ennemi ne se trompe pas », il reconnaît le chrétien

« L’ennemi ne se trompe pas, il sait bien reconnaître où est Jésus » et il n’identifie que « le chrétien »,

le pape François l’a souligné devant les participants à la Conférence des secrétaires du “Christian World Communions”. Au cours d’une audience le 12 octobre 2016 au Vatican, le pape a souligné qu’accomplir des œuvres de charité ensemble, c’était déjà faire l’unité des chrétiens.

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Prenant la parole lors de cette rencontre, le pape François a constaté que « l’ennemi nous enseigne l’œcuménisme du sang ». Un œcuménisme « aujourd’hui très actuel » : « Quand les terroristes ou les puissances mondiales persécutent les minorités chrétiennes ou les chrétiens, (…) ils ne demandent pas : ‘Mais tu es luthérien ? Tu es orthodoxe ? Tu es catholique ? Tu es réformé ? Tu es pentecôtiste ?’, non. ‘Tu es chrétien’. Ils en reconnaissent un seul : le chrétien ».

« L’ennemi ne se trompe pas, il sait bien reconnaître où est Jésus », a insisté le pape. Il a fait mémoire des 21 « frères orthodoxes coptes égorgés sur les plages de la Libye », en février 2015. « Ce sont nos frères. Ils ont donné témoignage de Jésus et sont morts en disant : ‘Jésus aide-moi !’. Avec le nom : ils ont confessé le nom de Jésus ».

Mon Jésus contre ton Jésus

Au fil d’un bref discours improvisé, le pape a aussi recommandé « l’œcuménisme de la prière, l’œcuménisme du chemin ». « Si souvent, a-t-il constaté, nous pensons que le travail œcuménique est seulement celui des théologiens ». « Il est important que les théologiens étudient, se mettent d’accord et expriment leur désaccord », a-t-il assuré, mais « entre-temps, l’œcuménisme se fait en marchant ».

Il s’agit de marcher « avec Jésus, non pas avec ‘mon’ Jésus contre ‘ton’ Jésus, mais avec ‘notre’ Jésus ». « Jésus est avec nous. (…) Jésus est en chemin avec nous, a ajouté le pape. Cela (…) me pose deux questions : suis-je capable de croire que Jésus est avec nous ? Suis-je capable de cheminer avec tous, ensemble, et avec Jésus ? »

Pour le pape, « le chemin est simple: il se fait par la prière et par l’aide aux autres ». Les chrétiens doivent « prier ensemble: l’œcuménisme de la prière, les uns pour les autres et tous pour l’unité ». Ils doivent aussi s’engager ensemble « pour tant de nécessiteux, pour tant d’hommes et de femmes qui aujourd’hui souffrent des injustices, des guerres… ces choses terribles ».

Ainsi la charité envers le prochain, a-t-il affirmé, « c’est l’œcuménisme. C’est déjà l’unité. Unité en chemin avec Jésus ».

La Conférence des secrétaires du « World Christian Communions » rassemble des représentants de diverses traditions chrétiennes pour échanger sur leurs engagements communs. Parmi les participants notamment : la Communion anglicane, l’Alliance mondiale des baptistes, les Eglises orthodoxes orientales et celle de Moscou, la Fédération luthérienne mondiale, les pentecôtistes, le Conseil mondial des méthodistes ainsi que le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens.

Source: Zenith.org

 

 

 

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Rencontre du Pape François et du Primat de la Communion Anglicane à Rome

    Le pape François et le Dr Justin Welby, archevêque de Cantorbéry, ont marqué mercredi 5 octobre au soir à Rome les cinquante ans du rapprochement catholique-anglican au cours de vêpres communes.
 Ils tentent de donner une nouvelle impulsion à leur dialogue malgré des divergences de fond.
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   Photo: l’ Express

L’échange est symbolique : dans cette église d’où Grégoire le Grand envoya Augustin de Cantorbéry évangéliser l’Angleterre, le pape offre au primat anglican un crosseron d’ivoire, copie de celui du pape médiéval. L’archevêque de Cantorbéry, lui, enlève sa croix pectorale, faite de clous tirés des décombres de la cathédrale de Coventry, bombardée en 1940, et devenue un symbole de réconciliation, avant que le pape ne la passe immédiatement à son cou.

