Décès du patriarche assyrien Mar Dinkha IV
26 mars 2015 / Minnesota
Le 26 mars 2015, le patriarche de l’Église assyrienne de l’Orient, Mar Dinkha IV, est décédé à l’âge de 79 ans.
Né en Irak, c’est de Chicago où le siège patriarcal avait été transféré qu’il a guidé son Église pendant 39 ans. Il a œuvré non seulement pour l’unité des Assyriens (l’Église de tradition syriaque orientale dont il avait la charge et l’Église chaldéenne unie à Rome), mais aussi pour l’unité avec les autres disciples du Christ.
C’est ainsi qu’en 1994 il a signé avec le pape Jean Paul II une déclaration christologique dans laquelle l’Église catholique et l’Église assyrienne, qui n’avait pas reçu les décisions du concile d’Éphèse (431), s’accordent sur le fait qu’elles « peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l’Incarnation ». En 2001 un document concrétise cette reconnaissance mutuelle en autorisant, quand une « nécessité pastorale » le requiert, les catholiques chaldéens à recevoir la communion au cours d’une célébration assyrienne de l’eucharistie et réciproquement, même lorsqu’il est fait usage de l’anaphore ancienne Addai et Mari, célébrée sans le récit de l’Institution.
Georges Lemopoulos, secrétaire général adjoint du Conseil œcuménique d’Églises dont l’Église assyrienne de l’Orient est membre, a exprimé sa gratitude pour « le ministère long et béni » ainsi que pour « l’engagement œcuménique » du défunt hiérarque. En évoquant leur dernière rencontre au mois de mai 2014, le patriarche Cyrille de Moscou a rappelé que, malgré les circonstances particulièrement difficiles dans lesquelles Mar Dinkha a dû exercer son ministère, il a su « partager les joies et les peines de ses fidèles ». (d’après theorthodoxchurch.info, oikoumene.org et mospat.ru)
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vêque Justin Welby a invité à l’humilité, face notamment à la présence de Soeur Sonia Béranger, la Communauté du Chemin Neuf « prêtant » ainsi une de ses responsables pour servir et gérer cette aventure dans une autre église que la sienne.

« Jésus dit à la femme : ‟donne-moi à boire”. » Jésus fait donc le premier pas pour entrer en dialogue. Dieu a toujours l’initiative dans sa rencontre avec l’humanité. Et nous voudrions que nos Églises, murées dans leurs certitudes, attendent la démarche de l’autre ? Le dialogue entre Jésus et la Samaritaine, débutant par de nombreux malentendus, progresse et aboutit finalement à la révélation en vérité de chacun des deux.
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