Le geste rappelle celui de leurs prédécesseurs, Paul VI et le Dr Michael Ramsey, le 24 mars 1966, quand le premier offrit au second son anneau pastoral. C’est l’anniversaire de cette rencontre historique que le pape François et le Dr Justin Welby ont célébré lors des vêpres mercredi 5 octobre au soir dans la petite église Saint-Grégoire-du-Celio. Ils voulaient aussi relancer un œcuménisme en difficulté, malgré leur bonne relation personnelle, et avancer sur la mission commune, alors que le dialogue théologique patine.

« Le feu de la mission nous a permis de surmonter les obstacles et de briser les barrières qui nous isolaient et rendaient impossible un chemin commun », a souligné François dans son homélie, invitant à suivre l’exemple des grands missionnaires. « Nous ne pouvons pas être tournés vers l’intérieur, nous détournant du Sauveur qui nous a précédés chez le pauvre, le migrant, l’esclave et le réfugié », a renchéri le Dr Welby.

Symbole de cette volonté missionnaire, le pape et l’archevêque ont envoyé, deux par deux, les évêques chargés du dialogue anglican-catholique. Mais cet envoi ne cachait pas les difficultés : aucune femme ne figurait dans les évêques anglicans envoyés. Pour ne pas gêner la partie catholique, Linda Nicholls, l’évêque canadienne chargée du dialogue avec les catholiques, n’avait pas fait le voyage à Rome.

Source: La croix.com

 


 

Le pape et le primat de l’Eglise Anglicane signent une déclaration commune

« Nous sommes devenus amis et compagnons de voyage »

 

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Célébration Avec L’archevêque Anglican Welby À Rome, Capture CTV

 

« Nous sommes devenus amis et compagnons de voyage, (…) en apprenant à apprécier les dons que Dieu a donné à l’autre ». C’est ce qu’affirme la Déclaration commune signée par le pape François et l’archevêque anglican de Cantorbéry Justin Welby le 5 octobre 2016 à Rome.

En fin de journée, le pape et le chef de la Communion anglicane ont présidé ensemble les vêpres en l’église de Saint-Grégoire al Celio. Cette célébration marquait le 50e anniversaire de la première rencontre entre le pape Paul VI et le primat de l’Eglise anglicane Michael Ramsey, qui signèrent une Déclaration conjointe (24 mars 1966). Un événement œcuménique qui avait été suivi par l’institution du Centre anglican de Rome.

Comme leurs prédécesseurs, au début de la célébration le pape et l’archevêque Welby ont signé à leur tour une Déclaration commune saluant le « grand progrès » réalisé en 50 ans « dans de nombreux domaines qui nous éloignaient ». « Nous sommes devenus amis et compagnons de voyage dans ce pèlerinage, en affrontant les mêmes difficultés et en nous fortifiant réciproquement, en apprenant à apprécier les dons que Dieu a donné à l’autre », affirme encore le texte.

Ils reconnaissent cependant des « nouveaux désaccords », notamment sur l’ordination des femmes et sur des questions de sexualité. Constatant de « sérieux obstacles à notre pleine unité » – comme l’exercice de l’autorité dans la communauté chrétienne – le pape et l’archevêque anglican affirment néanmoins leur confiance en Dieu. « Les divergences, assurent-ils (…) ne peuvent nous empêcher de nous reconnaître réciproquement frères et sœurs en Christ ». « La foi que nous partageons et notre joie commune dans l’Evangile sont plus grandes et plus profondes que nos divergences ».

Ces divergences, ajoutent-ils, ne doivent pas « gêner notre prière commune : non seulement nous pouvons prier ensemble, mais nous devons prier ensemble ». Et œuvrer de concert : « Le monde doit nous voir témoigner, dans nos œuvres communes, cette foi commune en Jésus », écrivent le pape et l’archevêque Welby.

Ils encouragent catholiques et anglicans à « travailler ensemble pour protéger et préserver notre maison commune » et à agir au service de l’humanité : « En tant que disciples du Christ nous considérons la personne humaine sacrée et en tant qu’apôtres du Christ nous devons être ses avocats ».

Le pape et l’archevêque anglican se disent « impatients de poursuivre pour pouvoir être pleinement unis » dans la proclamation de l’Evangile.

Au terme de l’office – qui combinait des éléments de la prière du soir des deux traditions – tous deux ont envoyé en mission des tandems d’évêques catholiques et anglicans. Membres de l’IARCCUM (Commission internationale anglicane-catholique romaine pour l’unité et la mission), ces derniers s’engagent à travailler en collaboration dans leurs propres pays.

L’église de Saint-Grégoire al Celio, aujourd’hui desservie par les moines camaldules, est un lieu de culte significatif pour les pèlerins anglicans : c’est de là que le pape Grégoire le Grand (540-604) avait invité le moine Augustin – qui fut le premier archevêque de Cantorbéry – et ses compagnons à évangéliser l’Angleterre.

Le pape François était le troisième pape à célébrer une prière œcuménique avec un primat de l’Eglise anglicane dans cette basilique, et à y signer une déclaration commune : Benoît XVI l’avait fait en mars 2012 avec l’archevêque Rowan Williams, et Jean-Paul II en octobre 1989 avec l’archevêque Robert Runcie ainsi qu’en décembre 1996 avec l’archevêque George Carey.

Texte intégral de la déclaration ICI

Source: Zenith.org

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“Les orthodoxes doivent cesser leurs compétitions internes”

 

L’échec du concile de Crète

 

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carol-sabaCarol Saba, orthodoxe et avocat au Barreau de Paris, revient sur le concile qui s’est tenu en Crète en juin et explique pourquoi ce fut un échec. Comment sortir de la crise que traverse ce monde chrétien mal connu ?

 

 

 

Tous les Orthodoxes attendaient ce concile depuis les années 1960.

 

     Dès 1959, Athenagoras Ier de Constantinople expliquait, lors de son périple dans les Églises, que le concile n’était pas une fin en soi mais un « chemin commun » pour que les « Orthodoxes apprennent à travailler ensemble ». Il insistait sur la nécessité « d’avoir tout le monde à bord ». Ce concile devait donc rassembler « toutes » les 14 Églises orthodoxes autocéphales. Ensemble, elles constituent le plérome de l’Orthodoxie et l’engagent.

Cette rencontre tant attendue, qui a eu lieu en Crète en juin (Réforme n° 3663), n’aura finalement été que la représentation d’une unité inachevée avec 10 Églises présentes et 4 absentes, pour des raisons fondées. Aucune question doctrinale à l’ordre du jour mais l’affirmation de l’unité orthodoxe sur des problématiques communes.

Est-il anachronique d’évoquer ici Michel Rocard qui vient de décéder ? Non. Son exigence de vérité dans l’action, celle du parler vrai et de l’agir vrai, est une exigence spirituelle qui engage l’Orthodoxie. C’est une grille de lecture de la crise conciliaire. « Qu’est-ce qui donne du sens à ma vie ? », s’interrogeait sans cesse l’illustre agnostique-croyant. Mon ami Laurent Schlumberger rappelait cette interrogation lors de l’hommage au temple avant l’hommage aux Invalides où étaient présents ceux qui avaient enterré Rocard politiquement de son vivant. Cet establishment institutionnel avait tort. L’auteur du Suicide de l’Occident, Suicide de l’humanité, avait raison. La déprime structurelle du politique l’atteste.

     De même, au sein de l’Église, l’écart se creuse entre un establishment traditionnel, déconnecté des enjeux, centré sur lui-même, ne voyant pas venir les crises, et ces « lanceurs d’alerte », clercs et laïcs, qui décryptent en vérité les « signes des temps » (Matthieu 16) en proposant des correctifs aux maux de l’Église.
La Crète en 2016 en a été le révélateur.

L’establishment n’a pas vu venir la crise conciliaire ni n’a su mesurer son ampleur et gérer ses implications. Sa communication a banalisé les doléances des Églises absentes et a martelé des contre-vérités. Le discernement ecclésial a cédé la place à un triomphalisme autiste. Un seul mot d’ordre : « Circulez, il n’y a rien à voir, ni à redire ». Les absents furent accusés de tous les maux et complots ! Il aurait été plus sage de faire « deux pas en arrière » pour mieux avancer « ensemble » plutôt qu’un pas manqué qui installe le clivage : des Églises reconnaissant la rencontre de Crète en 2016 comme “ concile ” et d’autres lui refusent cette qualification.

Plusieurs alertes avaient été données, très tôt, sur cette crise. Antioche l’a fait dès la synaxis (rencontre des primats) de mars 2014. Pour Antioche, la règle est claire. Les rapports des Églises orthodoxes étant des liens de « communion », seule « l’unanimité » doit présider à la convocation du concile, au quorum de sa tenue, à la poursuite de ses travaux et à la prise de ses décisions. Le « consensus » ne peut être une règle de vote majoritaire, mais doit signifier l’unanimité, qui doit s’exercer d’une manière non pas abusive mais responsable.

L’arithmétique est incompatible avec l’Orthodoxie. À ce jeu, tout le monde y perd. Dix des 14 Églises orthodoxes constituent certes une majorité relative, mais les Églises absentes de Crète (Russie, Antioche, Géorgie et Bulgarie) représentent à elles seules bien plus que la moitié des orthodoxes du monde ! Il est évident que, contrairement à ce qui a été répété à tort en Crète, le concile n’a pas été valablement convoqué. Antioche n’ayant pas signé les résolutions des synaxis 2014 (Istanbul) et 2016 (Chambésy), l’accord de « toutes » les Églises pour la convocation n’était point assuré. La marche vers le concile ne fut pas un effort interrompu pendant 50 ans. Le communiqué du Patriarcat d’Antioche du 27 juin 2016 explique bien les étapes historiques. La préparation, fondée sur l’unanimité, n’a pas toujours été conséquente : elle est parfois restée confinée à des initiés rodés aux travaux préconciliaires.

Les textes ont été très tôt figés

Aucune modification n’était possible en dehors d’un « rafraîchissement » de surface. Les ambiguïtés originelles ont donc explosé lors du concile. En témoignent les débats vifs en Crète notamment sur le document “ Relations de l’Église orthodoxe envers le reste du monde chrétien ”. Ces textes nécessiteront une relecture critique à la lumière des procès-verbaux de Crète 2016, s’ils sont publiés. Plusieurs évêques présents en Crète, et non des moindres, expliquent déjà par écrit leur refus de signer certains documents, pointant les risques théologiques et ecclésiologiques. C’est le cas des métropolites Amphiloque du Monténégro, Irénée de Backa (Serbie), Hierothéos Vlakhos de Nafpaktos et Jeremiah du diocèse de Gortys et de Megalopolis (Grèce), d’Athanasios de Limassol (Chypre). Mgr Kallistos Ware (Patriarcat œcuménique) est tout aussi critique sur le processus conciliaire.
Il a été question en Crète de systématiser le concile tous les 5 ou 7 ans, une novation qui serait problématique avec des implications ecclésiologiques importantes. Lourd et coûteux, cela serait surtout une remise en cause des règles historiques de l’autocéphalie. Dans l’Orthodoxie, aucune autorité n’a de primauté sur les Saints Synodes des Églises autocéphales qui demeurent souverains.

 

Une sorte de G8

La crise conciliaire orthodoxe ayant révélé l’incapacité des 14 Églises à la gérer et à régler ensemble et à temps leurs différends, en affrontant les questions qui fâchent, la systématisation du travail au sommet des primats (synaxis) n’est pas sans intérêt. Ce qui manque à l’Orthodoxie, c’est en effet une structure de dialogue interne qui se réunit régulièrement, une sorte de table ronde, un G8, qui permettrait d’échanger et de se connaître sans attendre des super-conciles.

     Comment sortir de l’impasse ecclésiale actuelle ? En convoquant d’urgence un sommet exceptionnel des primats (synaxis), afin d’acter la responsabilité partagée des Églises et de procéder au réexamen nécessaire des processus qui ont abouti à cette crise.
Le principe d’une sortie de crise passe par le règlement immédiat du différend qatari pour rétablir la communion entre Antioche et Jérusalem ; et par des concessions réciproques entre les Églises absentes, en reconnaissant une certaine légitimité à la rencontre de Crète en 2016 et à ses documents ainsi qu’aux Églises présentes, mais en renonçant à qualifier Crète 2016 de « concile ».

Une telle synaxis exceptionnelle devrait aussi revoir toutes les politiques de « compétition » de ces 20 dernières années entre les pôles de l’Orthodoxie pour les remplacer par des politiques de « complémentarité » impliquant la coopération de toutes les Églises.

Enfin, le renouvellement de la gouvernance orthodoxe à travers la systématisation du travail de la synaxis sans transformer cette instance en super-synode, ne doit pas manquer non plus. Les Églises sauront-elles rejoindre l’agenda du Saint-Esprit et se hisser à la hauteur de la tunique sans couture du Christ ? Kyrie eleison !

 

Source : Réforme

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Voyage du pape François en Géorgie

   1 octobre 2016pape-georgie-patriarche
 La dimension œcuménique du voyage du Pape s’est manifestée ce vendredi après-midi dans la rencontre du Pape avec le catholicos Ilia II, patriarche orthodoxe de toute la Géorgie, au siège du patriarcat à Tbilissi.
   Une rencontre qui s’est déroulée en présence des métropolites, archevêques et évêques membres du Saint Synode de l’Eglise géorgienne. Les deux chefs spirituels ont échangé un baiser de paix.
«Nous sommes convaincus que grâce à votre visite les rapports entre nos deux Eglises seront renforcés» a dit Ilia II au chef de l’Église catholique.« Que Dieu unisse les chrétiens sur le fondement de la vraie foi », a souhaité le patriarche Élie II.
Le catholicos-patriarche de toute la Géorgie a évoqué l’histoire difficile de la chrétienté en Géorgie et a indiqué la route pour les chrétiens d’aujourd’hui dans son discours à l’occasion de la visite du pape François à Mtskheta, Svetitskhoveli, le 1er octobre 2016.
« Le plus important, a dit le patriarche, est de montrer au Seigneur le cœur qui juge les autres avec droiture, le cœur contrit, le cœur de prière ; quand ce sera réalisé, la réalité sera différente. »

« La vraie foi, a-t-il ajouté, l’humilité, la contrition et la charité constituent le chemin le plus rapide vers le salut. Je pense qu’aujourd’hui l’humanité, nous compris, est déficiente en tout cela. »

Le Pape a fait part de sa grande joie d’être reçus par l’Église orthodoxe géorgienne.
A Mtskhéta le pape François a médité sur la tunique du Christ, sans couture:

mtskheta

« La tunique sacrée, mystère d’unité, nous exhorte à éprouver une grande souffrance pour les divisions consommées entre les chrétiens au cours de l’histoire : ce sont de vraies et réelles lacérations infligées à la chair du Seigneur. Mais en même temps, l’ “unité qui vient de haut”, l’amour du Christ qui nous a rassemblés en nous donnant, non seulement son vêtement, mais son corps même, nous poussent à ne pas nous résigner et à nous offrir nous-mêmes à son exemple (cf. Rm 12, 1) : ils nous poussent à la charité sincère et à la compréhension réciproque, à réparer les lacérations, animés par un esprit de fraternité chrétienne transparente »
Le pape n’a pas nié l’exigence du chemin à parcourir pour l’unité, affirmant que « les oppositions peuvent être résolues et les obstacles enlevés » : « Tout ceci demande, assurément, un chemin patient, à entretenir avec confiance en l’autre et humilité, sans avoir peur et sans se décourager, mais au contraire dans la joyeuse certitude que l’espérance chrétienne nous fait goûter par avance. Celle-ci nous pousse à croire que les oppositions peuvent être résolues et les obstacles enlevés, elle nous invite à ne jamais renoncer aux occasions de rencontre et de dialogue, et à garder et à améliorer ensemble ce qui existe déjà. Je pense, par exemple, au dialogue en cours dans la Commission Mixte Internationale et à d’autres occasions profitables d’échanges. »

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nomination de Abba Athanasios comme Evêque Métropolite copte orthodoxe

Le Père Jaques Deschamps de la paroisse copte orthodoxe st Michel-st Bischoï
nous 20160928-metropolite_athanasiosinforme de la nomination de Abba Athanasios comme Evêque Métropolite copte orthodoxe de Marseille, Toulon, et de toute la France le 28 février 2016

Que le Seigneur lui accorde une longue vie paisible, la santé et la force d’accomplir avec l’aide du Saint Esprit sa mission.
Que le Seigneur le garde pour la joie de son peuple fidèle !

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Début du Cycle A à Saragosse

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23 septembre 2016
La Cartuja (Chartreuse en espagnol) accueille en ce mois de septembre 149 personnes de 2 mois à 78 ans et de 28 nationalités, pour une formation spiritruelle, biblique et communautaire de trois mois appelé “Cycle A”
  • Trois anniversaires par semaine !
  • Parmi eux, 49 enfants dans 5 écoles et 31 serviteurs
  • Une toiture de 2,5 ha protège ce petit monde qui parcourt en moyenne 2 km par jour tout au long des couloirs.
  • Il faut aussi 18 kg de viande et 22 kg de polenta lors du déjeuner pour donner force et vigueur à chacun.

Ce qui n’est pas mesurable: les grâces et l’amour sans limite que chacun va recevoir en abondance du Seigneur.

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos,vidéo, textes

Visite aérienne de la Cartuja

https://youtu.be/7fNhgH2x8KE

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Orthodoxes et catholiques s’accordent sur un nouveau document commun

23/09/2016 15:04

Un nouveau document a été approuvé lors de la XIVe session plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe.

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(RV) Entretien – C’est un pas supplémentaire dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes : un document commun intitulé «Synodalité et primauté pendant le Premier millénaire : vers une compréhension commune au service de l’unité de l’Église» a été signé.Dans un communiqué final, les participants ont fait savoir que l’ensemble des Églises orthodoxes étaient représentées, à l’exception du Patriarcat de Bulgarie.

Il s’agit du premier texte depuis le document signé à Ravenne en 2007 qui porte sur la primauté et la synodalité. Cette nouvelle session s’est tenue à Chieti, dans les Abruzzes, en Italie du 15 au 22 septembre 2016, et suscitait l’espoir de nouveaux progrès pour l’œcuménisme, quelques mois après la rencontre entre le Pape François et le Patriarche de Moscou, Cyrille Ier, à Cuba le 12 février dernier.

Ce nouveau document a été signé par onze des douze participants. Seule la délégation de l’Église orthodoxe géorgienne s’est abstenue, exprimant son désaccord avec certains paragraphes du texte. C’est un document de commission qui va être soumis aux autorités des églises.

p-hyacinthe-destivelleLe père Hyacinthe Destivelle, prêtre dominicain, responsable de la session orientale du Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, présent à Chieti, revient sur la portée de ce nouveau document et évoque le contexte dans lequel a eu lieu cette rencontre. Il est interrogé par Hélène Destombes. (ici)

 

Dans le communiqué final, les membres de la commission ont aussi exprimé leur solidarité avec les populations du Proche-Orient, évoquant notamment l’enlèvement en Syrie en 2013 des métropolites d’Alep Paul Yazigi et Youhanna Ibrahim d’Alep.

Source: Radio Vatican

La rencontre de Chieti par Mgr Palmieri source Zenith.org

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Ordinations diaconales à l’Abbaye des Dombes

Vendredi 9 septembre 2016,

Monseigneur Pascal Roland a ordonné diacres 6 frères de la Communauté du Chemin Neuf à l’Abbaye Notre-Dame des Dombes (Ain) :

Luc de Ravel (français),
Jean-Baptiste Niamy (guinéen),
Doudou Nduelo (congolais),
Joe Naim (libanais),
Olivier de Gersigny (mauricien),
Mustapha Amari (franco-algérien).
Journée marquée par la bonté du Seigneur pour chacun, qui ne manque pas d’appeler des ouvriers à sa moisson. Le faire-part d’invitation portait le verset : “Va et toi aussi fais de même ! ” Lc 10, 37b

 

     L’ambiance était à la fête. Entourés de leurs familles, amis, frères et soeurs de Communauté, les nouveaux diacres ont témoigné de leur joie d’être au service de l’Eglise, de donner leur vie pour le Christ et de l’aimer plus que tout.
En mission, en France ou à l’étranger, ils poursuivront leur formation avant leur ordination presbytérale au printemps prochain.

 

La Communauté du Chemin Neuf, dans l’action de grâce, était heureuse d’accueillir Monseigneur Roland, aux côtés du Père François Michon, nouveau responsable de la Communauté du Chemin Neuf. La célébration a été suivie d’un repas sous les cèdres dans la douceur du soleil des Dombes.

copyright_6Source: chemin-neuf.fr 
texte et photos

 

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